Quelques origines de noms de lieux en Bourgogne 

Le nom de la Bourgogne vient du nom d'envahisseurs précoces d'origine germaniques, les Burgondes, qui précédèrent de deux siècles les invasions franques.

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Massif qui forme le rebord du plateau bourguignon entre la Montagne et la côte chalonnaise, château d'eau du bassin de la Saône qui rejoint la Plaine qu'elle borde à Chalon.
Le nom de Côte-d'Or a été donné simultanément au département et au massif en 1790, lors du découpage des départements, en raison de la qualité des vins produits. Ce nom a été préféré à ceux de Haute-Seine et de Seine-et-Saône qui avaient également été proposés.

aï (taillis, haies) + curtius (ferme fortifiée ou close)

monument mégalithique appelé la Pierre-Fiche, dominant la vallée de la Seine
Son nom vient probablement de fitta (borne faite d'une pierre fichée)

alisa (falaise), ville des Mandubiens.
Les pierres du temple d'Apollon Moristagus viennent des carrières de Pouillenay.
Cf. plan de la bataille d'Alesia.

L'un des sites possibles (et pour le moment le plus probable) d'Alesia, officialisé comme tel par Napoléon III
Cf. Syam
A la Croix-Saint-Charles a été découvert un cimetière gallo-romain dont une partie est occupée exclusivement par des squelettes de tout petits enfants.

vient de penis (sommet en forme de tête) + ven (hauteur qui domine le paysage)

Arnalf (nom de personne germanique) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Arnalf (nom de personne germanique) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Cf. notes.

attegia (cabane, souvent couverte de roseaux)

attegia (cabane, souvent couverte de roseaux)

albus (blanc) + yd (lieu habité)

albus (blanc) + yd (lieu habité)

albus (blanc) + yd (lieu habité)

Aussonia, sur la Saône, de awk (rivière) + enn (rivière)

abona (petite source)

balma (grotte)

Belina ou Belna, puis Belnocastrum, de Belenos (dieu gaulois, l'une des identifications gauloises à Apollon), capitale du petit pagus Belnensis ou pays du Beaunois.
Les sources de la Bouzaize, qui se trouvent dans la ville, étaient un important lieu de culte à Borvo (dieu gaulois des sources bouillonnantes).
Après la conquête romaine, la culture de la vigne s'implanta autour de Beaune de façon durable, et s'y développa également le culte à Bacchus.

Sanctuaire de source où ont été trouvés des ex-votos, ainsi que des bronzes et deux taureaux tricornes en pierre calcaire venant d'un temple disparu.

de Belatos (dieu gaulois)

de briga (forteresse)
restes d'un camp romain ou gallo-romain au sommet du mont Aigu, sur la ligne de partage des eaux Atlantique-Méditerranée

Au milieu du village surgit la source de la Bèze, l'une des sources les plus abondantes de France, qui donne immédiatement naissance à une rivière d'une certaine importance. La Bèze est la résurgence d'une nappe phréatique située sous la magnifique forêt de Velours.
Le village de Bèze a gardé son cachet pittoresque.

bil (groupe d'arbres)

Apollon Belenos (dieu gaulois)

ancien prieuré clunisien construit sur les restes d'un camp gaulois

bli (ruisseau)
Ce ruisseau est la jeune Seine.

borb (source boueuse)

briga (forteresse)

désigne un déboisement par abattage des arbres, souvent au XV° ou au XVI° siècle

Son nom conserve la trace d'une présence templière, à Recey.

oppidum gaulois du Châtel, présence templière.

bu (forêt) + ser (montagne allongée)

bu (bois) + yd (lieu habité)

bu (bois) + yd (lieu habité)

tumulus celte de forme ronde appelé la Gyrénée-Berthe.

cambo (courbe d'une rivière)

olca (terre labourable)

Le camp du Crêt est un oppidum en éperon barré en trois endroits occupé vers 1500 avant notre ère.

cass (chêne)

sanctuaire gaulois à la source de la Douix
Le musée renferme le trésor de Vix
Toute la région de Châtillon est riche en trésors archéologiques : Vix, Essarois, Voulaines-les-Templiers, Recey-sur-Ource, Cérilly, Aignay-le-Duc, Saint-Germain-Source-Seine, etc.
Elle était la capitale du bailliage de la Montagne.

cam (chemin) + duno (ville)

calma (hauteur dénudée)

La colonne est une colonne romaine octogonale ornée de bas-reliefs relatant la victoire de Jules César sur les Helvètes.

de Diane, déesse romaine très en vogue à l'époque gallo-romaine, vicus gallo-romain, sur l'Ignon à son débouché du plateau de Langres.
L'église, qui porte des inscriptions à Diane, a été construite sur un lieu de culte antique. Le lieu a pu abriter des troupes de la VIII° légion lors du froid hiver 52 de la conquête des Gaules le long de la voie prétorienne, puis la ville s'est agrandie dans les deux siècles qui ont suivi avec l'installation sans aucun doute de militaires protégeant la voie romaine.

Divio, ville gallo-romaine, de divo (sacré), ville religieuse des Lingons.
La cathédrale Saint-Bénigne, dont la crypte est très ancienne, a probablement été construite au-dessus du sanctuaire primitif gaulois ou gallo-romain.
La ville fut fortifiée en 273 par Aurélien, et saccagée par les Sarrasins en 737 et par les Normands en 888.
Restent visibles: des portions de l'ancienne forteresse gallo-romaine autour de saint-Etienne, des bas-reliefs gallo-romains représentant des métiers dans l'église, des restes du tombeau de saint Bénigne datant du III° siècle dans la cathédrale qui porte d'ailleurs son nom.

