Quelques origines de noms de lieux dans la rÉgion Centre 

ana (marais)

albus (blanc) + yd (lieu habité)

awa (eau) + ritus (gué), sur l'Yèvre.
La source sacrée de la Fromentine porte le nom de Fontaine de Jeux, qui vient de Jupiter Jovis (dieu romain).

anthroponyme gaulois Balbius + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme), nom d'un domaine rural gallo-romain

vicus cultuel gallo-romain, situé sur la petite source marécageuse de la Bondonne, lieu d'un important sanctuaire des sources.

restes d'un aqueduc romain qui alimentait Bourges

Avaricum, ville des Bituriges Cubi, du nom de sa rivière l'Auron, citée dans l'itinéraire d'Antonin. Le nom actuel de la ville vient de burg (forteresse).
C'était un oppidum palustre sur les rivières Yèvre, Auron, Voiselle, et deux ruisseaux.
Le site montre déjà des signes de grande richesse dès la période du Hallstatt.
A l'époque de la conquête romaine, le promontoire est couronné de fortifications avec fossés; César évoque dans la "Guerre des Gaules" des portes, un forum, des places et des rues; c'est selon lui la plus belle ville de Gaule. Les constructions à l'intérieur de la ville sont en bois, richement peintes; des installations métallurgiques et des fermes agricoles s'étendaient le long de l'Auron.
Avaric subit un premier siège de Jules César en 53 avant notre ère. C'est là que Vercingétorix révéla pour la première fois ses qualités exceptionnelles de chef. Il y fut vainqueur, mais les Bituriges refusèrent de laisser brûler leur riche ville, ce qui coûta fort cher aux armées gauloises l'année suivante, car Jules César put s'y approvisionner avant le siège d'Alesia.
En 52, Avaric subit un second siège lorsque Jules César remonta vers le nord. Les guerriers bituriges furent massacrés, puis les maisons et édifices furent pillés et ruinés.
La position de l'oppidum, sur un promontoire au milieu d'une presqu'île terminée par un isthme, au milieu de marais d'une grande étendue, empêcha Jules César de l'encercler par une circonvallation.
La ville a gardé ses remparts gallo-romains du IV° siècle. L'oppidum avait la forme d'une ellipse, toujours visible.
Siège à partir du III° siècle de l'évêché de Biturigensis.

Contrairement à la plupart des autres quartiers portant ce nom qui désignent généralement des lieux de supplice ou de justice, ici c'est un vrai personnage appelé Sulpice, premier évêque de Bourges, qui lui a donné son nom.
* Cf. saints

Il est construit sur les thermes romains de la rue Fernault, où se trouvent également les restes d'un aqueduc et de bassins.

ner (source jaillissante)

Il a été construit sur les restes du camp de Vercingetorix lors du premier siège de la ville.

brogilo (petit bois entouré d'un mur)

Brivas, de briva (pont)

A la Celle, une borne milliaire et d'autres débris routiers ont été découverts au XIX° siècle

bu (bois) + yd (lieu habité)

vient de cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire)

de Divona (déesse gauloise) christianisée, source guérisseuse

cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire)

Cambonum, de cambo (courbe d'une rivière)

Mediolanum, de mediolanon (plaine sacrée), lieu de culte des Bituriges, citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Clermont à Carhaix.

calma (hauteur dénudée)

coterico (pâturage mis en commun)

dubro (eau courante)

Derventum, de dervos (chêne) + clarus (clair), troisième grande cité des Bituriges.
Ville d'eau avec un sanctuaire à Mercure. L'eau des thermes ne provient pas d'une source locale, mais était amenée à la ville par aqueduc. Elle comprenait une enceinte carrée entourée de portiques dont les débris sont encore visibles, un théâtre de 78 m de diamètre dont la scène était parallèle au Cher, un temple et deux établissements thermaux dont l'un était précédé d'un portique de style corinthien.
C'est l'une des plus grandes ruines antiques de France, sur la rive droite du Cher. Elle était située sur la grande voie romaine de Neris à Bourges.

vient de crotta (monticule).
Sur un large plateau dominant le Cher, il était appelé aussi oppidum des Murettes. Probable forteresse gauloise, il a longtemps été pris pour un camp de Jules César.

Duno, vient de duno (oppidum, forteresse, colline fortifiée)

spina (haie d'épines) + fler (enclos de haies épineuses) + ialos (clairière cultivée).
Le redoublement du sens renforce l'indication, là aussi, d'une épine très ancienne.

Nogeomagus, déformation probable de Noviomagus, marché agricole gaulois puis vicus gallo-romain.
Source captée monumentale dédiée à Apollon et Sirona.

La motte d'Humbligny est un tumulus funéraire gaulois.

ivos (if)

Lavatum, vicus routier gallo-romain sur la voie allant de Clermont-Ferrand à Bourges par Neris. Il y a cinq sites gallo-romains différents au moins sur le territoire de la commune.

