Quelques origines de noms de lieux en Midi-PyrÉnÉes 

artiga (friche récente)

artos (ours) ou artiga (friche récente)

Les mines de plomb argentifère étaient déjà exploitées dans l'Antiquité

Aquae, dont les eaux étaient connues des Romains, sur les rivières Oriège, Ariège et Lauze.

busc (bosquet)

braco (terre humide et fertile)

briva (pont) + ialos (clairière)

cam (chemin) + rand (frontière) ou cambo (courbe d'une rivière)

cam (champ) + montis (colline pointue)

dun (colline)

Fucsos, ville fondée au X° siècle sur les rivières Ariège et Arget.

herm (désert, mauvaise terre mise en jachère)

Bastide du XIII° siècle, de mira (belle vue) + podium (colline pointue), belvédère dominant la vallée de l'Hers
Siège de l'évêché de Mirapiscensis créé en 1317 par démembrement de celui de Pamiers

manta (chemin) + gauda (tas de pierre)

montis (colline, mot latin) + olla (marmite)

toponyme indiquant une origine mauresque ou sarrasine de la ville
Dominant le village se trouve le Pog de Montségur, dernier château cathare. Il reste de nombreux mégalithes, des sépultures préhistoriques du néolithique, etc.

Augusta, ville gallo-romaine

Siège de l'évêché d'Appamiarum, créé en 1295 après démembrement de celui de Toulouse

Lugdunum Consoranorum, ville gallo-romaine, capitale des Consoranni qui ont donné son nom au Couserans.
La ville fut le siège de l'évêché de Conseranensis de 450 à la Révolution. L'église a été construite avec des pierres de l'oppidum.
* Cf. saints

du nom de sainte Araille, forme locale de sainte Eulalie

ser (montagne allongée)

Tarusco
La région était habitée déjà au néolithique.

vero (élevé)+ duno (ville des artisans)

vern (aulne)

vern (aulne) + ialos (clairière)

vern (aulne)

vern (aulne) + ialos (clairière cultivée)

Francs (peuple germanique), nom probable d'une ferme franque

arv (petite rivière)

aspera (rocailleux)

bourna (source)

braco (terre humide et fertile)

brucaria (bruyère) ou nom de personne gauloise Bruccios

murailles romaines, plusieurs dolmens, 13 tumuli gaulois.

cambo (courbe d'une rivière), sur le Dourdou

mines romaines

cassanea (chênaie)

cass (chêne) + ialos (clairière)

clap (amas de rochers)

comboros (barrage sur un confluent)

comb (vallée sèche)

cons (assemblée locale)
La magnifique église Sainte-Foy, romane, est tout ce qui reste d'une riche abbaye fondée au II°ou au IV° siècle.

Carentomagos, station citée sur la table de Peutinger sur la voie romaine allant d'Agen à Cahors.

Du nom d'Elie, duc Decazes, ancien premier Ministre, qui, en 1830, installa des forges autour desquelles fut créée la ville pour abriter les ouvriers.

folia (feuillée)

Bastide, du nom de son fondateur

gleisolia (petite église, mot occitan)

penis (sommet en forme de tête) avec agglutination de l'article

Très beau village entouré d'un rempart à douze pans, appelé parfois "la petite Carcassonne", en Ténarèze, il était protégé par un système de machines médiévales destinées à permettre aux habitants de se défendre par eux-mêmes. Ces machines ont été conservéees et sont aujourd'hui exposées dans le village.

vern (aulne) avec agglutination de l'article
Cimetière des Templiers, reconnaissable à la forme des croix

Condatomagos, mediolanon (plaine sacrée) des Ruthènes, puis Emilianum Castrum, forteresse gallo-romaine, au confluent des rivières Tarn et Dourbie, de cond (confluent) + magos (marché agricole).
Elle est citée sur la table de Peutinger comme étape sur la voie romaine allant d'Agen à Bordeaux.