Les camps militaires actuels sont construits sur l'emplacement d'un camp romain dit "Camp de César", ouvrage de défense avec quelques tombeaux gallo-romains dont on dit, par erreur parce qu'il est postérieur, qu'il a pu servir contre Vercingétorix. Le mont lui-même appartenait au territoire des Séquanes.

spina (haie d'épines)

sart (défrichement agricole)
ruines d'un temple gallo-romain à Apollon Vindonnus

fano (temple)

finis (frontière de pagus gallo-romain)

fler (défense faite de haies épineuses)

gabra (chèvre)

glann (brillant), à cause probablement du plan d'eau de la Saône qui borde la ville

restes d'un gabia (habitation semi-souterraine sur plusieurs niveaux)

Iccios, ville gauloise

juris (hauteur boisée)

lanon (vue sur une plaine)

lima (limon, boue)

Emplacement possible de Varcia, citée sur la table de Peutinger et l'itinéraire d'Antonin comme station sur la voie romaine allant de Vevey (Suisse) à Boulogne.

lima (limon, boue)

mediolanon (plaine sacrée)

magnus (grand) + montis (colline pointue), nom médiéval d'un oppidum occupé depuis le néolithique qui porta ensuite un grand temple gallo-romain. Elle fut capitale de pagus.
Elle était probablement une étape sur la route terrestre de l'étain.

montis (colline pointue) + barro (sommet aplati)

motte

nanto (vallée creuse avec rivière)

nanto (vallée creuse avec rivière)

novio (nouveau) + ialos (clairière) +

noa (vallon encaissé dont le fond est un étang)

restes d'un oppidum ou d'un camp fortifié romain ou gallo-romain, d'où son nom

à la source de la Norge

noa (vallon encaissé dont le fond est un étang) ou naud (terre humide); les deux mots ont la même racine.
L'emplacement de la ville appartenait aux Eduens.

Une stèle gauloise au pied d'un arbre a donné son nom au village

alisa (falaise), oppidum occupé du néolithique jusqu'au début du Moyen-Age.

calma (hauteur dénudée), oppidum occupé depuis le néolithique et dont un château, mythique car très tôt détruit, a ensuite occupé l'emplacement. Elle faisait face à Montfaucon.

oppidum occupé depuis le néolithique et dont un château, mythique car très tôt détruit, a ensuite occupé l'emplacement. Elle faisait face à Chaumont.

d'un nom de personne probablement d'origine germanique Milo + vallis (vallée), oppidum occupé depuis le néolithique. La petite commune de Milllevaux, détruite, a été démembrée entre les communes de Pellerey et de Lamargelle.

oppidum occupé depuis le néolithique et dont un château qui lui a donné son nom moderne a ensuite occupé l'emplacement.

podium (motte, vient de pic, sommet pointu) + ialos (clairière cultivée)

podium (motte, vient de pic, sommet pointu) + ialos (clairière cultivée)

podium (motte, vient de pic, sommet pointu) + ialos (clairière cultivée)

Les carrières ont été exploitées dès l'antiquité. Des pierres de Pouillenay ont été utilisées pour le temple d'Apollon Moristagus d'Alesia tout proche, celui de Sequana à la source de la Seine, ainsi que le sanctuaire des Fontaines-Salées.

Massava, citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant d'Autun à Paris.

Le château est construit sur une forteresse gallo-romaine. Il doit son nom à Régnier Pot qui l'acheta aux sires de la Roche-Nolay en 1403 et le fit agrandir.
Sur la colline en face du château se trouve un dolmen appelé la Pierre qui Vire.

rosa (terrain défriché pour abriter un village de travailleurs agricoles)

La source de la Seine, lieu d'un culte déjà important à la déesse guérisseuse Sequana à l'époque gallo-romaine, est aujourd'hui la propriété de la ville de Paris. Elle se trouve en en lieu appelé actuellement en la Duy, de Divona (déesse gauloise). Sequana est la Divona de la Seine.
Le sanctuaire gaulois était formé d'un simple bassin dans lequel les malades venaient se baigner ou simplement poser une statuette votive en bois. Plus tard, il fut ceint d'un fanum à salle carrée et péristyle. Les quelques dizaines de statuettes que l'on y a retrouvées se trouvent aujourd'hui au musée de Dijon. Le temple gallo-romain, construit avec des pierres provenant des carrières de Pouillenay, comprenait une piscine. Des ex-votos ont continué d'être déposés là de tous temps, et aujourd'hui encore.

déformation possible de icoranda, de awa (torrent) + rand (frontière entre deux peuples ou deux pagus)

Autrefois principal port d'approvisionnement de Dijon sur la Saône, escale des mariniers, elle était ville-frontière entre Bourgogne et Franche-Comté

Les lônes sont, dans le bassin du Rhône et de la Saône, des bras morts de la rivière.
Losne est aujourd'hui un simple faubourg de Saint-Jean.

vient de mora (marécage)
* Cf. saints
Commanderie templière à la Romagne

Dea Sequana (déesse gauloise de la Seine)
* Cf. saints

désigne probablement une colonie de Sarmates

Ville thermale, sur la Dheune, sur les pentes du mont de Sène.
Les grottes de Santenay ont révélé des traces de rhinocéros préhistoriques et d'habitat du néolithique.

Appelé aussi mont des Trois-Croix, il porte les restes d'une nécropole utilisée depuis l'âge de pierre et jusqu'à la fin du IV° siècle de notre ère, et d'un temple à Mercure.

Sidolocus, avéré en 179, date et lieu du martyre de deux missionnaires venus d'Orient, Andoche et Thyrse, et d'un riche marchand, Felix.
Elle est citée sur l'itinéraire d'Antonin et sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Châlon à Boulogne.
L'église est entourée de stèles gallo-romaines.

sala (lieu marécageux)

salix (saule)

restes de deux camps gaulois et romain, au bord de la Venelle

Sinemurum, ville gallo-romaine édifiée sur un magos (marché agricole) des Mandubiens, de seno (vieux) + murus (mur défensif), à rapprocher tout de même de sin (montagne) (Cf. Semur-en-Brionnais).
Le promontoire était occupé à l'époque gallo-romaine par une forteresse destinée à défendre la vallée de l'Armançon et à abriter la population civile rescapée d'Alesia. Sinemurum est attestée au VI° siècle comme une forteresse d'origine gallo-romaine au-dessus de laquelle a été construit un château féodal.
Ancienne capitale de l'Auxois, elle fut incorporée à la Bourgogne par Robert le Pieux au XI° siècle.

tan (chêne) ou taxus (if)

tarvos (taureau), du nom probablement de sa divinité tutélaire, Tarvos Triganarum, le taureau portant trois grues, ancien oppidum dominant la voie commerciale de l'Ouche.