Solemniacus ou Solemnis villa, nom de domaine rural gallo-romain

Magdunum en 1012, de magos (plaine ou marché agricole) + duno (ville), sur l'Yèvre

ner (source jaillissante)

novio (nouveau) + ialos (clairière) +

L'un des emplacements possibles de Novioduno, ville du fines (frontière) biturige, riche marché en raison de son péage, ville gauloise mentionnée par Jules César.
Parmi les autres emplacements possibles : Villatte.

vient de Divona (déesse gauloise); source captée à temple de type fanum

uxello (élevé) ou plutôt olca (terre labourée et cultivée)

ancienne abbaye fondée en 1080 par l'archevêque de Bourges Richard

rig (roi, homme riche) + magos (marché agricole)

vient du nom de la déesse gauloise Saucona, qui a également donné son nom à sa rivière, le Sagonin, qui y prend sa source au lieu-dit la Fontaine de la Sainte.

Ville occupée depuis la préhistoire, sur la voie romaine Clermont-Néris-Bourges.
Son nom actuel vient d'un monastère fondé par Saint Amand, disciple de Saint Colomban.

ancienne abbaye, fille de Cîteaux, elle doit son nom à un ancien lac desséché dont elle occupe l'emplacement.

Ernodurum, vicus routier gallo-romain de carrefour, sur la voie romaine allant de Bourges à Argentomagus, vient de duro (colline fortifiée, oppidum).
Station sur la voie romaine allant de Bordeaux à Autun elle est citée dans l'itinéraire d'Antonin.
En 780, Ambroise, évêque de Cahors, y mourut, d'où le nom de la ville.

Le carrefour proprement dit se trouvait à Saint-Hilaire, sur l'autre rive de l'Arnon.
Au lieu-dit le Champ Saint-Hilaire, on a d'ailleurs retrouvé de nombreuses stèles gallo-romaines, des blocs sculptés de motifs gaulois qui ont servi, au III° ou au IV° siècle, à la construction d'une basilique chrétienne aujourd'hui détruite.

Ici se trouvait le pont romain qui permettait à la levée de César de traverser le Cher.
Il a été restauré respectivement sous Henri IV et sous Louis XIII, mais il subsiste.

mora (marécage)
* Cf. saints

Gortona, de gorta (jardin enclos)

Sacrum Caesaris, ville biturige, créée peu après la mort de Jules César à sa gloire, selon une légende tenace mais peu crédible.

Tincollo puis Tinconium, grande ville gallo-romaine, station sur la voie romaine allant de Bordeaux à Autun, visible sur la Table de Peutinger, citée dans l'itinéraire d'Antonin.

tan (chêne)

tol (source)

tosca (taillis au milieu de défrichements)

de uxello (haut, élevé)
captage gallo-romain à la source pérenne de la Font Niviau, de niv (rivière)

vern (aulne)
piscine thermale aux Couillets

vern (aulne)

Virisione, ville gallo-romaine

L'un des emplacements possibles de Novioduno, ville du fines (frontière) biturige, riche marché en raison de son péage, ville gauloise mentionnée par Jules César.
Parmi les autres emplacements possibles : Neuvy-sur-Barangeon.

Son nom signifie région de Bourges et provient du nom de son évêché.

de bosc (bois, forêt clairsemée)), dernier rebord du Massif Central entrant dans le Berry, sur la rive gauche du Cher

Alauna (dieu gaulois)

aballo (pommier)

ana (marais)

Augustodunum, du nom de l'empereur Auguste + duno (ville des artisans)

altus (élevé) + ialos (clairière cultivée)

basilica (grand édifice public gallo-romain à destination religieuse ou civile)

bret (lieu fortifié, tortin)

braco (terre humide et fertile)

cern (cernage, défrichement circulaire dans un bois de résineux)

chal (pente ou creux abrité du vent)

Autricum (capitale des Carnutes), Mediolano (leur capitale religieuse), Carnuciduno (leur ville marchande), puis Carnutum, siège à partir du IV° siècle de l'évêché de Carnotensis.
Le nom d'Autricum vient d'Atura, nom gaulois de l'Eure + cum (forteresse).
S'y trouvait, bien avant la conquête, un important sanctuaire à Belisama, ce qui explique la présence de la cathédrale au milieu de la plaine de la Beauce, emplacement inhabituel pour un monument médiéval de cette importance, et qui explique aussi l'importance du culte de la Vierge.
Le mediolanon carnute, localisé aujourd'hui à Chartres ou à Châteaudun, était probablement le lieu de culte principal de toute la Gaule centrale.
Elle est citée sur la table de Peutinger sous le nom erronné de Mitricum, contraction de Mediolanum et d'Autricum.