Là précisément se trouvait Condatomagos, haut lieu de la poterie gallo-romaine

nanto (vallée creuse avec rivière), au pied du Causse Bégon

Nerios (dieu gaulois, de ner, source jaillissante)

petra (pierre) + fitta (borne faite d'une pierre fichée); il y en a 3.

ples (haie faisant clôture)

Segodunum Rutenorum, de sego (fort, brave) + duno (oppidum, forteresse, colline fortifiée); c'est la capitale des Ruteni qui ont également donné leur nom au Rouergue.
Elle est citée sur la table de Peutinger sur la voie romaine allant d'Agen à Bordeaux.
Siège à partir du V° siècle de l'évêché de Ruthenencis
Le nom moderne vient du nom des Ruteni, probablement par rapprochement avec le mot rod (rivière).
Restent visibles: les substructions des arènes gallo-romaines, l'aqueduc romain.

du nom de saint Affrique ou Africain, évêque de Comminges au VI° siècle, poursuivi par les Wisigoths jusqu'au Larzac où il mourut

ser (montagne allongée)

vabero (ruisseau), siège de l'évêché de Vabrensis créé en 1317 après le démembrement de celui de Toulouse

Carentomago, ville ruthène.
La ville, qui a été abandonnée au moment des invasions barbares, se trouvait alors à quelques kilomètres de la ville actuelle. Celle-ci a été déplacée à son emplacement moderne en 1252 par Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse et de Rouergue.

kal (rocher) + iso

Le nom de la région qui entoure Rodez vient du nom de son peuple, les Ruteni, originaires probablement d'Europe Centrale, comme le peuple du même nom qui a donné son nom à la Roumanie.

artiga (friche récente)

aspera (rocailleux)

aspera (rocailleux)

villa gallo-romaine à Lucet

ruines gallo-romaines au lieu-dit le Purgatoire

de balnea (bains, mot latin), station thermale des Convenae, sur les rivières Pique, Arboust et One. Elle fut totalement oubliée du IV° au XVIII° siècle.
Elle est citée par Strabon sous le nom de Onesorium Thermae.
Les habitants s'appellent les Luchonnais.

balma (grotte)

Badera puis Badeia, cité gallo-romaine célèbre vers l'an 1000 pour son marché à sel et ses silos à blé, située sur la voie romaine d'Aquitaine, route datant du I° siècle de notre ère qui allait de la Méditerranée à Toulouse par Carcassonne.
Elle est citée comme telle sur la table de Peutinger.

Bastide, du nom de son fondateur Raoul Chaillot

bona (rempart)

restes d'habitations gauloises aux lieux-dits les Boïbures, les Caussades et la Chapelle

braco (terre humide et fertile)

brucaria (bruyère)

kar (gros rocher) + acutus (pointu)

kar (gros rocher) + magnus (gros)

cassanea (chênaie)

Aquae Siccae, station sur une voie romaine allant de Dax à Toulouse citée dans l'itinéraire d'Antonin.
On y a trouvé des restes d'habitations gauloises et de la ville d'eaux gallo-romaine, ainsi que des restes de fours de potiers.

restes d'habitations gauloises à Avezac

toponymie controversée, 3 versions divergentes :
1) une sainte inconnue partout ailleurs (hypothèse improbable)
2) un état de ceinture de la zone de franche gabelle (explication un peu hasardeuse)
3) les javelles ceintes, ou gerbes de blé liées, que l'on trouve d'ailleurs sur le blason de la ville

restes d'habitations gauloises

restes d'habitations gauloises

restes d'habitations gauloises

restes d'habitations gauloises

Quinta Legione, colonie militaire romaine

restes d'habitations gauloises à Bonnetier et Suquet

villa gallo-romaine à Gramont

restes gallo-romains à la chapelle Saint-Vincent

kuk (hauteur en forme de meule).
Le redoublement du mot indique un pluriel.

