Quelques origines de noms de lieux en Ile-de-France 

Paris, arrondissements : , , , , , , , , , 10°, 11°, 12°, 13°, 14°, 15°, 16°, 17°, 18°, 19°, 20°,
Seine-et-Marne [77], Yvelines [78], Essonne [91], Hauts-de-Seine [92], Seine-Saint-Denis [93], Val-de-Marne [94], Val-d'Oise [95], menu

Le nom de l'Ile de France vient du pays de France, ensemble de plaines et de plateaux du nord et de l'est de Paris, entourées comme une île par cinq rivières, la Seine, la Marne, l'Oise, l'Aisne et l'Ourcq.

         Paris

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Lutetia, ville des Parisii, vient de kwar, carrière, au croisement des routes de Soissons à Orléans (actuelles N2 et N20) et de Rouen à Melun (actuelles N13 et N19)
Le nom de Lutèce vient de luta, boue
La création d'une véritable agglomération à ce carrefour routier et fluvial pas plus important qu'un autre mais bien situé date à peu près de l'époque de la conquête romaine. Auparavant, des habitations dispersées et des ateliers d'artisans existaient certainement sur l'île de la Cité et certaines des collines, comme Montmartre.
Elle est citée sur l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger comme carrefour de plusieurs voies romaines de première importance.
La ville a pris le nom de Paris au IV° siècle de notre ère.
Elle est devenue le siège de l'évêché de Parisiensis dès le III° siècle.
 

1° arrondissement

opus (grande construction en dur) avec agglutination de l'article (l'oeuvre); à rapprocher tout de même de briga (forteresse)
La terre du jardin est fort argileuse, et s'y trouvaient des usines, des tuileries, jusqu'à ce que Catherine de Médicis achète les terrains de la Sablonnière, alors hors les murs, pour y construire le palais, ouvrage de Philibert Delorme.
Napoléon Ier, Louis XVIII, Charles X, Louis-Philippe, Napoléon III y eurent leur résidence habituelle. Le palais fut brûlé par les Communards en mai 1871.
Là se trouvaient les premiers thermes de Lutèce, probablement privés, car ils comportaient une villa et plusieurs bassins d'assez petite taille. Un petit cours d'eau alimentait ces thermes, qui alimente aujourd'hui le bassin et le jardin du Palais-Royal, et aussi la fontaine Molière, mais pas la fontaine Colbert, dont l'eau est pompée dans la Seine par la pompe Notre-Dame.
La fontaine Molière a été construite à l'angle des rues Molière et de Richelieu par le sculpteur Visconti peu de temps après la mort de Molière près de là où il habitait.
Le châtelet était une sorte de petite bastille, une prison d'effroyable réputation, construite au XII° siècle, rasée au XIX°, qui se trouvait là où se trouve aujourd'hui le théâtre du Châtelet. Elle était également le siège de la prévôté.
Construites à partir de 1851 par Baltard sous l'égide d'Haussmann pour abriter tout d'abord le négoce des viandes, elles déménagèrent à Rungis en 1971 pour laisser place à un gigantesque centre commercial souterrain qui a conservé ce nom.
Sous Philippe-Auguste, qui réorganisa et fit paver les rues les plus importantes à l'intérieur de la nouvelle enceinte, elle devint en lieu et place de la rue Saint-Martin la principale voie de la ville vers le nord, entre la Seine et Saint-Denis.
Elle s'appelait auparavant rue Grattecul, car, comme la rue Transnonain, elle abritait un grand nombre de bordels.
Elle s'appelait auparavant rue Tireboudin, car, comme la rue Transnonain, elle abritait un grand nombre de bordels.
Là se trouvaient des échoppes de prêteurs sur gages italiens, presque tous milanais.
Le commerce autour de la rue des Lombards vers 1820, au tout début de la Restauration, est décrit par Balzac dans César Birotteau.
Les cossons étaient les intermédiaires de commerce de la Bourse de Commerce tout proche.
A l'emplacement de la place et de ses alentours, le cimetière des Saints Innocents, le plus grand de Paris au Moyen-Age, le plus ancien aussi car il a été utilisé depuis l'époque gallo-romaine, reçut tout d'abord les enfants morts en bas âge, puis les morts de tout le quartier des Halles et du Marais. Il fut déménagé vers la rue Tombe-Issoire puis vers les Catacombes en 1786 pour lotir ce quartier très bien situé aux abords des Halles.
La fontaine de la place date de la Renaissance; elle est l'oeuvre du sculpteur Jean Goujon. Le monument de la fontaine a été maintes fois remanié au goût du jour.
Les petites rues entourant le cimetière des Innocents et le quartier actuel des Halles étaient de véritables coupe-gorge. Là se rassemblaient les larrons (voleurs) liés à l'activité des Halles et de la Bourse de Commerce. Les tire-laine (voleurs de manteaux) et les vide-goussets (pickpockets) se réunissaient rue de la Petite Truanderie.
Elle abritait des ateliers de coutellerie.
Elle abritait des ateliers de maréchaux-ferrants.
Les déchargeurs étaient les manutentionnaires des halles.
Du nom d'une enseigne, comme de très nombreuses rues des 1er, 2ème, 3ème et 4ème arrondissements: rue du Plat d'Etain (1°), rue du Croissant (2°), rue des Quatre Fils Aymon (3°), passage du Maure (3°), rue du Renard (4°), etc.
Les enseignes imagées fleurirent à Paris entre le XIV° et le milieu du XVII° siècle. Elles désignaient les maisons en l'absence de numérotation, et ne servaient pas seulement aux échoppes et aux commerces. Avant et après, les maisons portaient le nom des propriétaires.
Oeuvre de l'architecte de Versailles Jules Hardouin-Mansart, elle s'ornait originellement en son centre d'une statue de Louis XIV qui fut remplacée au début du XIX° siècle par une colonne à la gloire de Napoléon et de la Grande Armée, à la façon de la colonne Trajane de Rome.
Percée vers 1825 entre la rue des Petits-Champs et la rue Jean-Jacques Rousseau, elle porte les noms de ses premiers propriétaires, deux charcutiers.
Le métier du cuir réclamant beaucoup d'eau, les artisans s'installèrent directement au bord de la Seine.
Le plus ancien des ponts actuels de Paris; il a été construit par l'architecte Androuet du Cerceau sous Henri III.
Au Pont-Neuf fut construite sous Henri IV la pompe de la Samaritaine. Oeuvre de l'ingénieur flamand Jean Lintlaer, elle était destinée à alimenter le Louvre, les Tuileries et les quartiers avoisinants. Son nom vient d'un bas-relief représentant une scène de la Bible. Elle fut détruite en 1813 mais a donné son nom à un grand magasin construit tout près sur le quai du Louvre.
Il relie la place du Châtelet à l'île de la Cité. Construit au début du XIV° siècle, il vit aussitôt s'installer sur des tables à tréteaux des orfèvres et des changeurs italiens, d'où son nom.
Sur l'île, par le boulevard du Palais, on atteignait le quai des Orfèvres où se trouvaient leurs boutiques.
Il a été offert par le roi Louis XIV au peuple de Paris et payé de ses deniers, d'où son nom.
Ancien palais des rois de France, il fut abandonné pour cette fonction au profit du Louvre sous Charles V et devint peu à peu Palais de Justice.
Cette jolie place triangulaire a été construite en 1601 en modifiant le cours de la Seine et en faisant disparaître l'ancienne îlot de la Gourdaine. Son nom lui a été donné en l'honneur du Dauphin, le futur Louis XIII.

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2° arrondissement

Percé par Haussmann sous le III° Empire, il doit son nom à la bataille de Sébastopol, en 1854.
En quinze ans, Haussmann fait également percer les boulevards de Strasbourg, Magenta, Arago, Voltaire, Diderot, Cours de Vincennes, Voltaire, Malesherbes, Saint-Germain et Saint-Michel, les avenues de l'Opéra, Kléber, Foch, Victor Hugo, Carnot, Niel, Friedland, d'Iéna et George V, les rues de Rivoli, Soufflot, Gay-Lussac, Réaumur, du Quatre-Septembre, de Rennes, de Turbigo et des Ecoles.
Il s'agit d'une potence.
La fontaine de la Croix du Trahoir, adossée à une maison de la rue, était alimentée par la pompe de la Samaritaine. Comme à la fontaine Colbert, la maison servait de château d'eau.
Elle comporte quatorze marches, d'où son nom.
Elle doit son nom à une enseigne.
Jean Jaurès y fut assassiné dans un café le 31 juillet 1914, veille de la déclaration de guerre.
La rue Vivienne et la rue Saint-Marc perpétuent le nom de la famille Vivien de Saint-Marc, seigneurs de la Grange Batelière, propriétaires de terrains situés tout autour de l'actuelle rue Richelieu qu'ils cédèrent à Colbert et sa famille, qui eux-mêmes les lotirent. Le haut de la rue Richelieu s'appela d'ailleurs longtemps sentier ou chemin de la Grange Batelière.
Perpendiculaires, les rues Etienne Marcel, Réaumur et du Quatre-Septembre ont été percées dans les années 1880.
Le square Louvois se trouve là précisément où se trouvait l'ancien Opéra Italien, construit lui-même à l'emplacement de l'hôtel Louvois, et détruit après que le duc de Berry y eut été assassiné en 1820.
La fontaine au 4 de la rue Colbert est un véritable château d'eau. L'eau de la fontaine est pompée dans la Seine par la pompe Notre-Dame. Un réservoir se trouve au premier étage de la maison, une glacière au sous-sol.
Du nom d'un propriétaire du XII° siècle.
Par le faubourg Poissonnière et la rue Poissonnière, les chasse-marées apportaient le poisson du port de Boulogne aux Halles en suivant l'ancienne voie romaine.
Elle doit son nom à une enseigne.
Le rendez-vous des gueux s'étendait au Moyen-Age entre les rues actuelles du Nil, Damiette et des Forges, sous la forme d'une place malodorante encadrée par les murs d'un couvent et les fossés et une partie du mur, partiellement écroulé, de l'ancienne enceinte de Charles V. Son accès, malaisé, se faisait par la rue des Petits-Carreaux.
Son nom de Cour des Miracles vient du fait que bon nombre des infirmités des mendiants qui y avaient élu domicile disparaissaient comme par miracle dès leur entrée dans la place.