Taranis (dieu gaulois)

villa gallo-romaine

Tilena, citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Lyon à Coblence, de til (tilleul).

anthroponyme latin Tilinius

A la source du Suzon, temple des Lingons, carré, avec cella, construit vers l'an 0 et qui a dû être incendié et abandonné sous le règne des Flaviens.

vendo (blanc)

lima (limon, boue) ou lima (roseaux)
Si le mont Auxois correspond bien au site d'Alesia, la plaine des Laumes, triangulaire, orientée au nord-ouest, large de deux kilomètres, et recevant le confluent de l'Oze et de l'Ozerain, est celle où se déroula le combat de cavalerie décrit par Jules César dans la guerre des Gaules.

Vertillum, ville gallo-romaine, spécialisée dans le travail du bronze

Le nom peut venir de vadum (gué, mot latin), sur le Muret

Le nom peut venir de vadum (gué, mot latin), sur le Serein

vicus (faubourg hors les murs ou non enclos)
L'existence de la ville est certaine au VII° siècle avant notre ère.

Latiscum, modeste établissement gallo-romain, sur l'emplacement d'un oppidum dominant la Seine, occupé dès le néolithique, et portant des traces d'une fortification à vallum.
Le mont porta au Moyen-Age le nom de mont Saint-Marcel, indiquant un probable lieu de culte à Mars.
La tombe de Vix, celle d'une riche princesse, a révélé des trésors fabuleux, des bijoux en or, dont un torque exceptionnel, des tissus précieux, un véhicule d'apparat, et le fameux cratère, un vase à vin libatoire de plus d'un mètre de haut. Certains de ces objets, de facture grecque, montrent que le commerce vers la Méditerranée était déjà florissant au I° siècle avant notre ère. Le trésor se trouve au musée de Châtillon-sur-Seine

Vidubia, citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Lyon à Coblence, de vidu (bois).

carré ceint de fossé avec souterrain de type gabia (habitation semi-souterraine sur plusieurs niveaux, fréquente dans le nord-est de la Gaule)
Le nom révèle la présence templière, celle de la maison d'un dignitaire de l'ordre, au hameau d'Essaroi.

Véritable forteresse, l'Auxois est une région de plateaux peu élevés mais abrupts, dominant les vallées de l'Armançon, de la Seine, du Serein, de la Brenne et de l'Ozerain, et qui se termine au mont Auxois.
Depuis la préhistoire, les hommes ont exploité la situation défensive des plateaux et la fertilité des terrasses sommitales. De nombreux oppidums, comme celui du mont Auxois, parsemaient la région, qui était déjà fortement peuplée à l'époque de la conquête romaine.

Pays vallonné qui entoure le mont Tasselot, appelé ainsi par opposition à la Plaine.

Pays plat et peu élevé, appelé ainsi par opposition à la Montagne, qui forme le seuil de Bourgogne au sud du plateau de Langres et dans lequel s'engage la Saône lorsqu'elle est arrêtée par la Côte à la hauteur de Chalon.
La Plaine est la prolongation de la Bresse.

Dominant la vallée de la Cusanne, restes d'oppidum confondu à tort avec un camp romain, d'où son nom.
Il garda ensuite la voie romaine allant de Chalon-sur-Saône à Autun et Bibracte.

Alisineum, ville gallo-romaine des Eduens

artos (ours)

de ana (marais), ville gallo-romaine

locus (lieu habité, par opposition à des bois ou des champs cultivés) ou plutôt lucus (lieu sacré), plus probable, car l'église se trouve à près d'un demi-kilomètre du village

altus (haut) + ialos (clairière cultivée)

ivos (if)

basilica (grand édifice public gallo-romain à destination religieuse ou civile)

bec (pointe d'un confluent, le lieu où les eaux se mêlent)
Les eaux de l'Allier et de la Loire parcourent encore plusieurs kilomètres avant de se mélanger après leur confluent à Bec.

bebros (castor)

bil (groupe d'arbres)

de Belisama (déesse gauloise)

anthroponyme gaulois Briatos + magos (plaine ou marché agricole)

bu (bois) + yd (lieu habité)

vient de cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire)

restes d'une forteresse gallo-romaine qui a laissé son nom

Cervodunum

carrières de marbre déjà exploitées à l'époque gallo-romaine.

Anciennement appelée Seyr, elle doit son nom actuel à un couvent du VII° siècle.

cassanea (chênaie)

Catinone, oppidum et forteresse des Eduens, puis forteresse gallo-romaine, sur la ligne de crête qui sépare le bassin de la Seine (haute vallée de l'Yonne) de celui de la Loire (vallée du Veynon).
La route de Précy et le chemin de Champseur sont des restes de la voie romaine construite sous Jules César pour relier Autun à Nevers par Décize.

La ville semble ne pas être antérieure au VI° siècle

d'un anthroponyme Corbo + yd (lieu habité), ville créée au XII° siècle par un seigneur portant ce nom.

Condate, de cond (confluent) + atte (cabane en planches), sur la Loire et le Nohain.
Elle est citée sur l'itinéraire d'Antonin.
Elle est formée de la réunion de Cosne-sur-Loire et de Cours-sur-Loire.

Decetia, grande ville des Eduens puis colonie romaine.
En 52, Jules César y rassemble ses otages, son butin et ses chevaux avant de se lancer en campagne contre les Arvernes, mais le butin et tous les bagages sont raflés par les chefs éduens Eporedorix et Viridomaros, alors que Jules César pouvait encore espérer sur la confiance des Eduens qui allaient le trahir peu après.
Elle est citée sur l'itinéraire d'Antonin comme station sur la voie romaine allant de Bordeaux à Autun et sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant d'Autun à Paris.

duno (colline); il y en a 3.

duno (colline)

Le hameau, situé au sommet d'un promontoire escarpé sur la crête qui sépare le ruisseau Saint-Marc de la Cure, occupe l'emplacement d'un ancien camp romain ou gallo-romain, qui a lui-même pris la place d'un oppidum en éperon néolithique.