Castelloduno ou Castrodunum, de castrum (forteresse) + duno (ville), grande ville religieuse carnute.
C'était également une place-forte protégeant un village d'artisans et de commerçants.
Le mediolanon carnute, localisé aujourd'hui à Chartres ou à Châteaudun, était probablement le lieu de culte principal de toute la Gaule centrale.

cleta (palissade)

comboros (barrage sur un confluent)

corma (sorbier)

krav (cailloutis)

Drogo, nom gaulois, puis Durocasses, puis Drocae, capitale et oppidum des Durocasses.
Elle est citée dans l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger sous le nom de Durocasis.

spina (haie d'épines)

vient de fagna (hêtre) plutôt que de finis (frontière de pagus gallo-romain) ou que de fanum (temple à colonnade).

aballo (pommier)

Jupiter Jovis (dieu romain)

lieu probable du grand temple des Carnutes.

lann (lande)

d'un nom de personne scandinave Hlodwulf signifiant "loup valeureux" + villa (domaine rural gallo-romain)

A Maintenon, Vauban commença la construction d'un aqueduc sur la jeune Eure pour approvisionner en eau les jardins de Versailles, mais, probablement faute d'un débit suffisant, l'ouvrage ne fut jamais achevé.

maro (grand) + bodica (friche)
Il existait déjà une agglomération à l'époque gauloise

Mars (dieu romain)

meta (borne)

mené (maison de famille du chef)

macer (mur d'enceinte)

mor (maison) + villa (domaine rural gallo-romain)

ner (source jaillissante)

novio (nouveau) + vicus (faubourg hors les murs ou ville non enclose)

Muriatiques, de "murro cinctus", entouré d'un mur

Noviomagus, de novio (nouveau) + magos (plaine ou marché agricole)

ri (ruisseau) + ialos (clairière cultivée)

mora (marécage)
* Cf. saints

mora (marécage)
* Cf. saints

seno (vieux) + nemeton (clairière ou bois sacré)

Theodomarum, nom d'origine mérovingienne

til (tilleul)

vern (aulne)

eburos (if)

Belsia, plaine fertile du sud du bassin parisien, l'un des greniers à blé de la France.
La Beauce est séparée du Perche par le Loir.

Vastinia, vient de vast (désert, terrain inculte)

région de Dreux, correspondant au coeur de l'ancien territoire des Durocasses.

ou Thimerais, son nom vient de la petite ville de Thimert; le Thymerais appartient géologiquement à la Normandie.

awa (eau) + rand (frontière), sur des étangs de crête entre le bassin de la Creuse et celui de l'Indre.

Alerta à l'époque gallo-romaine, vicus routier sur la route de Bourges à Argentomagus; Ardentia en 1095, probablement d'un patronyme latin Ardentius.
Elle est visible sous le nom de Alerca sur la Table Théodosienne. C'est là que la voie romaine de Bourges à Argenton passait l'Indre.

Argentomagus, argento (argent) + magos (marché agricole), ville sanctuaire, avec plusieurs temples, un théâtre construit au I° siècle avant notre ère, citée dans l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger comme carrefour et point de jonction de plusieurs voies romaines de première importance.
Le village de Saint-Marcel est construit en côteau sur les pentes de l'oppidum.
La fontaine d'Argentomagus était alimentée par un système d'arrivée d'eau par gravitation, et son bassin, de 20m², était bordé de maisons et de boutiques. Elle était consacrée à Minerve.

Source captée gallo-romaine dont le nom vient de noa (vallon encaissé dont le fond est un étang) ou naud (terre humide); les deux mots ont la même racine.
De nombreux objets trouvés dans la source permettent d'affirmer qu'elle est l'objet d'un culte aux eaux depuis au moins la période du Hallstatt.

Source captée gallo-romaine, pétrifiante

Son nom cache un lieu de culte à Apollon guérisseur

Source guérisseuse

Source guérisseuse

artos (ours) ou d'un patronyme latin Artonos, citée en 1212.

bol (bouleau)

thermes à aqueduc

basilica (grand édifice public gallo-romain à destination religieuse ou civile)

Vosagensis

ancien lieu de culte à Jupiter Jovis (dieu romain), dont la procession rappelle d'anciens cultes aux Matronae (déesses-mères).

Oblincum, de olb (blanc) + ink (rocher, caillou), sur la Creuse.

anthroponyme Bonos + ialos (clairière)

briga (forteresse)
La fontaine Notre-Dame de Vaudouan, source captée gauloise, coule dans le vallon de Diane dont elle porte le nom (de vallis + Diane).

briga (forteresse)

briva (pont)

Carobriva, pont sur le Cher, de briva (pont)

chal (pente ou creux abrité du vent)

canto (flanc de colline, pris au sens de contrée) + -isma (suffixe superlatif)

cassanea (chênaie) + ialos (clairière)

Château-Raoul, cité et nom médiévaux, du nom du château de Raoul le Large, seigneur de Déols, construit au X° siècle. La ville n'est pas antérieure.