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3° arrondissement

Marais
Temple
Plaine basse, traversée au nord par un ancien bras de la Seine (dans la prolongation du ruisseau de Ménilmontant) qui lui donna sa configuration humide, le marais, qui se remplissait d'eau à chaque forte pluie, commença à être remblayé au VI° siècle. Il fut totalement asséché au XII° siècle, puis occupé partiellement par des confréries religieuses, (en particulier les Templiers, installés vers 1140 sur un terrain donné par le roi Louis VII, et qui donnèrent leur nom au quartier du Temple, et dont l'établissement se trouvait là où est aujourd'hui le square du Temple). Ensuite, des Juifs d'Europe Centrale furent autorisés à s'y installer.
Lorsque le Louvre devint palais royal, les seigneurs construisirent dans le Marais, pas trop éloigné du lieu du pouvoir, des maisons de campagne qui sont les grands hôtels que l'ont peut encore voir.
Lorsque la Cour par la suite se déplaça à Versailles, les grands abandonnèrent ces maisons, et des artisans s'y installèrent.
La tour du Temple, carrée, haute de 50 mètres, flanquée de quatres tourelles rondes coiffées et d'une petite tour rectangulaire, fut transformée en prison sous la Révolution. Ce grand donjon carré avait déjà pris au XIII° siècle la place d'une tour plus ancienne, carrée, datant du XII° siècle, qui portait le nom de Tour de César. Le domaine appelé Villeneuve-du-Temple, qui abritait, outre les dignitaires de l'ordre, leurs serviteurs et leurs familles, s'est peu à peu intégré au tissu urbain environnant après la chute de l'ordre du Temple en 1307, sous Philippe le Bel.
Sous la Révolution, la Tour du Temple, devenue prison dès le XIV° siècle, accueillit entre autres prisonniers Louis XVI et la famille royale. Elle fut démolie sous Napoléon Ier pour faire cesser le pélerinage des royalistes. Le square fut aménagé sous Napoléon III.
Le Carreau du Temple est un marché aux vêtements autrefois uniquement de fripiers, aujourd'hui également d'articles neufs.
Le "beau bourg" est probablement une forteresse secondaire situé sur la petite colline portant ce nom. Le quartier fut ensuite appelé faubourg Saint-Merri, du nom de sa paroisse et de son église, ce qui indique qu'il se trouvait au XI° siècle encore hors les murs.
La partie nord de la rue, alors très petite, porta du XIII° au XIX° siècle le nom de Transnonain, déformation de Traceputain, car elle recelait de nombreux bordels.
La rue Transnonain fut le siège de l'effroyable massacre par les soldats de tous les habitants d'une maison d'où était parti un coup de feu lors des émeutes d'avril 1834. Elle fut débaptisée après son agrandissement par Haussmann.
Fort sinueux, son tracé fut rectifié entre 1908 et 1975, date de la construction du Centre Pompidou. Elle ne se trouvait pas à l'origine dans le prolongement de la rue du Renard, mais de la rue Brisemiche, le long du cloître de Saint-Merri. Jusqu'au début du XX° siècle, les rues Beaubourg et du Renard n'étaient d'ailleurs même pas contiguës. La partie actuellement située entre la rue Rambuteau et la rue Saint-Merri était occupé par un pâté de maisons. Entre Saint-Merri et Saint-Martin-des-Champs, tout l'espace ou presque était fait de jardins et de lopins cultivés jusqu'au milieu du XVII° siècle.
Les rues du quartier Beaubourg (rues Simon-le-Franc, déformation du nom de personne Simon Franque, Pierre-au-Lard, mauvaise transcription du nom du marchand Pierre Oilart, Geoffroy-l'Angevin, d'un sieur Langevin, Aubry-le-Boucher, Michel-le-Comte, d'un sieur Michel Lecomte, non noble, Beauvilliers, des Gravilliers, d'Estrées, Montmorency, Nicolas Flamel, la Reynie, Barbette, au Maire, d'une famille Aumaire, Grenier-Saint-Lazare, déformation de Garnier Saint-Ladre, etc.) portent les noms de magistrats, de propriétaires et de grandes familles du quartier.
ancienne voie romaine, le cardo de la cité antique, prolongé par la rue Saint-Jacques.
Sous Philippe-Auguste, elle ne portait ce nom qu'entre la rue de la Verrerie et la porte Saint-Martin.
Construite au nord-est du Marais, à l'intérieur de l'ancien bras de la Seine, le long de l'ancienne voie principale de la cité gallo-romaine, au sommet de la petite butte Saint-Martin, la basilique est antérieure au VII° siècle, date à laquelle Childebert, roi des Francs, lui attribue des revenus. Elle prend certainement la place d'un lieu de culte antérieur, bien qu'on n'ait jamais peu en trouver de traces tangibles. Le nom de Saint-Martin fait penser à un ancien lieu de culte à Mars (dieu romain).
Par la suite, la basilique devient abbaye clunisienne. A la Révolution, déconsacrée, elle devint le conservatoire des Arts-et-Métiers.
Du nom du chapeau rond que portait les changeurs et orfèvres lombards installés dans la rue.
Ce furent ensuite les médaillers de la Monnaie de Paris, ouvriers indépendants, qui reprirent les échoppes.
A l'angle de la rue Chapon et de la rue Saint-Martin, une simple image à l'effigie de Saint-Fiacre gravée sur la maison qui abritait les premiers coches de louage leur donna au XVII° siècle leur nom de fiacre.
C'est une déformation de Pute y Muse car, comme la rue Transnonain, elle abritait un grand nombre de bordels.
Le Palais des Archives construit en 1808, les rues alentour furent élargies pour en améliorer l'accès. La rue actuelle, qui date de 1884, recouvrit les rues des Deux-Portes-Saint-Jean, des Billettes, de l'Homme-Armé, du Grand-Chantier, des Enfants-Rouges (de la couleur de l'uniforme que portaient les enfants d'un orphelinat qui s'y trouvait) et de Molay (du nom du dernier grand maître de l'ordre du Temple, Jacques de Molay, brûlé vif en 1314).
Préfet de Paris sous la Monarchie de Juillet, prédécesseur d'Haussmann, il amorça les travaux d'adduction d'eau et fit construire les grandes fontaines de la Concorde et de Saint-Sulpice, ainsi que des bornes-fontaines qui permettaient aux Parisiens de s'approvisionner plus facilement. Il fit également planter les premiers arbres en bordure de voie.
Anciennement appelée rue aux Oues, ou oies en patois picard; son nom actuel date du XVIII° siècle. Elle se prolonge aujourd'hui par la rue Grenier-Saint-Lazare, dont elle était autrefois séparée par le mur d'enceinte de Philippe-Auguste, qui passait entre la Poterne Saint-Nicolas et Saint-Merri par la rue Saint-Martin.
Ce sentier rural, sis hors les murs contre l'enceinte de Philippe-Auguste, marquait la limite du domaine d'une famille Garnier-Saint-Ladre. Une emprise sur la propriété et la destruction de bâtiments d'habitation permirent un premier élargissement de la rue en 1910. A la fin des années 70, la construction du quartier de l'Horloge, en supprimant une rangée de maisons entre la rue et l'impasse Bernard de Clairvaux, lui donna sa largeur actuelle.
Son nom rappelle que la confrérie des Jongleurs et Ménétriers avaient là ses quartiers. Ils furent remplacés ensuite par les professeurs de danse qui à partir du XVII° siècle leur coupèrent l'herbe sous le pied.