La partie la plus élevée du promontoire qui sépare les deux vallées porte une chapelle qui occupe probablement l'emplacement d'un ancien lieu de culte à Mars, d'où son nom.

per (rocher pointu)

de la locution latine "inter amnes", entre les rivières, au confluent des trois branches principales du Nohain.
antiquités gallo-romaines dans le parc du château.

d'un nom de personne romaine Florus, probablement un légionnaire, + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

fler (enclos de haies épineuses)

fler (enclos de haies épineuses)

tourbière située à la source de l'Yonne, au pied du mont Beuvray

limo (orme)

ulm (orme)
La ville est attestée en 1125. Affranchie en 1223, elle reçut presque aussitôt des fortifications.

ruines gallo-romaines et restes d'une voie romaine
La ville s'appelait autrefois Nanvigne.

Masava, ville gallo-romaine

Le camp romain de Boux est un retranchement rectangulaire de 105 x 70 m.

novio (nouveau) + ialos (clairière)

Nevirno, oppidum, Nemosus, ville religieuse, Novioduno, ville commerçante, Noviomagus, ville agricole, puis Noviodunum Aeduorum, ville des Eduens, siège à partir du VI° siècle de l'évêché de Nivernensis. Nemosus vient du mot gaulois nemessos (forêt sacrée).
Le nom gallo-romain recouvre artificiellement l'étymologie d'origine, de niv (rivière), comme la Nièvre, qui se jette dans la Loire à Nevers.
Elle est citée sur l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant d'Autun à Paris sous le nom de Nevirnum.
Siège d'un évêché dès le VI° siècle

olca (terre labourable)

pic (sommet pointu)

podium (motte, vient de pic, sommet pointu)

rosa (terrain défriché pour abriter un village de travailleurs agricoles)

Sinquatis (dieu gaulois)

Arbandata, ville gauloise, puis Aquae Nisincii, station thermale gallo-romaine située sur la route de Nevers à Autun.
Elle est citée sur la table de Peutinger.
Le château de Champlevois, des XIV° et XVI° siècles, a été érigé sur une motte gallo-romaine ou même gauloise.
Près de Saint-Honoré devait se trouver l'Alisincum de l'itinéraire d'Antonin, sur une voie romaine allant d'Autun à Orléans.

reste d'une forteresse ou d'une motte gallo-romaine sur laquelle a ensuite été construit un château féodal.

mora (marécage)
* Cf. saints

abbaye fondée au VI° siècle par Saint Patrice, d'où le nom.

Elle garde le nom de Reverianus, évêque missionnaire itinérant, martyrisé sur place au III° siècle.

Ruines gallo-romaines de Gorgobina, capitale des Boïens.

La butte de Montécot ou Montécho était surmontée d'une forteresse ou d'une motte gallo-romaine.

Son nom désigne probablement une colonie de Sarmates

tan (chêne)

varenna (garenne)

Varciacum, ville gallo-romaine

vern (aulne)

Le nom peut venir de vadum (gué, mot latin)

région de terrain argileux, très plat et humide, situé entre le Morvan et la vallée de la Loire.

région située au nord-est du Bazois, vient de glen (vallée avec ruisseau, qui désigne ici des terres incultes car inondables)

camp gaulois ou romain, vient de tul (tour)

site gallo-romain
Cf. Verdun-sur-le-Doubs

De grands bronzes du II° siècle de notre ère, dont un Mercure Panthée portant d'autres divinités féminines, gallo-romain, provenant d'un atelier éduen, y ont été trouvés.

artos (ours)

Auguste (nom de l'empereur) + duno (ville), nom d'une ville gallo-romaine du I° siècle de notre ère

Auguste (nom de l'empereur) + duno (ville)

Augustodunum, de Auguste (nom de l'empereur) + duno (ville)
Elle est citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Châlon à Boulogne.
Après l'organisation des Gaules par Auguste, Autun fut la capitale des Eduens et succéda comme telle à Bibracte détruite.
Elle se développa considérablement sous le règne d'Auguste qui y construisit une véritable vitrine de Rome destinée à impressionner les Eduens. Elle attira les habitants du mont Beuvray, qui périclita mais ne fut abandonné définitivement qu'après les invasions barbares et sa destruction par les Sarrazins en 730.
Elle fut le siège à partir du III° siècle de l'évêché d'Eduensis.
Elle était traversée par la grande voie romaine de Lyon à Boulogne. La porte d'Arroux, reste de l'enceinte gallo-romaine, construite sans ciment, donnait sur la voie d'Agrippa.
Il reste également des vestiges du temple de Janus, en particulier une tour carrée de 16 m 5 sur 16 m 5 de surface et 24 m de haut. Le nom de Janus lui a été attribué sans aucune raison au XVI° siècle.
La Pierre de Couhard, juste à la sortie sud de la ville, est une pyramide quadrangulaire de 22 m 66 de côté et 27 m de haut, probablement une tombe gallo-romaine.
Siège d'un évêché gallo-romain dès le III° siècle
Au signal de Notre-Dame de Certenne, enceinte d'un camp romain. A La Croix de Charmoy se trouvaient les 7 dolmens d'Epigny. Il n'en reste qu'un, la Pierre des Tourteaux. Dans la gorge de la Creuse d'Auxy, restes de la voie romaine de Lyon à Autun.
Le premier magistrat d'Autun, alors élu pour deux ans, comme le magistrat gaulois, a porté le nom de vierg ou verg jusqu'à la Révolution.

de Jupiter Jovis (dieu romain).
Le château, que porte l'un des sommets secondaires de la montagne, a été construit probablement sur une motte ou un sanctuaire gaulois, comme semble l'indiquer le nom (mont Jovis)

uxello (haut, élevé)
La Pierre d'Uchon, ou Pierre qui Croule, est un galet de granite porphyroïde de 8m de circonférence et 2m30 de haut, objet d'anciennes superstitions et peut-être utilisé par les druides.

awk (rivière)

Apollon Bélénos (dieu gaulois)

La ferme a été construite sur une villa ou un aedificia gallo-romain assez tardif, fait de plusieurs bâtiments et de quatre temples devenus par la suite chapelles chrétiennes.

bol (bouleau)

Borvo, puis Aquae Borbonis Nisincii, de borvo (source consacrée à Apollon Borvo, dieu gaulois des sources bouillonnantes), ensuite Borbonis Anselmum au début du Moyen-Age.
Les sources étaient connues des Gaulois

vient probablement de braco (terre humide et fertile) + -n- (préfixe diminutif) + yd (lieu habité)
Plusieurs sites préhistoriques
Cf. Verdun-sur-le-Doubs

braco (terre humide et fertile)

brogilo (petit bois entouré d'un mur)

briva (pont)

briga (forteresse)

briga (forteresse)

brucaria (bruyère)

bu (forêt) + ser (montagne allongée)

vient de cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire)

de cataneo (genévrier) ou d'un nom de personne + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)
Le château de Bellecroix est une ancienne commanderie templière, comme l'attestent les nombreuses croix de Malte qui l'ornent.