Dolus puis Dolium, de dol (marécage) + ialos (clairière cultivée), ancienne capitale du Haut Berry.
Elle fut fondée ou agrandie par le sénateur romain Léocade. Dans l'église, on a retrouvé deux cryptes gallo-romaines et des fragments de cippes.

vient de font (fontaine); sources captées christianisées sous le nom de Sainte Catherine

Tausiriacum, colonie romaine

castra (camp fortifié, forteresses), ancien groupement de camps romains
D'abord village gaulois, puis garnison gallo-romaine, la ville s'est surtout développée au VIII° siècle grâce à la création d'une abbaye bénédictine. Une autre étymologie peut indiquer que l'abbaye était terre d'asile, d'où son nom, du mot latin carcerem.

Claudiomagos, d'un anthroponyme romain Claudius + magos (marché agricole)

dun (colline)

fler (enclos de haies épineuses)

gronna (lieu marécageux, champ de sources)

Onia

awa (torrent) + rand (frontière entre deux peuples ou deux pagus)

awa (torrent) + rand (frontière entre deux peuples ou deux pagus)

Exolidunum, de uxello (élevé) + duno (ville)

juris (hauteur boisée)

juris (hauteur boisée)

Gabatum
Il y avait là un important sanctuaire au dieu Sucellus, plus tard assimilé à Sylvain, et transformé par la suite en église Saint-Sylvain lors de la christianisation. Des restes de temple gaulois ont été découverts sous l'église lors de travaux.
Le nom actuel vient d'une léproserie construite au Moyen-Age, appelée Leprosum.

emplacement de Gabatum, de arena (sable, mot latin).

glisa (glaise)

glisa (terre glaise)
Présence d'une commanderie templière

d'un patronyme latin Olitius, avec aphérèse du o-, pris pour l'article au.
Cf. Pareds.

d'un patronyme latin Mallius

mora (marécage)

Au confluent de la Théols et du Liennet, se trouvent les restes d'un camp romain sur un éperon.
C'est au pied de cette motte que la voie romaine de Bourges à Argenton franchissait la Théols.

Sur l'autre rive de la Théols se trouvait un autre camp romain.

macer (mur d'enceinte); ce mot vient de mes (maison)

Mausonna villa, d'un patronyme latin adjectivé

motte + folia (feuillée)

site gallo-romain

ner (source jaillissante)

vestiges gallo-romains dont 57 amphores d'un mètre de haut chacune

novio (nouveau) + vicus (faubourg), cité en 1087.

Orcenna villa, d'un patronyme latin Orcios adjectivé, lui-même venant de orcos (porc)

Paludellum, ville gallo-romain, vient de pal (fortification gauloise faite de pieux fichés en terre) ou de palud (marais).

source captée à la Fontaine Carrelée

La fontaine Saint-Pierre était autrefois dédiée à Saint Greluchon, qui était sensé rendre les femmes fécondes par simulation de l'acte sexuel avec la statue aujourd'hui disparue du Saint.

ritus (gué) + ialos (clairière)

mora (marécage)
Fontaine captée à aqueduc dite de la Demoiselle
* Cf. saints

salix (saule)

til (tilleul)

varenna (garenne)

Vatinium, de vast (désert)
Le culte à Saint Clair est une survivance de traditions gauloises

villa (domaine agricole gallo-romain)

vern (aulne) plutôt que varenna (garenne) ville

vern (aulne)

Ambatia, puis Ambiacum, de amba (petite rivière). Cette rivière est la Masse, qui se jette dans la Loire à Amboise.
Au III° siècle, selon la légende, Saint Martin y renverse un temple en forme de pyramide. La forteresse est attestée en 496 lors de l'entrevue de Clovis et Alaric.
Les Templiers sont présents à Amboise par une grande Maison du Temple.

artos (ours)

attegia (cabane, souvent couverte de roseaux)

Balatedinis
Au hameau de l'Hospital, présence d'une commanderie templière

Berravus
Présence d'une commanderie templière

vient de bli (ruisseau)

braco (terre humide et fertile)

braco (terre humide et fertile)

Bricca

vient de briga (forteresse)

Briotreidis, de briga (forteresse)
Présence d'une commanderie templière; celle-ci a pu occuper un lieu plus anciennement fortifié.

Condate, de cond (confluent) + atte (cabane en planches), sur la Loire et la Vienne.
C'est là que mourut Saint Martin.

Ceratensis

cambo (courbe d'une rivière) + ritus (gué)

vient de cataneo (genévrier)

Caino, oppidum gaulois, puis castrum gallo-romain ou romain, sur un promontoire dominant la Vienne.
Le château, fait en réalité de trois châteaux bien distincts, a été construit à partir du X° siècle sur l'assiette de l'oppidum. Le château du Milieu occupe l'emplacement de la forteresse gallo-romaine; les fossés artificiels défensifs sont encore visibles. Le château du Coudray, à l'extrêmité ouest du promontoire, devait correspondre au sanctuaire de l'oppidum. Le château de Saint-Georges, sur la partie du promontoire qui se rattache au plateau, est plus récent.
Plusieurs voies la reliaient à Tours, à Saumur et à l'Ile-Bouchard.
Richard Coeur de Lion et Charles VII y résidèrent, ainsi qu Henri II d'Angleterre, qui y mourut.

maison de l'ordre des Templiers dans le hameau

Le nom est une déformation de Saint Mars, lui-même une contraction de Saint Médard
Au confluent de la Loire et du Cher, la Pile, haute tour gallo-romaine, servait probablement d'amer pour la navigation fluviale.