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4° arrondissement

Percée de 1802 à 1865 sur près de 3 kilomètres dans le prolongement de la rue Saint-Antoine, elle a fait disparaître plusieurs quartiers médiévaux, dont le quartier du port des Barres et celui de la paroisse et de l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, dont ne subsiste que la tour Saint-Jacques.
Son achèvement du côté du Louvre fut réalisé par Haussmann.
Il a été construit sur l'un des deux ponts romains de Paris. La voie qui le traversait empruntait ensuite le tracé actuel de la rue Saint-Jacques, la première rue de Paris.
Il a été construit sur l'autre pont romain de Paris.
La pompe Notre-Dame, destinée à alimenter des fontaines de Paris, fut construite en 1413 sous Charles VI. Jusqu'en 1676, elle alimentait des fontaines de la rive droite. Elle fut rasée en 1858.
Autrefois place de Grève, elle portait ce nom car elle descendait en pente douce vers la Seine, comme un rivage de bord de mer.
A l'époque gallo-romaine, elle formait une petite anse entre deux petits monticules, le premier portant aujourd'hui l'église Saint-Gervais-Saint-Protais, l'autre la tour Saint-Jacques. Un port y fut établi, et le commerce dans les rues alentours se développa.
Les ouvriers en colère s'y rassemblèrent souvent, d'où le nom de grève donné à ces manifestations.
Le bâtiment de l'Hôtel de Ville, de style Renaissance, a été brûlé sous la Commune en 1871, et a été reconstruit presque à l'identique sous la III° République.
Dégagement vers le nord de la place de Grève, elle doit son nom à une enseigne d'auberge, le Renard qui prêche. Elle se prolongeait par la rue Pierre-au-Lard.
Elle abritait le siège de l'ancien tribunal de commerce.
Des artisans vénitiens s'y installèrent en même temps que les Lombards
Ainsi appelée à cause du vêtement de moines mendiants, les Servites, qui y avaient un établissement, dépendance de celui de la Bretonnerie. Au contraire des Servites, les Guillemites qui s'installèrent non loin de là portaient de noirs manteaux et des capuches blanches. Les Billettes, eux, doivent leur nom à la forme de leur scapulaire. L'ancienne rue des Billettes est aujourd'hui la rue des Archives.
L'urbanisation s'est développée autour des nombreux couvents du Marais pour abriter les employés des religieux.
Elle bordait l'un des nombreuses maisons religieuses du quartier du Marais. A la Bretonnerie, ou Champ aux Bretons, ainsi appelée car un grand nombre de Bretons s'y établirent, Saint Louis fit s'établir les frères de la Croix en 1258.
Extension hors les murs faite au XII° siècle du quartier du port des Barres (rue des Barres et place Baudoyer, porte d'entrée vers la ville, autour de l'église Saint-Gervais), le Bourg-Tibourg porte le nom de son premier propriétaire, le sieur Thiboud, beau-frère de Gautier de Nemours, et propriétaire de plusieurs moulins situés entre l'enceinte et Vincennes. Il s'étendait entre la rue Vieille-du-Temple, la rue des Blancs-Manteaux, la rue des Archives et la rue du roi de Sicile, englobant les rues du Bourg-Tibourg, de Moussy et Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie. Au bout de la rue du Bourg-Tibourg, le marché Saint-Jean a disparu lors de la construction de la rue de Rivoli, sous le Second Empire.
Elle suit le tracé de l'ancienne voie romaine allant à Melun. Elle entrait dans Paris par la porte Baudoyer et se prolongeait par la rue Saint Antoine.
Elle doit son nom à la présence d'une maison appartenant à l'abbaye de Tiron, près de Nogent-le-Rotrou.
Une enseigne en forme de cloche, bleue (perse), lui a donné son nom.
Percée au XIX° siècle de la rue Vieille-du-Temple vers la rue des Ecouffes et restée inachevée, elle doit son nom à des pièces d'or de l'époque de Jean Sans Peur trouvées dans le chantier. Elle passait de part en part de l'hôtel de Ruzé.
Ainsi appelée car elle fut en 1450 la première rue pavée à Paris.
Il abritait des ateliers d'orfèvrerie.
Ancien chemin de ronde de l'enceinte de Philippe-Auguste, elle doit son nom à des jardins plantés de rosiers au coeur même des remparts.
Anciennement rue aux Juifs ou de la Vieille-Juiverie, elle fut débaptisée pendant l'affaire Dreyfus.
Les premiers Juifs arrivèrent à Lutèce vers 360 de notre ère, sous le règne de Julien l'Apostat, et s'installèrent tout d'abord sur la rive gauche, là où se trouve aujourd'hui la rue Galande. Expulsés en 1187, rappelés en 1198, les Juifs se rassemblèrent de cette date au XIV° siècle rue aux Juifs ainsi que rue Saint-Bon, rue des Rosiers, rue des Ecouffes, rue du Temple et rue Vieille-du-Temple.
Elle doit son nom aux enseignes en forme de milan (ou écouffe) de prêteurs sur gages lombards qui s'y installèrent entre 1250 et 1300.
du nom d'un prévôt de Paris qui a fait canaliser le ruisseau de Montmartre en égout.
Construite à la fin du règne d'Henri IV, tout en brique rouge, elle est la première opération de lotissement et d'urbanisation raisonnée de l'ère moderne à Paris. Ses arcades abritaient des échoppes; des familles aristocratiques s'installèrent rapidement dans les grands hôtels; jusqu'au roi et à la reine qui occupèrent deux pavillons d'angle. Le centre de la place recevait fêtes et joutes.
Anciennement appelée place Royale, elle porte son nom actuel depuis la Révolution, en l'honneur du département des Vosges qui fut le premier à rassembler la conscription demandée pour sa défense par la jeune République.
Elle porte ce nom, car elle était le coeur de la civitas gallo-romaine.
La ville a débordé de la seule île de la Cité vers la rive gauche sous l'empereur Constance Chlore.
Le square Notre-Dame est une ancienne île autrefois séparée, dite la Motte des Papelards, réunie au XIII° siècle avec des débris de construction de Notre Dame.
L'île de la Cité et l'île Saint-Louis, faites toutes deux de plusieurs îles qui ont été peu à peu reliées entre elles et loties, sont les restes de la presqu'île de l'ancien confluent préhistorique de la Seine et de la Bièvre lorsque la Seine occupait encore son ancien lit au nord du Marais.
Elle est faite de la réunion de l'île aux Vaches et de l'île Notre-Dame, faite au milieu du XVII° siècle et aussitôt lotie.

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5° arrondissement

Le quartier doit son nom aux étudiants en médecine qui y parlaient surtout latin jusqu'à la Révolution, et non au fait qu'il était l'un des quartiers gallo-romains de Lutèce.
du nom du créateur de la première université parisienne, Robert de Sorbon
Montis Lucotitius, le mont porte aujourd'hui le nom d'une héroïne de l'histoire de Paris qui arrêta au V° siècle l'avance d'Attila et de ses Huns, fut canonisée, et fut choisie ensuite comme sainte patronne de la ville. Le mont est couronné par le Panthéon, ancienne église Sainte-Geneviève.
Là se trouvait jusqu'à la Révolution l'une des trois grandes abbayes d'hommes situées intra muros.
Ateliers de potiers gallo-romains
Découvertes en 1870, elles ont été aménagées en square.
L'axe principal de la ville gallo-romaine était la rue saint-Jacques; le percement du boulevard Saint-Michel sous Haussmann a élargi une voie certes sinueuse, mais déjà existante, sans déstructurer les quartiers avoisinants. La fontaine date également du XIX° siècle.
Ancienne voie romaine, c'était le cardo de la cité antique, prolongé par la rue Saint-Martin.
thermes de Cluny
Thermes principaux de la ville gallo-romaine, abritant aujourd'hui le musée de Cluny.
L'eau venait des sources de Rungis et de Wissous par l'aqueduc d'Arcueil.
Les thermes se trouvaient au bord du cardo de la cité gallo-romaine, l'actuelle rue Saint-Jacques. A l'époque gallo-romaine, un palais et des jardins bordaient les thermes, construits sous l'empereur Constance Chlore.
Thermes secondaires de la ville
Forum de la ville gallo-romaine, avec un temple dédié au culte impérial.
Thermes secondaires de la ville sur le versant sud de la montagne Sainte Geneviève, sur une nappe phréatique; la rue actuelle a été percée par Haussmann.
Les thermes se trouvaient au bord du cardo de la cité gallo-romaine, l'actuelle rue Saint-Jacques, comme les thermes de Cluny, mais un peu au-delà du forum.
Ancienne voie romaine, elle doit son nom à sa puanteur.
Sur la même racine est fait le mot mofette, nom québécois du malodorant skunks, ou putois américain.
Elle doit son nom à une pièce de l'enceinte de Philippe-Auguste.
Rabelais, Mérimée, Diderot y ont habité.
Ainsi nommée car elle recouvre le dernier tronçon de la rivière canalisée juste avant qu'elle se jette dans la Seine.
Dans Paris, elle entrait un peu à l'est de la Poterne des Peupliers en formant deux bras, et passait ensuite autour de la Butte aux Cailles par les rues actuelles des Peupliers, de la Colonie, Fontaine à Mulard, Brilliat-Savarin, Wurtz, Barrault, Le Dantec, Gandinet, Croulebarbe, où se trouvait une île, et Berbier du Mets. Jusqu'aux Gobelins, elle comptait plusieurs moulins et lavoirs. Elle empruntait ensuite la rue du Fer à Moulin, contournait le faubourg Saint-Marcel, passait au pied de la montagne Sainte-Geneviève et se jetait dans la Seine par un confluent marécageux en amont de la rue de Bièvre.
Les fossés sont un ancien cours de la Bièvre qui a été canalisé au XIII° siècle pour servir d'ouvrage de défense contre les troupes anglaises.
Les fossés sont un ancien diverticule de la Bièvre canalisé au XII° lors de la construction de l'enceinte de Philippe-Auguste pour les tanneurs.
Les fossés sont un ancien diverticule de la Bièvre canalisé au XII° lors de la construction de l'enceinte de Philippe-Auguste pour les bouchers. Elle se trouvait alors juste au dehors de la muraille.
Le fouarre est le foin sur lequel s'asseyaient les étudiants de l'université de médecine.

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6° arrondissement

Le palais et le parc ont été construits pour Marie de Médicis par Salomon de Brosse sur l'emplacement du château du duc de Piney-Luxembourg et sur l'idée du palais Pitti de Florence, ancienne résidence de la Reine. Le palais abrite le Sénat depuis 1852.
Le célèbre bassin du Luxembourg et la fontaine Médicis, oeuvres de Salomon de Brosse pour la reine Marie de Médicis, alors régente, sont alimentés par l'eau de l'aqueduc d'Arcueil qui se dirigeait ensuite vers les thermes de Cluny.
supplicium (lieu de justice, gibet)
* Cf. saints
Là se trouvait jusqu'à la Révolution l'une des trois grandes abbayes d'hommes situées intra muros.
La première abbaye fut construite en 555, fondée par Saint Germain, évêque de Paris, autour d'une relique rapportée par le fils de Clovis.
Le ruisseau de Saint-Germain avait sa source sur la colline du Montparnasse et se jetait dans la Seine au niveau de la fontaine Saint-Michel.
Anciennement rue des Fossés, elle suivait le contour extérieur de l'enceinte de Philippe-Auguste.
Elle doit son nom à un bas-relief gallo-romain inséré dans une maison du XVIII° siècle, au numéro 18.
ancienne voie romaine
Située sur l'ancien decumanus de la cité antique.
Le palais a été construit par décision testamentaire de Mazarin à l'emplacement de l'ancien hôtel de Nesle pour abriter un collège et les cinq académies.