Cabilo ou Cabillonum, de chal (pente ou creux abrité du vent) + onna (source), capitale des Eduens, siège à partir du V° siècle de l'évêché de Cabilonensis.
L'oppidum se trouvait en aval de la ville gallo-romaine.
Elle est citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Lyon à Coblence.
La ville fut choisie par Jules César pour servir d'entrepôt de vivres.
Siège d'un évêché gallo-romain du V° siècle

vestige de l'enceinte gallo-romaine.

vient de cern (cernage, défrichement circulaire dans un bois de résineux)
Cf. Verdun-sur-le-Doubs

Quadrigellae, nom gallo-romain d'une très vieille ville commerçante des Aulerques Brannovices, peut-être même leur capitale.
Elle a donné son nom au Charolais, ancien pagus Quadrigellencis, pays de collines qui l'entoure, réputé pour sa race de boeufs à viande.

Le haut plateau qui domine le village était occupé par un oppidum néolithique qui a donné son nom à une période préhistorique, le chasséien, puis par un oppidum gaulois, puis un camp romain.

calma (hauteur dénudée)

sur la voie romaine allant de Chalon à Nolay par la vallée de la Cozanne. A Cheilly, l'aqueduc de la Rigole alimentait le canal du Centre.

Dun, nom gaulois, vient de duno (oppidum, forteresse, colline fortifiée). Le nom moderne vient de cleta (palissade).

Le sommet porte une terrasse gazonnée entourée de substructions en granite rose, restes d'un oppidum gaulois, capitale du pagus Dunensis, aujourd'hui le pays Dunois, qu'il domine en un superbe panorama.

vient de glen (vallée avec ruisseau) ou de Clunios (nom de personne) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)
Pavillon de chasse construit au IX° siècle sur une ancienne villa gallo-romaine au milieu de la forêt de la Vallée Noire; elle devint abbaye au X° siècle

Au Portus, temple ou sanctuaire routier d'une certaine importance. Le site était déjà occupé au néolithique; des fouilles y ont révélé des outils en silex, des lames, des grattoirs, une hache.

corma (sorbier) ou curtius (ferme fortifiée ou close) + anthroponyme

croso (trou, vallon profond)
C'est le développement du hameau de Crosot après 1770 et l'exploitation industrielle des mines qui a formé le Creusot. Les mines sont connues depuis le XV° siècle.
La chapelle de Gamay est un ancien lieu de pélerinage chrétien qui a remplacé un petit temple païen dont il reste un bas-relief à deux personnages.

Les nombreux étangs qui entourent Le Creusot donnent naissance à plusieurs rivières, dont la plus importante est la Bourbince.

sites préhistoriques, gaulois et gallo-romain
Cf. Verdun-sur-le-Doubs

dubro (eau courante)

spina (haie d'épines)

fler (enclos de haies épineuses) ou d'un nom de personne romaine Florus + villa (domaine rural gallo-romain); autrefois simple maison forte, l'agglomération ne s'est réellement formée qu'avec le chemin de fer au milieu du XIX° siècle, comme gare de Pont-de-Vaux.

vient peut-être de gergo (plateau)
Habitat et nécropole gallo-romains,site mérovingien.
Cf. Verdun-sur-le-Doubs
Une voie romaine allait de Gergy à Palleau

sites gallo-romains et mérovingien

temple probable à Mercure (dieu romain dont le culte a souvent recouvert celui de Teutates) au lieu-dit "derrière Marqueu".

gord (rocher à pic, falaise), sur un promontoire dominant Montceau-les-Mines et la vallée de la Bourbince

awa (eau) + rand (frontière)

Iccios (nom de personne gauloise) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Lieu de l'attaque de Jules César et Labienus contre les Eduens de Dumnorix.

vient de lanon (vue étendue sur une plaine)
A Lays passait une voie romaine.
Cf. Verdun-sur-le-Doubs

Matisco, de mata (buisson), l'une des grandes villes des Eduens, puis Castrum Matisconense après la conquête romaine, siège à partir du V° siècle de l'évêché de Matisconensis.
A l'époque gallo-romaine, la ville reçut une forteresse.

de Mercure (dieu romain dont le culte a souvent recouvert celui de Teutates) ou d'un gentilice gallo-romain Mercurius + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme), plus plausible à cause de la terminaison du nom. Elle était proche de la voie d'Agrippa et a révélé de nombreux bâtiments gallo-romains.

emplacement probable du temple à Mercure à la chapelle Saint-Hilaire.
Le nom est une déformation de Mercure. On prononce marqueu.

emplacement probable d'un temple à Mercure (dieu romain dont le culte a souvent recouvert celui de Teutates) dont on a retrouvé les subtructions circulaires.
Le nom est vraisemblablement une déformation de Mercure.

motte

Dubis puis Ponte Dubris, citée sur la table de Peutinger sur la voie romaine allant de Châlon à Augst comme le pont où la route franchissait le Doubs.
Ce pont est toujours le point de passage du Doubs entre Châlon et Besançon.

site gallo-romain
Une voie romaine allait de Gergy à Palleau

Toute petite paroisse jusqu'au X° siècle, elle se développe à cette époque autour d'un prieuré bénédictin. Elle est armée en place-forte au XIII° siècle, et au XIV° siècle c'est un centre industriel prospère renommé pour ses étoffes mais ruiné par la suite par la révocation de l'Edit de Nantes.

per (pierre dressée) + onna (source)

en Bresse bourguignonne

rens (habitation au coeur d'un bois)

salix (saule) + yd (lieu habité)

Comme la plupart des villes s'appelant Saint-Bonnet, elle porte ce nom en souvenir du transport du corps de saint Bonnet de la cathédrale Saint-Pierre de Lyon à Clermont-Ferrand, voyage dont elles furent les stations ou les étapes.

du nom de Saint Emilien, évêque de Nantes, qui vint au secours d'Autun encerclée par les Sarrazins au IX° siècle, et qui fut tué là au cours du combat.
Elle s'appela Luz ou Lux jusqu'au XI° siècle, du nom de métier luzier, fabricant de sarcophages, et porta ensuite jusqu'au XVII° siècle l'un ou l'autre nom.