Cisomagos, avec développement du s en r

vient de corma (sorbier)

vient de krav (cailloutis)

vient de croso (creux)

Mediconnum

Dolus, vient de dol (marécage)

présence templière

Evina

Francs (peuple) + ialos (clairière cultivée)

uxello (élevé) + -isma (suffixe superlatif)

Le nom de la ville peut venir du nom d'un homme appelé Bouchard auquel appartenait l'île sur laquelle fut construite une pile du premier pont qui enjambait la Vienne; le nom peut également venir de la forme de la Vienne en cet endroit, de bocca (lit de rivière en tresse).
Présence templière

dolmen

vient de mora (marécage)

Icoranda, tout petit vicus routier gallo-romain sur la route bordant la Loire, de awa (torrent) + rand (frontière entre deux peuples ou deux pagus) entre le territoire des Turons et celui des Andecaves, séparés par le vallon de la Marche.

Gaudiaco, d'un anthroponyme Gaudius ou ancien lieu de culte à Jupiter Jovis

Alingavia, capitale des Alingaves, puis tout petit vicus routier gallo-romain sur la route bordant la Loire au débouché du vallon de la Roumer.
Les lieux sont certainement occupés depuis le moustérien.
Les lieux-dits "Les Grégossières", "Robichonnes", "Charçay", "Chemilly", "Les Liziers" (de liga, boue), "La Châtaigneraie", "La Mulotière", "Travaille-Coquin" et "Bois-sur-Ane" sont des vestiges d'habitats gaulois sur les meilleures terres cultivables.
La forteresse est attestée au V° siècle de notre ère.

vient de martyrium (lieu de supplice), nécropole gallo-romaine

castellum gallo-romain du III° siècle dont il reste de nombreux vestiges

limo (orme)

Leucis ou Locca, de leucos (blanc), ville gallo-romaine, au lieu-dit Contray
Monastère fondé au V° siècle par Saint Ours
Présence templière

uxello (élevé) avec agglutination de l'article

Mallius puis Malliacum, agglomération gauloise, puis tout petit vicus routier gallo-romain sur la route bordant la Loire, vient de l'anthroponyme gallo-romain Mallius + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme).
Elle s'est appelée Maillé jusqu'en 1619.
"Les Lapidaires" et "Bellevue" sont probablement situés aux deux extrêmités d'un cimetière gallo-romain.
"Villeronde" et "Les Arènes" par contre rappellent une tour construite pendant la guerre de Cent ans.
Le nom de "La Bardinière" vient de bort (maison isolée).

L'agglomération gallo-romaine se trouvait au prieuré de Saint-Venant; on y trouve également des morceaux d'un aqueduc dont restent 44 piles sur 90.
La bâtisse du prieuré a des fondations gallo-romaines, restes d'une grande villa (domaine rural gallo-romain).
Le château a probablement succédé à une forteresse gallo-romaine qui devait protéger la route.
Le peu Saint-Venant est le reste d'une motte (podium) portant un temple qui a été christianisé au IV° siècle.

port fluvial à l'embouchure de la Bresme dans la Loire, face à l'île Quiquengrogne.

Luciliacus, colonie romaine

Mantolomagos

Martiniacum, colonie romaine

Laudiacum Mons, colonie romaine, lieu où les vallées de la Loire et du Cher se rejoignent, à plus de trente kilomètres de leur confluent.

morar (maison seigneuriale en pierre)

Navicellis, de nava (vallée encaissée, ravin)

novio (nouveau) + ialos (clairière cultivée)

Nobiliacum

Nobiliacum

novio (nouveau) + ialos (clairière)

Noviovicus, de novio (nouveau) + vicus (faubourg hors les murs ou ville non enclose)

Novocastrum au Moyen-Age

garde la trace de la présence templière.

Orbaniaco, d'un nom de personne + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Le hameau garde la trace de la présence templière.

Paternacum

Prisciniacum

Rotomagus, de ratu (plateau fortifié, forteresse) + magos (plaine ou marché agricole)

Brixis

Ricolocus, nom certainement tardif, peut-être donné par dérision car le lieu était marécageux

Ventiacum, vient de vendo (brillant), ville gallo-romaine.
La ville s'appelait Vençay jusqu'au XIII° siècle, et prit à cette époque le nom du chanoine de la cathédrale de Cantorbery, venu se réfugier là après le meurtre de son évêque Thomas Beckett.

Brigogalus, de briga (forteresse)
Le nom actuel vient de Spanus, disciple de Saint Martin, martyrisé au hameau de Theillé

til (tilleul)

Le nom garde la trace de la présence templière

Arciacum, ville gallo-romaine, vient de arx (sommet arrondi)
Le nom vient de la présence en ce lieu des tombeaux de Sainte Brigitte et Sainte Maure, redécouverts au V° siècle.
Elle se trouve au centre d'un plateau peu élevé qui s'étend entre les vallées de l'Indre et de la Vienne.