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7° arrondissement

Elle doit son nom au bac qui permettait de traverser la Seine avant la construction du Pont Royal. Elle suivait le cours du petit ruisseau du Bac, aujourd'hui disparu.
Prairie servant de lieu de rassemblement (comme les meadows anglais) et de duels, le Pré-aux-Clercs appartenait à l'Université. Vendu aux clercs du Palais de Justice, d'où son nom, il fut loti entre le XVI° et le XVII° siècle.
Construite en acier de Pompey pour l'Exposition Universelle de 1889 qui célébrait le centenaire de la Révolution, elle ne fut finalement pas abattue comme prévu à la fin de l'exposition. Elle est aujourd'hui le monument le plus visité de Paris.

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8° arrondissement

A l'origine, Saint-Lazare était une léproserie.
Son nom est une déformation du nom du château de Mousseaux, dont il occupe depuis 1778 l'emplacement du terrain.
Vers 1860, une importante opération spéculative menée par Haussmann fait lotir une partie du parc au bénéfice de nouveaux barons et de proches de l'empereur.
ancienne voie romaine allant de la Cité vers Meulan par les bords de Seine.

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9° arrondissement

Ils ont été construits après la destruction de l'enceinte de Charles V, et aménagés par Louis XIV en promenades arborées. Ce sont les boulevards de la Madeleine (du nom d'une église et d'une paroisse), des Capucines, des Italiens, Montmartre, Poissonnière, de Bonne Nouvelle, Saint Denis, Saint Martin, du Temple, des Filles du Calvaire, Beaumarchais et Bourdon.
Les passages autour des grands boulevards, dans le 2° et le 9° arrondissements, ont été construits au XIX° siècle dans l'esprit des promenades du siècle précédent pour abriter échoppes et chalands des intempéries.
Comme la place Blanche, elle doit son nom aux charettes qui transportaient le plâtre des carrières de Montmartre vers les chantiers du centre de Paris.
Le petit ruisseau de la Grange Batelière, recouvert au Moyen-Age par la rue du même nom, se jetait dans le ruisseau de Ménilmontant qui passait, lui, sous la rue de Provence. Comblé vers 1850, le ruisseau de la Grange Batelière resurgit brutalement à la faveur des inondations de 1910.
Les cités et villas de Paris sont des rues autrefois privées, situées souvent hors les murs, ouvertes par des particuliers sur leurs propres terrains, et sur lesquels des immeubles locatifs ont été construits au cours du XVIII° et du XIX° siècle. Elles portent les noms de leurs anciens propriétaires.

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10° arrondissement

10°
Elle occupe l'emplacement de l'ancienne porte du Temple de l'enceinte de Charles V. Elle s'appelait auparavant place du Château d'Eau.
10°
Formé de la réunion du canal de l'Ourcq, et du canal de Saint-Denis, creusé vers 1630, il fit l'objet d'un premier chantier et d'un début de travaux par Pierre-Paul Riquet en 1676 pour Colbert. La mort des deux hommes interrompit les travaux, qui ne reprirent qu'au XIX° siècle. Finalement achevé en 1827, il forme un port dans le bassin de la Villette, puis descend à lit ouvert tout le 10° arrondissement jusqu'aux boulevards Jules Ferry et Richard-Lenoir, où il devient souterrain tout en suivant le parcours des boulevards. Il débouche après la place de la Bastille dans le bassin de l'Arsenal qui se jette lui-même dans la Seine.
10°
Les deux gares sont situées de part et d'autre du versant nord du col qui sépare les collines de Montmartre et de Belleville et où passait la voie romaine qui allait de la Seine à Saint-Denis; les voies de chemin de fer des deux réseaux évitent ainsi le franchissement de ce col.
10°
Le bourg de Saint-Laurent, sis hors les murs jusqu'au XVII° siècle, était le siège d'une grande foire dont le bénéfice allait aux trois abbayes de Saint-Martin, Saint-Laurent et Saint-Denis.

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11° arrondissement

11°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860, situé sur une des collines de la ceinture de Paris.
11°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860, son nom vient d'un nom de personne gallo-romaine Pompinus + curtius (ferme fortifiée ou close).
Le marché de Popincourt, autrefois l'une des plus importantes foires de Paris, se tenait là où passe aujourd'hui le boulevard Richard-Lenoir. Il existe toujours.
11°
A son intersection avec l'avenue Parmentier, se trouvait la Courtille, où l'on célébrait du XVII° au XIX° siècle Mardi-Gras et un cortège carnavalesque le mercredi des Cendres, la fameuse descente de la Courtille.

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12° arrondissement

12°
Le tracé de la place suit très précisément celui de l'enceinte de la forteresse, ce qui indique sa formidable taille. Le soubassement d'une tour a été retrouvé lors de travaux sous la station de métro vers 1920.
La Bastille était un agrandissement fortifié de la porte Saint-Antoine et faisait partie de l'enceinte de Charles V. Le bassin de l'Arsenal, lui, a été construit au XIX° siècle à partir d'une douve de la forteresse alimentée par le ruisseau de Montreuil qui se jette là dans la Seine.
12°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860. Son nom vient de ritus (gué) + ialos (clairière cultivée) + yd (lieu habité)
12°
Picpus, comme Bel-Air, est un ancien quartier de Saint-Mandé qui a été absorbé le 1er janvier 1860.
12°
Bel-Air, comme Picpus, est un ancien quartier de Saint-Mandé qui a été absorbé le 1er janvier 1860.

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13° arrondissement

13°
L'atelier, future manufacture, a été fondé au XV° siècle au bord de la Bièvre par les frères Jean et Philibert Gobelin, teinturiers, inventeurs d'une teinture écarlate qui les fit très riches.
La manufacture royale a été fondée par Colbert avec l'aide de maîtres teinturiers flamands.
La Bièvre au niveau des Gobelins n'a été totalement recouverte qu'après les dramatiques inondations de 1910.
13°
du nom d'une échoppe qui s'y trouvait, sur la Butte aux Cailles.
Au XIX° siècle, une autre rue des Cinq-Diamants qui donnait dans la rue Aubry le Boucher du côté du 2° arrondissement, citée par Balzac dans "César Birotteau", disparut dans le percement du boulevard de Sébastopol.
13°
La Bièvre, suivant un cours sinueux, arrose dans le 13° arrondissement de nombreux puits bétonnés, très profonds, où l'on conservait en permanence de la glace formée naturellement en hiver. Ils ont donné son nom à la rue.
Ancien écart de la commune de Gentilly, le hameau de la Glacière a été rattaché à Paris en 1860.
13°
Ancien écart de la commune de Gentilly, situé sur une des collines de la ceinture de Paris, le hameau de Maison Blanche a été rattaché à Paris en 1860.

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14° arrondissement

14°
Il fut construit en 1668 sans bois ni fer, par crainte du feu et pour ne pas dévier les aiguilles aimantées, par une famille italienne, les Cassini, sur ordre de Colbert. C'est le plus ancien d'Europe.
Dans l'avenue de l'Observatoire, la maison du fontainier est un regard de l'aqueduc d'Arcueil. Sous la maison, trois bassins répartissent l'eau vers deux directions de distribution: vers la fontaine Saint-Michel d'une part, par la rue Monsieur-le-Prince et le boulevard Saint-Michel; vers les fontaines du jardin du Luxembourg d'autre part. Cette dernière branche franchissait la Seine sous le Pont-Neuf pour alimenter certaines fontaines de la rive droite.
Dans Paris, l'aqueduc entre porte de Gentilly, passe sous le parc Montsouris le long du réservoir, puis remonte vers la place Denfert-Rochereau, l'avenue de l'Observatoire et le jardin du Luxembourg. La canalisation dans Paris fut améliorée sous Marie de Médicis.
14°
Le nom fut donné au XVIII° siècle par dérision par des étudiants en médecine à la colline située derrière l'université.
La station de métro porte, accolé au nom de Montparnasse, le nom de Bienvenüe, du nom de l'ingénieur des Ponts-et-Chaussées Fulgence Bienvenüe qui dirigea les travaux de construction du métro.
14°
Elles portent ce nom depuis 1786, date à laquelle les ossements extraits du cimetière des Saints Innocents furent transférés dans des carrières antiques qui ont peut-être donné leur nom aux Parisii.
Les galeries les plus lointaines s'étendent du Jardin des Plantes jusqu'à Montrouge et Gentilly. Le réservoir de Monsouris a été construit dans un prolongement des carrières.
14°
Elle reçut temporairement les ossements du cimetière des Innocents après sa destruction et avant leur transfert dans les Catacombes.
14°
parc Monsouris ou Montsouris
C'est une déformation du nom du moulin à vent de Moquesouris. Le parc date de 1868. Il a été construit sur l'ordre d'Haussmann par l'architecte Alphand sur une colline qui dominait les vallées de la Bièvre et la Vanne et où se trouvaient des carrières.
Le réservoir de Montsouris, achevé en 1874 par l'ingénieur Belgrand, était alors le plus grand réservoir couvert du monde. Il est alimenté par les eaux de la Vanne et du Loing.
Les autres réservoirs de Paris se trouvent à Belleville et Ménilmontant, Montmartre, l'Hay-les-Roses, les Lilas et Saint-Cloud pour l'eau potable; Charonne, Grenelle, Passy et Villejuif pour l'eau non potable.
14°
Située à l'ancienne barrière d'Enfer de l'enceinte des Fermiers Généraux. Là se trouve l'entrée actuelle des Catacombes.
14°
Hallé est un ingénieur qui entreprit en 1789 des travaux de canalisation et de couverture de la Bièvre destinés à améliorer l'état sanitaire du sud de Paris.