Boxum, citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant d'Autun à Paris.
Elle s'appelait autrefois Saint-Léger-de-Foucherest avant de prendre le nom de son plus célèbre natif

Ubiliacus, ville gallo-romaine, où saint Marcel fut martyrisé en 177

Mars (dieu romain)

mora (marécage)
* Cf. saints

mora (marécage)
* Cf. saints

mora (marécage)
* Cf. saints

mora (marécage)
* Cf. saints

mora (marécage)
* Cf. saints

Vieux peut venir de vadum (gué, mot latin), sur l'Airon

vient de sal (salé)
Restes gallo-romains et mérovingiens
Cf. Verdun-sur-le-Doubs

sin (montagne)

ser (montagne allongée)

Subtructions d'une forteresse gallo-romaine sur laquelle a été ensuite construit un château féodal, rasé très tôt.

Les roches jumelles de Vergisson et surtout de Solutré portent des traces d'habitats d'une tribu de l'époque du renne qui vivait de la chasse et/ou de l'élevage du cheval.
On y a retrouvé: des squelettes de la période aurignacienne, des objets de la vie courante, des couteaux en silex en forme de feuille de laurier, des flèches en silex en forme de feuilles de saules, mais pas de squelette d'une civilisation appelée solutréenne, des squelettes, des outils en pierre polie, des poteries et des céramiques du néolithique, cing squelettes avec des anneaux de bronze aux poignets de l'époque du bronze.

sego (fort) + duno (ville)

taxos (blaireau, tanière de blaireau)

Telonum, ville gallo-romaine, de tol (source), citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Bourbon-l'Archambault à Autun.

Trenorchium, ville gallo-romaine enceinte de remparts mentionnée en 177 dans l'histoire du martyre de Saint Valérien. Un monastère établi sur le tombeau du saint fit la richesse de la ville.
Elle est citée sur l'itinéraire d'Antonin sous le nom de Tinurtium et sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Lyon à Coblence sous le nom de Tenurcio.
Le rempart gallo-romain subsiste par endroits. Le monument aux morts de la guerre de 1914-18 contient les restes d'une colonne romaine monolithe de 6 m trouvée dans la Saône.

de Apollon Belenos (dieu gaulois), elle alimente la ville en eau

truc (gouffre)

varenna (garenne)

Veroduno, vero (élevé)+ duno (ville des artisans)
De très nombreux vestiges préhistoriques et antiques ont été trouvés dans les alentours proches de Verdun-sur-le-Doubs, autour des vallées du Doubs, de la Saône et de la Dheune, dans le nord de la Bresse bourguignonne: à Gergy, Bragny, Verjux, Charnay, Lays, Saunières, Palleau, Allerey, Damerey, etc.
Une voie romaine allait de Gergy à Palleau

Les roches de Vergisson et surtout de Solutré portent des traces d'habitats d'une tribu de l'époque du renne qui vivait de la chasse et/ou de l'élevage du cheval.

Restes d'habitats préhistoriques et d'un trésor gallo-romain fait de pièces cachées dans des pots.

probablement du nom d'Apollon Granus

Le château féodal occupe l'emplacement d'un camp romain, lui-même construit sur une forteresse gauloise.

vern (aulne)

val (forteresse avec rempart en bois) + briga (forteresse)

lieu probable mais non certain de la ville de Bibracte, capitale des Eduens jusqu'à la période d'Auguste, date à laquelle Autun commença à la supplanter.
Située non loin des sources sacrées de l'Yonne, c'était une ville riche et réputée.
Après la victoire de Gergovie et la défaite de Lutèce, les principaux rois et chefs gaulois s'y réunirent pour élire un successeur à Vercingétorix. Celui-ci fut réélu à la tête des armées gauloises, à l'initiative du roi éduen Eporedorix, et malgré l'hostilité habituellement connue entre les Eduens et les Arvernes.
Le rôle des Eduens tout au long de la guerre des Gaules est équivoque.
Après le siège d'Avaricum, Jules César y séjourna. Il y passa ensuite l'hiver qui suivit la bataille d'Alesia et c'est là qu'il commença la rédaction de la Guerre des Gaules.
L'oppidum proprement dit occupait une surface relativement réduite dans laquelle se retirait en temps de guerre la population civile d'agriculteurs et d'artisans de la région autour d'une sorte de garnison. Il y avait probablement deux sortes d'habitations: soit directement souterraines (gabia, habitation semi-souterraine sur plusieurs niveaux), soit de petites huttes posées sur les souterrains (bort, maison isolée).
Le rempart gaulois, appelé Fossé de Beuvray, a 5 kilomètres de circonférence et entoure 135 habitations identifiées. Il est visible sur toute sa longueur, ainsi qu'un chemin au milieu de l'oppidum. On peut encore reconnaître un important quartier commercial, correspondant à l'emporium romain, et un marché, qui est à l'origine de la traditionnelle foire ou lite de Beuvray le premier mercredi de mai. Il n'y a pas de traces de constructions entre la chute de l'oppidum et les constructions du XIX° siècle.
La Pierre de la Wivre recouvre une cachette et, selon la légende, un trésor.
Le mont Beuvray était certainement un centre d'exploitation minière.

Bricia, vient de braco (terre humide et fertile) ou de bria (terre à blé), grande plaine humide de la rive gauche de la Saône.