Temello

Solonacum

tavos (paisible)

tan (chêne) + ialos (clairière cultivée)

Tornomagos

Altionos, capitale des Turons, nom gaulois, puis Caesaodunum (butte de César), pour les Romains, chef-lieu de la III° Lyonnaise, siège à partir du IV° siècle de l'évêché de Turonensis.
Elle est citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Saintes à Sens.
Située entre les cours du Cher et de la Loire, mais non à leur confluent, elle fut fortifiée au IV° siècle de notre ère. La ville avait alors la forme d'un carré d'environ 1km de côté.
L'importance de l'influence de Saint Martin dans la christianisation de toute la Gaule marque le véritable essor de la ville à la fin du IV° siècle, avec le pélerinage autour du tombeau du saint.
Un aqueduc souterrain amenait l'eau du Cher depuis Bléré.

La ville gauloise se trouvait sur les côteaux de Saint-Symphorien, sur la rive droite de la Loire.
A l'époque gallo-romaine, comme beaucoup d'autres, une ville neuve fut construite dans la plaine de la rive gauche, appelée Caesarodunum, en l'honneur de Jules César, et on incita les habitants indigènes de l'ancienne ville à s'y installer.
On peut encore suivre le tracé des remparts gallo-romains dans le plan de la vieille ville, car il reste de nombreux fragments de murs et de tours.

Le château, l'un des plus vastes du val de Loire, est l'un des modèles des dessinateurs des décors du film "la Belle au Bois Dormant" de Walt Disney.

varenna (garenne)

vern (aulne)
Présence templière àla Chastre aux Grolles

Vernadum, de vern (aulne)
Le monument appelé Palais de Pépin le Bref est en réalité gallo-romain ou mérovingien

Icioduro, au lieu-dit la Guérinière
L'église a été construite sur les restes d'un temple gallo-romainà Minerve

Son nom signifie région de Tours et provient du nom de son évêché.

Région d'étangs située entre la vallée de la Creuse et celle de l'Indre là où elles sont presque parallèles; son nom vient de braco (terre humide et fertile).
La vaste forêt de Brenne s'étendait autrefois sur le Berry et la Touraine.

Vastinia, vient de vast (désert, terrain inculte)

Petit plateau désertique au nord de Chinon

de arena (sable), au bord du Loir

vicus routier à temple situé sur la voie romaine allant de Tours à Paris là où elle franchissait le Loir par un gué puis un pont du I° siècle, vient de artos (ours).
L'église a été construite à l'emplacement du temple, et probablement avec ses pierres

Présence templière

anthroponyme Auguste + duno (ville des artisans)

eburos (if)

vient de bil (groupe d'arbres)

Blesum, de bleiz (loup) plutôt que bli (ruisseau).
Cette dernière étymologie est improbable, car la Loire ne peut pas être comparée à un ruisseau et elle ne reçoit aucun affluent au niveau de Blois.

de bol (bouleau); cette boulaie est un ensemble de plusieurs déversoirs aménagés entre le XVI° et le XX° siècle pour tenter de contenir les violentes crues de la Loire

de venna (étang de pêcherie, bassin à poissons)

villa gallo-romaine

de bort (maison isolée) ou bour (paysan)
Présence d'un moulin templier

vient de braco (terre humide et fertile)

vient de brogilo (petit bois entouré d'un mur)

vient de cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire)

Camboritu, vient de cambo (courbe d'une rivière) + ritus (gué) ou cana (cabane) + ritus (gué).
Le classement et la conservation du parc et de la forêt ont été mis en œuvre par Colbert.

vient de calma (hauteur dénudée)

vient de corma (sorbier)

vient de corma (sorbier)

vient de finis (frontière de pagus gallo-romain)

La tour de Grisset est un vestige d'une forteresse gallo-romaine du II° siècle.

Gabris, citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Clermont à Cherbourg.

Présence d'une grosse commanderie templière

motte avec agglutination de l'article + bebros (castor)

lann (lande)

Labrocensis, forteresse mérovingienne puis féodale

La forêt de Marchenoir est le plus grand morceau restant d'un seul tenant de ce qui reste de la vaste forêt qui formait autrefois le sud de la Beauce.
Au nord de cette forêt se trouvent les restes d'une ancienne voie romaine qui allait de Chartres à Vendôme et qu'on appelle voie de Jules César.
La forêt de Fréteval, qui lui fait face de l'autre côté du Loir, est elle aussi un reste de l'ancienne forêt de la Beauce.