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15° arrondissement

15°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860.
La rue de Vaugirard, la plus longue de Paris, a révélé des atelier de potiers gallo-romains hors les murs. Le nom vient de vallis (vallée) + anthroponyme germanique Gerri ou nom moderne Girard.
Le ruisseau de Vaugirard, qui traversait l'ancien village, prenait sa source sur sa colline et se jetait dans la Seine près du pont Mirabeau.
15°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860 après seulement trente ans d'existence. Le nom de la plaine et du village de Grenelle vient probablement de varenna (garenne) + diminutif icos.
Le puits artésien de Grenelle, construit entre 1835 et 1841, distribuait l'eau dans le 7° et le 15° arrondissements.
15°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860.

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16° arrondissement

16°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860. Son nom vient de altus (élevé) + ialos (clairière cultivée)
16°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860, certainement d'un nom de domaine gallo-romain.
A Passy se trouvent de nombreuses sources thermales. Un puits artésien de plus de 500 mètres de profondeur y fut construit en 1860.
16°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860, sur une colline située sur la rive droite de la Seine.
16°
Là se trouvait une grande fontaine qui alimentait Auteuil, ainsi que de nombreuses sources thermales.
16°
Elle se trouve au sommet de la colline du Roule, qui a été arasée pour construire l'Arc de Triomphe.

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17° arrondissement

17°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860. Son nom signifie "les petites maisons".
17°
Ternes (les)
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860, c'était un ancien lieu de villégiature des riches Parisiens, lorsque la ville s'arrêtait aux fortifications, porte Saint-Honoré.
17°
Les frères Emile et Isaac Péreire, banquiers, fondateurs du Crédit Mobilier, furent les principaux financeurs des travaux d'Haussmann, en particulier à la Plaine Monceau, avenue de l'Opéra et rue de Rivoli, dont ils achetèrent les terrains.

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18° arrondissement

18°
Montis Martyrium ou temple consacré à Mars (ou les deux)
L'existence du temple hors la ville est certaine.
Les carrières de plâtre de Montmartre sont avec celles des Catacombes à l'origine du nom des Parisii.
Le ruisseau de Montmartre est un égout construit sous Charles V par Hugues Aubriot, prévôt de Paris. Il descend le long de la rue Montmartre et se jette dans le ruisseau de Ménilmontant.
Le château d'eau de Montmartre, situé rue Lepic, fut construit en 1832.
18°
Elle doit son nom aux charettes qui transportaient le plâtre des carrières de Montmartre vers les chantiers du centre de Paris.
18°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860.
18°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860.
18°
Elle doit son nom au vin produit sur ce côteau, d'une belle couleur jaune

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19° arrondissement

19°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860.
19°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860, situé sur une des collines de la ceinture de Paris.
L'ancien cimetière de Belleville, situé aujourd'hui rue du Télégraphe, est le point le plus haut de Paris, à 128 mètres d'altitude.
Les sources de Belleville, dont certaines sont thermales, alimentaient le ruisseau de Ménilmontant. Le regard de la Lanterne, construit au XIV° siècle, est le départ d'un aqueduc qui rejoignait le ruisseau.
19°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, dont une petite partie a été absorbé le 1er janvier 1860.
19°
ancienne voie romaine.
19°
Buttes-Chaumont
calvus (chauve) + montis (colline pointue), situé sur une des collines de la ceinture de Paris.
Le parc, construit à l'initiative d'Haussmann sur d'anciennes carrières de gypse, fut inauguré en 1867. Le lac, les cascades, la falaise, le rocher du belvédère et la grotte sont artificiels; l'eau est amenée du réservoir de Botzaris, lui-même alimenté par l'une des sources du Pré-Saint-Gervais.

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20° arrondissement

20°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860, situé sur une des collines de la ceinture de Paris.
Le réservoir de Ménilmontant, construit par Haussmann, reçoit et distribue les eaux de la Dhuis qui alimentent les quartiers hauts de Paris, de Charonne à Passy.
ruisseau de Ménilmontant
Issu des sources du Pré-Saint-Gervais et de Belleville, il traversait autrefois le pied de la colline de Ménilmontant et se déversait dans la Seine par ce qui est aujourd'hui le bassin de l'Arsenal. Canalisé dès le XIV° siècle pour servir d'égout, il suivit désormais après le canal Saint-Martin, qui prit au boulevard Richard-Lenoir son ancien cours, un ancien bras de la Seine qui traversait le nord du Marais. Il remontait vers la place de la République, où il alimentait le Château d'Eau du 10° arrondissement et devenait alors souterrain. Il passait le long de l'abbaye Saint-Martin-des-Champs, traversait le faubourg Montmartre sous la rue de Provence, passait sous l'Opéra, et se jetait dans la Seine au pied du Trocadéro, alimentant le bassin de la fontaine. Sa branche secondaire se jetait dans la Seine au niveau de l'église Saint-Paul.
20°
L'un des anciens villages périphériques de Paris, absorbé le 1er janvier 1860.
20°
La Rapée, ancien écart de Bercy, a été absorbé avec lui en 1860.
20°
Comme le Pré-Saint-Gervais, Montreuil, village périphérique, a été partiellement absorbé par Paris le 1er janvier 1860.
20°
Créé en 1804, il doit son nom au père jésuite confesseur de Louis XIV qui y avait une propriété.