Le nom de ce petit massif qui prolonge le Charolais au nord vient de briga (forteresse); il recèle un groupe exceptionnel de très belles églises romanes.

de Jupiter Jovis (dieu romain)

Angeriacum, de Angerios (nom de personne gauloise) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Colonia Adunaca, colonie romaine

ana (marais)

Les grottes d'Arcy ont révélé des occupations de diverses époques, de la préhistoire à l'époque gallo-romaine.
La grotte du Trilobite a révélé des silex et des os taillés; celles des Ours et des Fées des animaux préhistoriques, des silex taillés, des haches, des pointes de javelot en bois de renne, des aiguilles en os. Plusieurs autres grottes, dont celles de Voutenay-sur-Cure et de Saint-Moré, ont révélé des vestiges préhistoriques. La grotte de Nermont cachait, elle, un habitat gallo-romain troglodyte.
La Roche Taillée est une falaise de calcaire corallien blanc qui a servi de carrière de pierres pour fabriquer des sarcophages.
La voie d'Agrippa passait à Arcy.
Les grottes d'Arcy ont reçu les visites de Louis XIII et de Buffon.

artos (ours)

attegia (cabane, souvent couverte de roseaux)

Autricus, puis Autissiodurum, d'un nom de personne gauloise Autessios + duro (colline fortifiée, oppidum) ou awk (rivière); les deux sont attestés.
Elle est citée sur l'itinéraire d'Antonin et sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Châlon à Boulogne.
La ville a appartenu aux Senons jusqu'au III° siècle, où elle devint indépendante. Elle fut saccagée au V° siècle par Attila puis Clovis et au VII° siècle par les Sarrasins.
Restent visibles: la tour de l'Horloge, ou Tour Gaillarde, construite sur l'enceinte gallo-romaine avec les pierres de celle-ci, ainsi que des stèles, des statuettes, des armes, des bijoux, des bas-reliefs, le tout essentiellement gallo-romain et conservé au musée.
Siège de l'évêché gallo-romain d'Autissiodorensis dès le II° siècle.

Aballo, de aballo (pommier)
Ville des Eduens, située àl'extrêmité d'un vaste plateau, sur un escarpement à pic de plus de 80 mètres dominant la vallée du Cousin, elle se développa après la conquête romaine le long de la voie romaine de Boulogne à Autun.
Elle est indiquée sur la Table de Peutinger et dans l'itinéraire d'Antonin sous le nom d'Aballone.
Siège d'un évêché gallo-romain
Le rempart qui subsiste encore aujourd'hui occupe l'emplacement du premier rempart, gallo-romain, mais seules la porte et la tour de l'Horloge datent de cette époque.
Le château des comtes d'Avallon a été construit dans et avec les pierres de l'ancienne forteresse gallo-romaine.
Présence templière

L'église est construite au-dessus d'un temple gallo-romain, probablement dédié à Mars
* Cf. saints

pont sur le Cousin.
Le camp des Alleux, sur la côte des Châtelaines, est un ancien camp romain.

morl (colline), restes d'un camp romain

Eburobriga, de eburos (if) + briga (forteresse) plutôt que Aballo, vient de aballo (pommier)
Elle est citée sur l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant d'Auxerre à Beauvais.

Clanum, station sur la voie romaine allant de Paris à Troyes, citée dans l'itinéraire d'Antonin.

Bandritum, citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Châlon à Boulogne.

de basilica (grand édifice public gallo-romain à destination religieuse ou civile), château familial de Vauban

anthroponyme gaulois Bonos + ritus (gué)

vient de bria (terre à blé)

briga (forteresse)

broccia (taillis épineux)

bu (forêt) + ser (montagne allongée)

bu (bois) + yd (lieu habité)

Cabellio ou Cabelia, ville des Senons.

Cadusia, villa ou ville gallo-romaine, à la source de l'Armance

kam (hauteur arrondie)

calma (hauteur dénudée)

calma (hauteur dénudée)

krav (caillou)

de dora (torrent); elle se trouve à la source de la Druyes, qui lui a donné son nom

Intaranum

spina (haie d'épines)

spina (haie d'épines)

fler (enclos de haies épineuses) ou d'un nom de personne romaine Florus

font (fontaine) + Vanne; le S final est un restant d'un cas régime issu de la langue franque.

mégalithe appelé "la Pierre qui Tourne"

Joviniacum, de Jupiter Jovis (dieu romain) + nw (nef, basilique), ville religieuse des Senons

Comme beaucoup de paroisses portant ce nom, elle garde la trace d'un ancien lieu de culte à Jupiter Jovis

juk (hauteur)

Joviniacum, de Jupiter Jovis (dieu romain), ville religieuse dédiée à Taranis puis, après la conquête romaine, à Jupiter.

lanon (vue sur une plaine)

lanon (vue sur une plaine) + seg (colline en forme d'éperon)

lann (lande)

novio (nouveau) + ialos (clairière)

noa (vallon encaissé dont le fond est un étang) ou naud (terre humide); les deux mots ont la même racine

noa (vallon encaissé dont le fond est un étang) ou naud (terre humide); les deux mots ont la même racine

Adovanna, sur la source de l'Ouanne

ples (clôture de branches entrelacées dans des haies)

de quadrata (carré), qui indique que la ville gallo-romaine a dû être construite sur un plan quadrangulaire.
La ville se trouvait sur la route romaine qui allait d'Auxerre à Autun. Il s'agissait probablement d'un vicus routier à un carrefour d'une certaine importance, ce qui explique la taille de la ville gallo-romaine.
Les tombes sont des sarcophages datant probablement de l'époque mérovingienne. Il y en avait probablement un ou deux milliers autrefois autour de l'église. Au fil du temps, les habitants du village en ont réutilisé un grand nombre pour équiper les fermes.

kuk (hauteur en forme de meule)

cassanea (chênaie)

Le hameau du Temple révèle dans son nom la présence d'une commanderie templière.

Un ensemble fait de trois enceintes quadrangulaires a été découvert grâce à la photographie aérienne, dans la large plaine de l'Yonne, le long du rû (de ri, ruisseau) de Mauvotte. Ces enceintes à fossés sont vraisemblablement des tombes de l'époque de la Têne.