Maroialo, de maro (grand) + ialos (clairière)

mediolanon (plaine sacrée) riv

Novioduno, novio (nouveau) + duno (ville), ville fortifiée des Bituriges.

novio (nouveau)

olca (terre labourable)

petra (pierre) + fitta (borne faite d'une pierre fichée)

ples (clôture de branches entrelacées dans des haies)

ples (clôture de branches entrelacées dans des haies)

sur le Cher

Calatonnus

Salera (nom latin de la rivière Sauldre) + briva (pont)

vient de cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire) et non de salix (saule)

Senaparia

Segimovicus

camp romain dit "camp de César"

Sodobriga, capitale religieuse et politique des Carnutes, et donc de fait capitale religieuse de la Gaule, puis ville gallo-romaine, sur la Tronne.

Turnacos

Thassiaca ou Tassiaca, ville gallo-romaine sur le Cher dont il reste les ruines d'un monument de type basilical et d'entrepôts d'un port fluvial là où la route longeait la rivière.
Elle se trouve sur la Table de Peutinger sous le nom de Tasciaca.

vient de truc (gouffre)
Les Caforts, caves fortifiées taillées dans le roc, ainsi que les habitations troglodytes du quartier Saint-Gabriel, ont une origine gauloise.

le nom du château-fort des comtes d'Anjou, démoli par Henri IV en 1590, vient de briga (forteresse) avec agglutination de l'article.

Vendocinum, de vendo (blanc) ou plutôt Vandales (peuple germain), sur de nombreux bras du Loir.
Il y eut successivement un oppidum gaulois, une forteresse gallo-romaine, puis un château féodal dont l'enceinte rectangulaire occupe la totalité de l'assiette de l'ancien oppidum.

de arena (sable), cité gallo-romaine située au confluent du Loir et de la Houzée, avec des thermes et des arènes du I° siècle de notre ère qui ont donné leur nom au village
La rivière Houzée faisait à Areines l'objet d'un culte des eaux depuis la nuit des temps.

vient de nava (vallée encaissée, ravin) + ialos (clairière cultivée); restes d'une villa gallo-romaine appelée Condita ou villa de Tourteline

La chapelle Sainte-Marthe, qui a christianisé un ancien lieu de culte aux Matrae (déesses-mères), recèle une source captée gallo-romaine. Les recettes païennes de guérison étaient encore utilisées au début du XX° siècle.
* Cf. saints
Présence templière

région argileuse et fortement marécageuse qui borde la rive gauche de la Loire.
Au cours du temps, l'homme a aidé le travail de l'eau en canalisant les ruisseaux, en aménageant les mares et les étangs, en construisant les digues et en drainant les cours d'eaux afin de les rendres salubres.

artos (ours)

aln (aulne)

awk (rivière)

Nécropole du néolithique à dolmens et tumulus.

basilica (grand édifice public gallo-romain à destination religieuse ou civile)

La tour dite de César, en réalité ruine d'un donjon du XI° siècle, a peut-être été construite sur l'emplacement d'une forteresse gauloise ou d'un camp romain.
Les habitants s'appellent les Balgenciens.

Présence d'une commanderie templière dans le hameau

vient de Belenos (dieu gaulois, l'une des identifications gauloises à Apollon).
La ville se trouve au bord d'une importante voie romaine qui allait d'Orléans à Sens et Troyes.

Autrefois Soisy ou Choisy-aux-Loges, elle tient son nom actuel de Bellegarde de Roger de Saint-Lary, duc de Bellegarde-Seurre en Bourgogne, qui y transféra son duché-pairie en 1646.

de bugnon (ruche)
Ville natale de Mirabeau, elle porte son nom depuis la Révolution.

bol (bouleau)

braco (terre humide et fertile)

Brivodurum, de briva (pont) + duro (colline fortifiée, oppidum), ville carnute.
Le nom indique la présence d'un des rares ponts sur la Loire, celle-ci se passant ordinairement en barque.
Elle est citée sur l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant d'Autun à Paris.

Il relie la Loire au Loing.
C'est le premier canal à double versant creusé en Europe. Commencé sous l'impulsion de Sully en 1604, il fut abandonné à la mort d'Henri IV et ne fut repris qu'en 1638 pour être terminé en 1642.

bu (bois) + yd (lieu habité)
Présence templière

bu (bois) + yd (lieu habité)

bu (forêt) + ser (montagne allongée)

vient de cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire)

cern (cernage, défrichement circulaire dans un bois de résineux)

Elle doit son nom à un château que fit construire Rainard, comte de Sens, au X° siècle.

cumulus (monticule)

comboros (barrage sur un confluent) + ialos (clairière cultivée)

cond (confluent)

krav (caillou)
Présence templière

Belca ou Belsa, station sur la voie romaine allant de Cosne à Orléans par la vallée de la Loire.
Elle est citée sur l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger.

dervo (chêne)

fler (enclos de haies épineuses)

A cause de la ressemblance avec le nom latin, on a cru jusqu'au siècle dernier que Genabum se trouvait à Gien et non à Orléans. En réalité, à l'époque gallo-romaine, la région entre les deux villes était probablement une civitas, c'est-à-dire une unité territoriale correspondant au territoire d'un peuple, souvent dirigée par un roi ou un vergobret, et souvent devenue évêché après le III° ou le IV° siècle.

awa (eau, sous la forme d'un mot local, igo) + rand (frontière), sur la voie romaine d'Orléans à Sens.
La localité était située à la frontière entre les Carnutes et les Senons.
Sur la Table de Peutinger, elle apparaît probablement sous le nom de Fines, qui a la même signification en latin.
La chaussée romaine est toujours visible aux lieux-dits "le chemin de César" et "le chemin pavé". On retrouve encore les traces d'un camp permettant de protéger le passage sur la route à la Petite Cour Dieu, abbaye fondée en 1118, peut-être à l'emplacement d'un lieu de culte protégeant la frontière.