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         Seine-et-Marne

77
ana (marais)
77
la Baudine
vient de balma (grotte)
atelier de potiers gallo-romain
77
aln (aulne)
77
Béton-Bazoches
Bazoches vient de basilica (grand édifice public gallo-romain à destination religieuse ou civile)
77
Bray-sur-Seine
braco (terre humide et fertile)
77
Briga, forteresse des Meldi, de briga (forteresse).
La ville actuelle fut créée ou agrandie au X° siècle par Robert, comte de Dreux.
77
broccia (taillis épineux)
77
bu (bois) + -icos (diminutif)
77
bu (forêt) + ser (montagne allongée)
77
Bussy-Saint-Georges
bu (bois) + yd (lieu habité)
77
Cannes-Ecluse
kan (colline)
villa gallo-romaine
Les Bagneaux
atelier de potiers gallo-romain
77
cern (cernage, défrichement circulaire dans un bois de résineux)
77
Calagum, village gaulois, atelier de potiers gallo-romain
Présence templière au lieu-dit le Temple
77
d'un nom de personne gauloise Carnos + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)
Présence templière
77
vicus et castrum gallo-romains, à la frontière entre Meldes et Senons.
Le vicus était situé à l'intersection de la route allant de Lyon à Boulogne et d'une voie venant de Montereau.
Elle est citée sur la Table de Peutinger sous le nom de Rigobriga, de rix (roi) + briga (forteresse). Elle s'est ensuite appelée Castrum Blodoald, du nom de l'un de ses propriétaires germains.
Après les invasions barbares, les habitants se sont réfugiés à Provins.
les Orbies
emplacement du vicus routier, de urbs (ville, mot latin)
77
Vellaudunum, ville des Sénons.
Elle fut prise par Jules César au début de la campagne de 52.
La maison dite de la Barre est une maison templière
chemin de César
portion de la voie romaine qui allait de Sens à Orléans
77
village gaulois
77
cleta (palissade)
77
comb (vallée sèche) + ialos (clairière cultivée)
77
Condate, ville gauloise, sur l'Yerres
77
cons (assemblée locale)
77
cond (confluent)
77
Castrum Colombarium, nom inventé par Jules César et attribué à un marché agricole gaulois qui existait déjà à l'époque, l'une des grandes villes de la Brie.
Elle est citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant d'Auxerre à Beauvais.
Présence templière
77
duro (colline fortifiée, oppidum) + mello (hauteur, plateau)
Présence templière
77
atelier de potiers gallo-romain
77
atelier de potiers gallo-romain à la fontaine Haury
77
village gaulois
77
fler (défense faite de haies épineuses) ou d'un nom de personne Florus
77
Elle doit son nom à une source dédiée à Belenos.
forêt de Fontainebleau
Elle recouvre un massif calcaire unique en Ile-de-France.
La forêt, pillée pendant des siècles, sans entretien, fit l'objet de soins particuliers de la part de Colbert afin de la repeupler.
77
fracta (assemblage de pièces de bois en forme de pieux, croisées et formant faîtage)
77
rosa (terrain défriché pour abriter un village de travailleurs agricoles) + mes (maison)
77
village gaulois, atelier de potiers gallo-romain
77
Divodurum, ville religieuse, de devos (divin) + duro (colline fortifiée, oppidum)
Présence templière
77
Jouy-le-Châtel
Jupiter Jovis (dieu romain)
77
Jouy-sur-Morin
Jupiter Jovis (dieu romain)
Villebourguignon
village de mercenaires burgondes installés là en auxiliaires pour défendre la route traversant la forêt de Jouy.
77
lanon (vue sur une plaine) + yd (lieu habité)
Présence templière
77
Limeil-Brévannes
lima (limon, boue) + ialos (clairière cultivée)
77
limo (orme)
77
de glisa (argile, terre glaise), atelier de potiers gallo-romain
77
Lizy-sur-Ourcq
Ocquerre
atelier de potiers gallo-romain
77
Lorrez-le-Bocage
lautron (thermes)
77
atelier de potiers gallo-romain
77
village gaulois
77
maro (grand) + ialos (clairière)
77
marga (argile)
77
marga (argile)
77
maro (grand) + ialos (clairière); il y en a 2.
77
Iatinum, oppidum et capitale des Meldes, ville gallo-romaine, sur la Marne, au croisement de la route de Troyes à Senlis (actuelle N330) et de Paris à Châlons (actuelle N3).
Elle est citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant d'Auxerre à Beauvais sous le nom de Sixtinum Meldi.
Elle fut le siège à partir du IV° siècle de l'évêché de Meldensis.
A la mort du roi Chilpéric, au VI° siècle, elle s'allia à l'Austrasie contre la Neustrie.
L'existence d'un temple à Janus est signalé par plusieurs auteurs.
rue Saint-Faron
restes d'un des aqueducs qui menait l'eau à Lutèce; c'est également là que se trouvaient les thermes.
La Bauve
édifice cultuel carré de 130m de côté; nécropole
77
Metlosedum ou Melodunum, ville commerçante des Meldi, de mello (hauteur, plateau) + duno (ville), oppidum gaulois, au croisement de la route de Sens à Meaux (actuelle N36) et celle de Paris à Montereau (actuelle N105).
Elle est citée dans l'itinéraire d'Antonin sous le nom de Meloduno ou de Mecleto et la table de Peutinger sous le nom de Meteglio comme station sur la voie romaine allant de Châlon à Boulogne. selon la recopie, sur un itinéraire allant de Paris à Troyes.
C'est là que Labienus, lieutenant de Jules César, aurait franchi la Seine pour gagner Lutèce en construisant des ponts de bois décrits dans la "Guerre des Gaules".
Un temple à Mercure, signalé par plusieurs auteurs, a été trouvé à l'ouest de l'île de la Seine où se trouvaient les sanctuaires.
Cinq ateliers de potiers gallo-romains y ont été trouvés.
le Mée
vient de mes (maison)
77
mené (maison de famille du chef)
77
Condate, de cond (confluent), sur la Seine et l'Yonne.
Elle est citée dans l'itinéraire d'Antonin et sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Châlon à Boulogne..
Elle doit son nom actuel à un monastère du VI° siècle.
atelier de potiers gallo-romain
77
nanto (vallée creuse avec rivière) + ialos (clairière cultivée)
77
nanto (vallée creuse avec rivière) + ialos (clairière)
Présence templière
77
nanto (vallée creuse avec rivière) + ialos (clairière cultivée)
77
Nemausos (dieu gaulois, de nemeton, bois sacré), puis Nemoracum après la conquête romaine, ville du Gâtinais français.
77
novio (nouveau) + ritus (gué)
77
novio (nouveau) + magos (marché agricole)
Une enceinte à fossé a été trouvée
On a également trouvé au lieu-dit les Hauts de Nachères des fonds de maisons de type cabanes
77
olca (terre labourable)
77
Plessis-Feu-Aussoux (Le)
ples (clôture de branches entrelacées dans des haies)
Le Feu tire vraisemblablement son nom d'un hêtre remarquable, de fagus (hêtre)
77
Plessis-Placy (Le)
ples (clôture de branches entrelacées dans des haies)
77
Plessy-L'Evêque (Le)
ples (clôture de branches entrelacées dans des haies)
77
penis (sommet en forme de tête).
Le redoublement du mot indique un pluriel.
77
Emplacement possible de Riobe de la table de Peutinger sur la voie romaine allant de Châlon à Boulogne.
Présence templière
77
ritus (gué) + ialos (clairière cultivée)
77
ritus (gué) + ialos (clairière)
77
villa gallo-romaine, atelier de potiers gallo-romain au Pré-aux-Comtes
* Cf. saints
77
atelier de potiers gallo-romain au lieu-dit "les Terres-Noires" qui ont cette couleur à cause des résidus des fours
* Cf. saints
77
Mars (dieu romain)
* Cf. saints
77
mora (marécage)
* Cf. saints
77
som (tranquille)
atelier de potiers gallo-romain
77
oppidum des Meldi dominant une boucle de la Seine
77
Deux menhirs dont l'un, de 4 m de haut, porte le nom de Pierre de Cornoy, de corn (pointe).
77
Le nom de lieu, d'origine médiévale, cache un ancien lieu de culte à Taranis.
77
tosca (taillis au milieu de défrichements)
77
de vern (aulne), village gaulois
77
vendo (blanc)
77
vern (aulne)
77
Villenauxe-la-Petite
Enceinte quadrangulaire à triple enceinte, découverte grâce à la photographie aérienne.
77
villa (domaine rural gallo-romain) + rosa (terrain défriché pour abriter un village de travailleurs agricoles)
77
Villiers-en-Bière
de villare (domaine rural gallo-romain, nom idiquant une création tardive).
L'immense forêt de Bière ou Bierre a été peu à peu défrichée pour cultiver; elle englobait la totalité de la forêt de Fontainebleau.
77
braco (terre humide et fertile), plateau fertile du sud-est de Paris, prolongement à l'ouest des plateaux champenois.

         Yvelines

78
C'est une vaste forêt de massif qui a donné son nom au département.
78
Agelum, nom gaulois romanisé, de aï (taillis, haies) + id (habitation) ou du nom de dieu Esus.
78
aln (aulne)
78
altus (haut) + ialos (clairière)
78
altus (élevé) + ialos (clairière cultivée)
78
atelier de potiers gallo-romain à la mare Boinville
78
Boissières-Ecoles
village gaulois, de bu (bois)
Les Noues
atelier de potiers gallo-romain, vient de noa (vallon encaissé dont le fond est un étang) ou naud (terre humide); les deux mots ont la même racine.
78
bona (rempart)
78
brogilo (bois servant de réserve de chasse au chef de village)
78
Celle-Saint-Cloud (la)
cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire)
78
Cernay-la-Ville
cern (cernage, défrichement circulaire dans un bois de résineux)
78
cambo (courbe d'une rivière) + ritus (gué)
78
Cattavos, ville gauloise
78
chal (pente ou creux abrité du vent)
78
Chesnay (Le)
cassanea (chênaie)
78
Claye-Souilly
cleta (palissade)
78
cond (confluent)
78
Conflans-Sainte-Honorine
Condate, de cond (confluent), sur la Seine et l'Oise.
La sainte honorée à Conflans est une normande de l'époque gallo-romaine martyrisée en ce lieu.
La butte de Conflans portait le nom de Montjoie, de Jovis (Jupiter Jovien, dieu romain). Ce fut le nom du fief jusqu'au XIII° siècle au moins.
78
krav (cailloutis)
78
Dammartin-en-Serve
dom (seigneur, saint) + Martin, nom indiquant une christianisation de l'époque mérovingienne.
La forêt de Serve, autrefois appelée Desserve ou Désoeuvre, de Diana Silva (forêt de Diane), n'existe pratiquement plus.
78
Spedona, ville gallo-romaine, vient de Epona, déesse des chevaux
La ville était située sur la barre sablonneuse du bord de la Seine à son confluent avec la Mauldre, plus une quarantaine de sites isolés, fermes ou villae.
Elle était située en territoire carnute, à la limite des territoires des Aulerques Eburovices, des Véliocasses et des Parisis.
atelier de potiers gallo-romain au lieu-dit "la Petite Plâtrière"
Présence templière au lieu-dit des Temples
78
de figulus (potier, mot latin), atelier de potiers gallo-romain
78
uxello (élevé)
78
Jouars-Pontchartrain
Di(v)odurum, de devos (divin) + duro (colline fortifiée, oppidum)
Son nom est connu par l'itinéraire d'Antonin; c'est un vicus routier à temple situé à un carrefour de routes près de la ville de Pontchartrain. La route principale de ce carrefour est aujourd'hui la N12; la route secondaire rejoint par un gué Jouars, dont le nom viendrait de Jupiter Jovis.
78
Jouy-en-Josas
de Jupiter Jovis (dieu romain)
78
Jouy-Mauvoisin
de Jupiter Jovis (dieu romain)
78
village gaulois, près de l'oppidum de Port-Villez, aedificia indigène devenue villa gallo-romaine.
78
Mantes-la-Jolie
Medanta, de med (rivière), forme adjective
A Mantes, la Seine reçoit la Mante rive droite.
Philippe-Auguste y mourut en 1223.
Saccagée par les Anglais en 1346, elle avait été prise par Du Guesclin en 1264, reprise par les Anglais, puis française à nouveau seulement en 1449.
Son vignoble était réputé jusqu'au XVII° siècle au moins; Sully, ministre d'Henri IV, seigneur de Rosny, en était friand.
78
Mantes-la-Ville
med (rivière)
78
maro (grand) + ialos (clairière)
78
magos (plaine ou marché agricole) + duno (ville)
78
Mesnuls (Les)
menil (habitation d'un chef)
La Millière
petite villa gallo-romaine
78
de mediolanon (lieu sacré), village gaulois
A l'époque romaine, un oppidum appelé Locenius se trouvait entre le lieu-dit Thun et la berge de la Seine en un lieu nommé "la Rive". La voie romaine de Beauvais à Orléans passait à Locenius et traversait la Seine aux Mureaux avant de poursuivre vers Flins et Maule.
L'oppidum appartenait aux Carnutes auxquels les Romains reconnaissaient toute la rive gauche de la Seine au niveau des Yvelines actuelles.
78
macer (mur d'enceinte); ce mot vient de mes (maison)
78
Milon-la-Chapelle
Mediolano, nom d'un lieu de culte important
78
mor (maison) + villa (domaine rural gallo-romain)
78
de murus (mur défensif)
Un port fluvial existait aux Mureaux dès le premier siècle avant notre ère
78
Neauphle-le-Château
Probable emplacement de Divoduro, station citée dans l'itinéraire d'Antonin entre Evreux et Lutèce.
78
Pecq (Le)
Alpicum ou Appicum, de alba (colline de pâturage)
L'article a absorbé le a initial.
78
ples (clôture de branches entrelacées dans des haies)
78
podium (motte, vient de pic, sommet pointu) + yd (lieu habité)
78
villa gallo-romaine à grand jardin, dont les vestiges sont connus et décrits depuis 1849, au lieu-dit "les Châtelliers"
78
oppidum gaulois
Cf. Limetz-Villez
78
Ramboialo, d'un anthroponyme germain Rambo + ialos (clairière cultivée)
78
Ville natale de Sully, ministre d'Henri IV.
78
lanon (vue sur une plaine)
* Cf. saints
La vaste forêt de Laye (Ledia Silva) a été démantelée pour laisser l'urbanisation s'étendre; ce quien reste forme aujourd'hui la forêt de Saint-Germain.
95
Saint-Martin-du-Tertre
lanon (vue sur une plaine)
78
atelier de potiers gallo-romain
* Cf. saints
78
salix (saule)
78
septum (enceinte)
78
til (tilleul)
78
Toussus-le-Noble
tosca (taillis au milieu de défrichements, désigne généralement des bocages anciens)
78
vern (aulne)
78
vern (aulne)
78
vero (élevé)
78
vern (aulne)
78
La ville a été créée sous le Second Empire