Castrodunum, place-forte des Senons puis poste militaire gallo-romain, au confluent de l'Armançon et de l'Armance
La ville moderne s'est construite autour du tombeau de Saint Florentin, martyrisé en ce lieu au III° siècle.

camp romain dit de "Barcena".

camp romain

restes d'une importante villa gallo-romain à temple et mosaïque, au lieu-dit du bois des Chagniats
* Cf. saints

Le nom de lieu, d'origine médiévale, cache un ancien lieu de culte à Jupiter Jovis (dieu romain).

mora (marécage)
* Cf. saints

mora (marécage)
* Cf. saints

mora (marécage)
Vieil peut venir de vadum (gué, mot latin), sur l'Ocre
* Cf. saints

mora (marécage)
* Cf. saints
Plusieurs grottes, proches d'Arcy-sur-Cure, ont révélé des vestiges préhistoriques.
La fontaine de Saint-Moré, située à la limite du territoire d'Arcy-sur-Cure, sous la Roche Taillée, coule dans un sarcophage de pierre corallienne venant de la carrière. Elle a certainement abrité un lieu de culte très ancien christianisé par la suite, probablement même un sanctuaire de frontière entre les territoires de Tonnerre et d' Auxerre.
Les sarcophages présents dans les jardins du château de Saint-Moré sont issus de la carrière de la Roche Taillée.

camp romain qui défendait au IV° siècle de notre ère la voie d'Agrippa qui passait là le long de la Cure.
Le camp de Cora montre encore aujourd'hui une muraille de 250m de long flanquée de 7 tours.

Vercelliacum, ville gallo-romaine sur la Cure, abritant les thermes des Fontaines-Salées et plusieurs temples, de per (pierre dressée).
La ville gauloise, ancien lieu de culte à Borvo (dieu gaulois des sources bouillonnantes) a été détruite par les Alamans en 276.
Les thermes comprenaient plusieurs piscines pour hommes et femmes chauffées par hypocauste, très luxueux, décorés de marbre d'Italie et de fresques qui sont aujourd'hui au musée de Foissy.
Le bassin le plus ancien est gaulois; il est abrité par un sanctuaire circulaire à double enceinte.
L'eau des fontaines est salée; à côté de l'activité thermale s'est développée après le III° siècle une activité liée au sel; les bassins de saumurage existent toujours dans la substructure des thermes. Les ateliers de sel seront comblés par les moines de Vézelay après qu'ils aient eux-mêmes fait construire un grenier à sel et qu'ils aient commencé à vivre du commerce du sel, au XV° siècle.
Le temple a été construit avec des pierres provenant des carrières de Pouillenay.
* Cf. saints

salix (saule)
L'étymologie est donnée par Marcel Proust dans Sodome et Gomorrhe.

La Terre-Plaine est une petite région plate et argileuse aux terres particulièrement fertiles

seno (vieux) + magos (plaine ou marché agricole)

Agedincum Senonum, capitale des Senons, de agin (rocher, hauteur).
Elle est citée das l'itinéraire d'Antonin sous le nom erroné d'Agredicum, et sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Châlon à Boulogne.
Elle était la capitale du pays Senonais, ancien pagus Senonensis gallo-romain, puis le siège à partir du IV° siècle de l'évêché de Senonensis.
Elle fut au IV° siècle la capitale de la Lyonnaise IV° ou Senonia.
Restent visibles: des fragments de murs de rempart gallo-romain en petit et grand appareil, et une tour gallo-romaine.
Siège d'un évêché gallo-romain du IV° siècle.

sart (défrichement agricole)
A Séry la voie d'Agrippa traversait l'Yonne

de Sinquatis (dieu gaulois)

Taranis (dieu gaulois)

Tornoduro, grande ville commerçante des Senons, et Divona, ville religieuse, puis Castrum Ternodorense, vient de tar (rocher) + duro (colline fortifiée, oppidum) ou de Turnos ou Taranis (dieu gaulois) + duro (colline fortifiée, oppidum)
Présence templière

Divona (déesse gauloise, de devos, divin)
La fosse Dionne est une fontaine jaillissante très spectaculaire, d'un diamètre supérieur à 1,50 m. Elle est située au pied d'une falaise au sein d'un faubourg de la ville. Le bassin actuel est gallo-romain, construit par dessus le sanctuaire gaulois. Après un cours de 250 mètres, le ruisseau qui sort de la source se jette dans l'Armançon.
Divona, le sanctuaire de la Fosse-Dionne, était enserré dans l'oppidum et abritait un grand sanctuaire à Borvo (dieu gaulois des sources bouillonnantes).
Pourtant maintes fois exploré, le siphon de la source n'a encore jamais pu être franchi.
La Fosse Dionne est la plus importante fontaine vauclusienne de France après la fontaine de Vaucluse. Ses eaux proviennent de la résurgence de plusieurs ruisseaux, dont certains situés à plus de 40 kilomètres de Tonnerre.

Le nom de lieu, d'origine médiévale, cache un ancien lieu de culte à Taranis (dieu gaulois du tonnerre).
restes romains ou gallo-romains

varenna (garenne)

Le temple de Montmarte est un ancien temple à Mars ou Lug, le culte de l'un ayant pu remplacer l'autre, ce qui expliquerait les deux noms.

L'abbaye de Vézelay a été créée au IX° siècle sur le lieu d'un pélerinage à la Madeleine. La ville comptait 15000 habitants au milieu du Moyen-Age.

ruines d'un château du XII° siècle où Philippe-Auguste tint en 1189 une assemblée de ses barons.
Le château commandait un étroit défilé de la Cure, à pic au-dessus de la rive gauche. Il était probablement construit sur une motte gauloise comme semble l'indiquer son nom.

villa (domaine rural gallo-romain) + rosa (terrain défriché pour abriter un village de travailleurs agricoles)

Plateau de marais et de bois qui forme rebord en rive droite de la Loire, région natale de l'écrivain Colette.
Les habitants sont les Poyaudins.

morus (noir) + ven (hauteur qui domine le paysage)

de olca (terre labourable), bassins de dépôts alluvionnaires très fertiles au milieu de la forêt.
Ces bassins ont eu un rôle déterminant dans le peuplement de la forêt.