Jupiter Jovis (dieu romain)

Jupiter Jovis (dieu romain)

broccia (taillis épineux) avec agglutination de l'article

Lugdunum, de Lug (dieu gaulois) + duno (ville des artisans)

maro (grand) + ialos (clairière cultivée)

Magoduno, vient de magos (plaine ou marché agricole) + duno (ville)
Présence templière à la grande commanderie Saint Marc

macer (mur d'enceinte)

Vellauduno, oppidum des Vellaunes, nom gaulois, puis Fano Martis, nom gallo-romain dû à la présence d'un temple alors moderne au dieu Mars. Vellauduno vient des mots gaulois vellauna (de grande qualité) + duno (ville marchande) et doit désigner un marché aux artisans réputé ou désirant le paraître.
Vellauduno a été successivement localisé à Beaune (Côte d'Or), Château-Landon (Seine-et-Marne) et Auxerre (Yonne) avant que soit confirmée par des fouilles l'identification à Montargis.
Ancienne capitale du Gâtinais Orléanais, elle doit à ses canaux le surnom de Venise du Gâtinais.

novio (nouveau) + magos (plaine ou marché agricole)

Son nom rappelle le mont des Oliviers de Jerusalem, donné au retour de Croisade

Genabum, sur la Loire, puis Aurelianis après le III° siècle.
C'était une grande ville commerçante et un grand marché, et pas du tout une ville guerrière ou même défensive. Elle fut tout de même assiégée par Jules César, essentiellement pour fournir du butin et du ravitaillement à ses armées.
Elle est citée sur l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant d'Autun à Paris.
Siège à partir du IV° siècle de l'évêché d'Aurelianensis.

Quoiqu'elle en soit fort proche, cette très grande forêt ne fait pas partie géologiquement de la Beauce, mais se rapproche plutôt de la Sologne, située de l'autre côté de la Loire.
Ele portait au début du Moyen-Age le nom de Sylva Leodia.

penis (sommet en forme de tête)

petra (pierre) + fitta (borne faite d'une pierre fichée)

Peduerium au IX° siècle, sur l'Oeuf

Vieil peut venir de vadum (gué, mot latin)

ratu (plateau fortifié, forteresse) + magos (plaine ou marché agricole)

Là se trouvait l'un des grands centres religieux des Carnutes, et probablement le point central des cultes druidiques en Gaule.
Des rassemblements de druides venus de tous les peuples celtiques situés à l'Ouest de l'Helvétie s'y produisaient régulièrement.
Le nom de Saint-Benoît vient de l'abbaye bénédictine qui date du VII° siècle. Après la destruction du Mont-Cassin par les Lombards en 660, Aigulfe, moine de Fleury, alla chercher le corps de Saint Benoît et le ramena à l'abbaye. Ce fut sa principale source de richesse, car le pélerinage devint vite important.
Sous Charlemagne, le monastère devint une école de grande importance.

Floriacus, de fler (défense faite de haies épineuses) ou plutôt d'un anthroponyme latin, Florius, nom de soldat

Paroisse peut-être consacrée à Saint Loup, archevêque de Sens du VI° siècle, mais le nom peut également désigner un locus (lieu habité, par opposition à des bois ou des champs cultivés) ou un lucus (lieu sacré).
Le culte de Saint Loup est extrêmement populaire; il est évoqué contre la peur du loup et les maladies, il semble recouvrir et christianiser un culte païen plus ancien.
L'existence d'un aussi important pélerinage à un saint aussi peu charismatique en est peut-être la preuve.

Cf. ci-dessus.
* Cf. saints

mora (marécage)
* Cf. saints

mora (marécage)
* Cf. saints

Colomna

Aquae Segetae, de Segeta (déesse gauloise)

vient de cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire) et non de salix (saule)

salix (saule)

Fines, de finis (frontière gallo-romaine)

tavos (paisible)
Deux sources exceptionnelles se trouvent sur le territoire de Tavers, la fontaine des Eaux-Bleues, probable source divine, et le ruisseau des Fontenils, dont les sources multiples font bouillonner des bassins de sable.

tol (source)

reste d'un camp et d'un théâtre romains

varenna (garenne)

Lugdunum, de Lug (dieu gaulois) + duno (oppidum, forteresse, colline fortifiée)

ivos (if)

vient de vast (désert, terrain inculte)