         Essonne

91
arp (alpage).
La seigneurie a été transférée du Cantal en 1720.
la Châtre
Le château annoncé par le nom est une maison templière
91
Attegia, de attegia (cabane, souvent couverte de roseaux).
Mons-sur-Orge, de montis (colline pointue), d'origine plus récente, a été rattaché à Athis en 1817.
91
anthroponyme Auguste + duno (ville des artisans)
91
Présence d'une chapelle des Templiers
91
vern (aulne)
91
bebros (castor)
91
Brittenacus, nom de domaine carolingien, d'un anthroponyme Britto, désignant une personne d'origine gallo ou bretonne
Cf. Brétigny
91
Breux-Jouy
braco (terre humide et fertile) + Jupiter Jovis (dieu romain)
91
braco (terre humide et fertile)
91
brucaria (bruyère)
91
cern (cernage, défrichement circulaire dans un bois de résineux)
91
cam (chemin) + rand (frontière)
91
oppidum gaulois,
L'oppidum se trouve sur une butte de sable qui a été peu à peu surexploitée et détruite, appelée aujourd'hui la Butte Chaumont
91
canto (flanc de colline, pris au sens de contrée) + olca (terre labourable)
91
Corboialo, d'un anthroponyme Corbos (le corbeau) + ialos (clairière), et Exona
91
croso (trou, vallon profond) + onna (source)
91
atelier de potiers gallo-romain
91
Epinay-sous-Sénart
spina (haie d'épines)
91
Epinay-sur-Orge
spina (haie d'épines)
91
Salioclita, station sur la voie romaine allant d'Orléans à Paris, citée sur l'itinéraire d'Antonin.
Commanderie templière au lieu-dit le Temple
91
fler (défense faite de haies épineuses) ou d'un nom de personne Florus
91
Gif-sur-Yvette
aedificia indigène, c'est-à-dire l'équivalent gaulois de la villa agricole romaine.
91
limo (orme)
91
novio (nouveau) + magos (plaine ou marché agricole)
Présence templière
91
maro (grand) + ialos (clairière) 91
91
mené (maison de famille du chef)
91
aedificia indigène, c'est-à-dire l'équivalent gaulois de la villa agricole romaine
91
montis (colline pointue) + herr (seigneur germanique)
La motte qui porte le château porte également des traces de structures enfouies de l'antiquité.
Restes d'un camp romain au lieu dit place de la Souche.
91
Plessis-Pâté (Le)
ples (clôture de branches entrelacées dans des haies)
91
Plessis-Saint-Benoist (Le)
ples (clôture de branches entrelacées dans des haies)
91
Ris-Orangis
rico (sillon)
Présence templière
91
atelier de potiers gallo-romain
* Cf. saints
Saint-Evroult
atelier de potiers gallo-romain
91
Saint-Cyr-la-Rivière
aedificia indigène, c'est-à-dire l'équivalent gaulois de la villa agricole romaine
91
salix (saule)
91
varenna (garenne)
91
vallis (vallée) + Alains ou Alamans (peuple germain)
Désigne une colonie franque ou alémanique concentrée dans une vallée en plein milieu du territoire gallo-romain; il y avait plusieurs colonies de ce type en Hurepoix.

Le vallon en question est très visible sur cette carte de 1907.
Présence templière
91
villa gallo-romaine
91
Les sources sont captées depuis l'antiquité et servent de bassin d'alimentation à l'un des aqueducs qui menait l'eau à Lutèce.
91
de herr (seigneur germanique) + pic (sommet pointu), pays de plateaux séparant la Beauce de la Brie.

         Hauts-de-Seine

92
Antoniacum, de Antonius (nom de personne romaine) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)
92
agin (rocher, hauteur)
92
altus (élevé) + ialos (clairière cultivée)
92
Aquae Convenarum, ville d'eaux gallo-romaine
Les habitants s'appellent les Balnéolais.
92
bec (pointe d'un confluent, le lieu où les eaux se mêlent)
92
Boulogne-Billancourt
bona (rempart) pour Boulogne; bu (bois) + ialos (clairière cultivée) + curtius (ferme fortifiée ou close) pour Billancourt
92
cal (rocher) + martyrum (lieu de supplice)
92
clipia (bouclier)
92
Garenne-Colombes (La)
varenna (garenne, parc à gibier)
92
mediolanon (lieu sacré, souvent sur un plateau)
L'oppidum de Meudon, dont on est certain de l'existence et de l'emplacement, n'est plus visible.
92
Nemetoduro ou Nemptodurum, de nemeton (clairière ou bois sacré) + duro (colline fortifiée, oppidum)
92
novio (nouveau) + ialos (clairière)
92
Plessis-Robinson (Le)
ples (clôture de branches entrelacées dans des haies)
92
Rueil-Malmaison
Ritoialo ou Riola, de ri (ruisseau) ou ritus (gué) + ialos (clairière cultivée)
92
Noviomagos, puis Novigentum, puis Nogent, de novio (nouveau) + magos (marché agricole), lieu du tombeau de Saint Clodoald (mort au VI° siècle), petit-fils de Clovis.
92
Apud Cellas au début du XII° siècle, puis Ceaux, vient de cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire)
92
Savara, de sav (rivière tranquille)

         Seine-Saint-Denis

93
aln (aulne)
93
Aquae (Calidae ?), ville d'eaux gallo-romaine
93
bun (petite colline arrondie)
La forêt de Bondy était au Moyen-Age un vrai repaire de coupe-jarret
93
Clichy-sous-Bois
Clipiacum, de clipia (bouclier).
A Clipiacum se trouvait une fabrique d'armes.
Présence templière
93
spina (haie d'épines)
93
Une ferme près de Gonesse porte le nom de Quiquengrogne.
93
novio (nouveau) + ialos (clairière)
93
petra (pierre) + fitta (borne faite d'une pierre fichée)
93
Raincy (Le)
rens (habitation au coeur d'un bois)
93
Catulliacum, vicus routier sur la chaussée Jules-César qui relie Paris à Saint-Clair-sur-Epte (actuelle N14), lieu qui fut choisi pour enterrer le saint, car il existait certainement déjà un lieu de culte important.
Au Moyen-Age, la grande foire du Lendit (du latin inductus, là où l'on est conduit et où l'on se rencontre) se tenait dans la plaine de Saint-Denis.
Présence templière
93
sav (petite rivière)
93
Tremblay-en-France et
Tremblay-Vieux-Pays
Tremolito, mentionnée au VII° siècle, de tremuletus (tremble), autrefois Tremblay-lès-Gonnesse.
93
ensemble des plaines du nord et du nord-est de Paris. Une partie fut détachée de la Picardie sous Louis XI pour agrandir l'apanage royal.

         Val-de-Marne

94
Arcoialum puis Juliani Arcus, de arx (sommet arrondi) + ialos (clairière cultivée), habité à l'époque gallo-romaine par la famille Julienne.
L'aqueduc d'Arcueil, ouvrage gallo-romain dont on peut encore voir des piles et des éléments dans la vallée de la Bièvre, amenait l'eau des sources de Rungis et de Wissous ainsi que de la Vanne à Paris. A partir de 1612, Marie de Médicis fit construire un nouvel aqueduc pour alimenter le nouveau jardin du Luxembourg. Après 1870, l'ingénieur Belgrand fit construire un troisième ouvrage pour diriger vers Paris les eaux de la Vanne.
Les carrières de pierre, très actives entre le XVII° et le XIX° siècle, ont été peu à peu transformées en champignonnières.
94
d'un anthroponyme Bonos + ialos (clairière), village gallo-romain, siège d'une villa royale mérovingienne.
94
Bry-sur-Marne
Le sit est occupé depuis l'époque du Bronze au moins.
94
La commune n'existe que depuis 1923, date à laquelle elle a été détachée d'Arcueil.
94
Campiniacum, nom d'une terre d'abbaye. Le site est occupé au moins depuis le néolithique.
94
Charenton-le-Pont
autrefois Conflans, de cond (confluent); son nom actuel reprend le nom gallo-romain, et vient d'un nom de personne gauloise Carentos + magos (plaine ou marché agricole).
Le pont est déjà mentionné au VII° siècle.
La ville moderne est formée en réalité de la réunion de quatre agglomérations autrefois distinctes: Bourg-du-Pont, juste au débouché du pont, les Carrières, le long de la Marne, Conflans, au confluent de la Marne et de la Seine, et Bercy, rattaché à Paris en 1860 avec son écart la Rapée.
Un moulin sur la Marne peint par Boucher portait le nom de Quiquengrogne.
94
atelier de potiers gallo-romain
94
crista (crête)
94
d'un anthroponyme gaulois Cristos + ialos (clairière cultivée)
94
de fraxinus (frêne), village qui n'est pas attesté avant le XII° siècle.
Les prisons sont construites à Fresnes entre 1875 et 1895, modifiant considérablement l'économie et la physionomie de la ville.
94
de gentilice (colonie agricole formée d'une famille d'étrangers après les invasions barbares), sur la Bièvre.
Des carrières y étaient exploitées sur le plateau dès le XIII° siècle.
94
Hay-les-Roses (L')
atelier de potiers gallo-romain, fabrique d'amphores
94
Joinville-le-Pont
Commune créée en 1831. Le pont est celui de Saint-Maur.
94
Kremlin-Bicêtre (le)
Elle a été détachée de Gentilly à la fin du XIX° siècle.
94
Limeil-Brévannes
Ce sont deux villages distincts, Limeil sur le plateau, Brévannes dans la plaine.
94
Mandres-les-Roses
Mandres est un village agricole fondé vraisemblablement à la fin du XI° ou au tout début du XII° siècle pour exploiter des terres d'abbayes.
Le vignoble a été implanté par les Bourguignons, adversaires des Armagnacs, qui occupèrent le village entre 1421 et 1430. Il a disparu, victime du phylloxera, au début du XX° siècle.
94
maro (grand) + ialos (clairière)
94
Ambitella, ville gallo-romaine, de amba (petite rivière) + -icos (suffixe diminutif), puis Amboile, nom que porte encore le village à l'époque moderne.
Le nom du village devient celui de sa famille seigneuriale en 1758.
94
vient de renos (couler). Le nom de Rungis apparaît au XII° siècle dans une charte.
Les sources de Rungis alimentaient les thermes de Cluny par l'aqueduc d'Arcueil. Il reste des aménagements de cette époque un bassin de captation appelé Carré des eaux. Il existe également un aqueduc du XVII° siècle, appelé aqueduc Médicis.
94
Elle doit son nom à un abbé breton vivant au VI° siècle, Maudé, dont les reliques furent transportés à Vincennes au X° siècle. Pour les abriter, on construisit un prieuré autour duquel s'établit un nouveau village.
Les fortifications construites autour de Paris en 1840 séparent les quartiers de Picpus et Bel-Air du reste de Saint-Mandé. Ils sont finalement rattachés à Paris en 1860. En 1929, la zone non construite au pied des fortifications est à son tour rattachée à Paris.
94
de mora (marécage)
* Cf. saints
94
mora (marécage)
94
Theodasium, villa mérovingienne construite à l'emplacement d'un village gallo-romain.
94
venna (vivier, étang de pêche)
94
Vilicena, nom d'un pavillon de chasse de Louis VII, père de Philippe-Auguste, qui agrandit le logis, ceint la parcelle de chasse et construit une chapelle.
Résidence favorite de Louis IX (Saint-Louis) qui y rendait la justice sous un chêne de la forêt après une messe en plein air, selon son chroniqueur Joinville.
Le donjon, prison d'Etat de 1484 à 1784, a été construit par Charles V en même temps que l'enceinte du château-fort des Valois et ses neuf tours.
Mazarin et l'architecte le Vau construisent de nouveaux pavillons, un arc de triomphe et les deux portiques de la cour d'honneur, et aménagent le bois en parc à la française jusqu'à la Marne. Mazarin meurt d'ailleurs au château en 1661.
Pissotte
L'ancien nom de la paroisse est dû aux nombreux rûs qui parcourent le bois.

         Val-d'Oise

95
argento (argent) + ialos (clairière cultivée)
95
attegia (cabane, souvent couverte de roseaux)
95
vern (aulne)
95
vicus gallo-romain
Présence templière
Trou du Diable (ou d'Enfer)
atelier de potiers gallo-romain
95
bol (bouleau)
95
bol (bouleau)
95
anthroponyme Bonos + ialos (clairière)
95
braco (terre humide et fertile) + locus (lieu habité)
95
brucaria (bruyère)
95
Cf. Pontoise.
95
Présence d'un oppidum fouillé dès 1889 où l'on a retrouvé des outils du néolithique.
95
vient de cond (confluent) + curtius (ferme fortifiée ou close), situé au lieu-dit "les Coudraies", vicus routier situé sur la chaussée Brunehaut.
95
corma (sorbier) + ialos (clairière)
95
Encore appelée Court-Demanche ou Courte-Manche au XV° siècle, des textes indiquent la présence d'un temple à Apollon sur le sommet de la colline. Celle-ci se trouvait à mi-chemin entre deux autres collines portant également des temples, Montmartre, portant un temple à Mercure et Montjavoult, portant un temple à à Jupiter Jovien.
L'église est d'ailleurs dédiée à Saint-Martin qui rappelle le culte à Mercure ou Mars. Un nouveau quartier porte le nom de Sainte-Apolline, qui rappelle le nom d'Apollon, à l'emplacement d'un ancien carrefour indiqué sur la carte de Cassini.
95
Deuil-la-Barre
Divoialum, de divos (sacré) + ialos (clairière cultivée)
95
village gaulois dont on retrouve plusieurs niveaux d'occupation jusqu'à l'époque moderne, sur la chaussée Brunehaut.
La Poulaine
villa gallo-romaine
Vallangoujard
villa gallo-romaine au lieu-dit "la Garenne"
95
Francs (peuple) + villa (domaine rural gallo-romain)
95
Culte des fontaines à la fontaine Saint-Clair
95
sanctuaire gallo-romain
Vaux de la Celle
Le lieu-dit où a été découvert le sanctuaire garde le nom des cellae des deux temples
95
Gadancourt
petite villa gallo-romaine, au lieu-dit des "Terres-Noires"
95
atelier de potiers gallo-romain au lieu-dit "Connebot"
95
Jouy-le-Moutier
Jupiter Jovis (dieu romain)
95
Emplacement possible de Petromantalum, importante station sur la voie romaine allant de Châlon à Boulogne, citée dans l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger.
95
maro (grand) + ialos (clairière)
95
Mesnil-Aubry
mené (maison de famille du chef)
Bois Bouchard
restes d'un aedificia indigène, c'est-à-dire l'équivalent gaulois de la villa agricole romaine, devenu villa après la conquête romaine
95
anthroponyme Moso + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)
95
novio (nouveau) + ialos (clairière)
95
Plessis-Gassot (Le)
ples (clôture de branches entrelacées dans des haies)
95
Plessis-Luzarches (Le)
ples (clôture de branches entrelacées dans des haies)
95
Briva Isarae, ville gallo-romaine, de briva (pont) sur l'Oise, puis Pons Isarae; elle est citée sous le premier nom dans l'itinéraire d'Antonin.
Sur la table de Peutinger, elle est citée comme station sur la voie romaine allant de Châlon à Boulogne sous le nom erronné de Bruussara qui est une contraction due à une erreur de recopie de Briva Isara.
Ancienne capitale du Vexin français, la ville était fortifiée par une enceinte à huit tours qui se prolongeait par le pont, lui-même fortifié, et entourée de fossés et d'un étang alimentés par la Viosne au moment du siège qu'en fit le roi Charles VII afin de la reprendre aux Anglais de Talbot.
95
Le traité de Saint-Clair-sur-Epte est l'acte fondateur du duché de Normandie: par celui-ci, en 911, le roi Charles le Simple concédait au chef viking Hrólfr (Rollon) la terre chrétienne de Normandie (la Haute Normandie actuelle) à la double condition de protéger la vallée de la Seine, c'est-à-dire Paris, des incursions vikings, et de se convertir au christianisme.
95
atelier de potiers gallo-romain
* Cf. saints
95
locus (lieu habité)
* Cf. saints
95
Saint-Martin-du-Tertre
forêt de Carnelle
Le nom de la Pierre Turquaise se rapporte à une légende de géants turcs ramenée des Croisades.
95
Saint-Ouen-l'Aumône
Ville ouverte, non close, établie à l'extrêmité du pont de l'Oise sur la voie allant de Paris à Boulogne, du côté opposé au péage, elle abritait au XVIII° siècle de nombreuses auberges en raison de cette situation particulière.
Maubuisson
ancienne abbaye détruite à la Révolution, au bord de l'Oise
95
très belle église du XII° siècle
95
oppidum gaulois
Le camp de César est en réalité cet oppidum, en éperon barré défendu sur le seul côté dépourvu de défenses naturelles par un système double à fossés et talus.
95
de til (tilleul), village gaulois au lieu-dit "la Vieille Baune"
95
vient de vis (vallée creuse), comme la Viosne sur laquelle elle se trouve. L'ancienne graphie de Uus s'est transformée en Ws puis en Us au cours des siècles.
95
Wy-dit-Joli-Village
de vicus (agglomération gallo-romaine non enceinte)
Culte des sources à la fontaine de la Rochette ou de Saint-Romain
95
Plateau du nord de Paris qui se confond en partie avec le pays de France.
95
Plateau du nord-ouest de Paris à cheval sur l'Ile-de-France et la Normandie, il tire son nom de celui de ses habitants gaulois, les Véliocasses. La partie se trouvant en Ile-de-France s'appelle Vexin Français; elle est séparée d Vexin normand par l'Epte.
A l'époque gallo-romaine, le plateau était habité par les Véliocasses.