restes d'habitations gauloises ou gallo-romaines

fous (fossé)

de fous (fossé), restes d'habitations gallo-romaines

Francs (peuple germanique), nom d'une ferme franque

restes d'habitations gallo-romaines près du château de Boileau

kar (gros rocher)

gibbus (bosse)

restes d'habitations gauloises

Bastide, du nom de la ville d'Espagne

villa gallo-romaine à Rapoti

finis (frontière de pagus gallo-romain)

restes d'habitations gallo-romaines, sur le bord de la Save

cauno (grotte) + ili (groupe d'habitations) avec agglutination de l'article

fitta (borne faite d'une pierre fichée)

restes d'habitations gauloises

villae gallo-romaines à Ville-Rouge et EsCabiros

Altinacum, du nom de personne romaine Altinus, villa gallo-romaine

restes d'habitations gauloises

de vern (aulne)

Vernosolis, villa gallo-romaine, de vern (aulne) avec agglutination de l'article, qui a donné son nom à la ville de Lavernose. C'était une station sur une voie romaine allant de Dax à Toulouse citée dans l'itinéraire d'Antonin.

herm (désert, mauvaise terre mise en jachère) avec agglutination de l'article

luta (boue)

villa gallo-romaine de Villa Longagisis

luta (boue)

villa gallo-romaine

Calagorris, grande ville des Convenae, aujourd'hui en Comminges, nom gaulois.

villa gallo-romaine, dont il reste des vestiges.
Il y avait six villae gallo-romaines autour de la ville.

villa gallo-romaine, de macer (mur d'enceinte)

"montagne noire"

villa gallo-romaine de 18 hectares, la plus grande connue en France

montis (colline, mot latin) + olla (marmite)

Ancienne capitale du Comminges

Loco Ducorum, oppidum gaulois

restes d'habitations gauloises près de la fontaine Saint-Méen

noa (vallon encaissé dont le fond est un étang) ou naud (terre humide); les deux mots ont la même racine

villa gallo-romaine des Boulbènes d'en Bas, de bol (bouleau)

oppidum gaulois au lieu-dit les Barthes, de bart (buisson)

ples (haie faisant clôture)

restes d'habitations gauloises ou gallo-romaines près de la chapelle Saint-Sernin

Pierre-Paul Riquet y fut fermier de la Gabelle.

Le bassin est une retenue qui alimente la Rigole de la Montagne. Creusé entre 1667 et 1672, il est le premier ouvrage d'art des travaux du canal du Midi, et à l'époque c'était la plus grande retenue d'eau artificielle d'Europe.

Siège de l'évêché de Rivensis, créé en 1317 après le démembrement de celui de Pamiers

Passus Lupi, ville fortifiée des Garumni fondée par Pompée en 75 avant notre ère pour accueillir les habitants de l'oppidum de Géry
* Cf. saints
Ses carrières de marbre blanc étaient exploitées dans l'Antiquité; la colonne Trajane de Rome en fut extraite.

Lugdunum Convenarum, capitale des Convenae, siège à partir du VI° siècle de l'évêché de Convenarum.
La ville gallo-romaine fut fondée en 72 avant notre ère à l'emplacement d'un carrefour de quatre voies romaines en provenance d'Agen, de Dax, de Toulouse et de l'Espagne, citée dans l'itinéraire d'Antonin. mais le site était certainement déjà occupé depuis au moins l'an 140 avant notre ère.
Un monument religieux se trouvait au centre du carrefour, le sacellum (temple de carrefour en pierre à quatre faces), puis un grand monument à enceinte circulaire fut construit à son emplacement. L'espace principal était un marché couvert, une halle, de type macellum, le plus grand connu actuellement de toute la Gaule.
Les remparts de Saint-Bertrand-de-Comminges, toujours debout, sont gallo-romains et datent du IV° siècle.
La ville s'appelait autrefois Cominge.
* Cf. saints
Présence templière

nécropole gauloise, théâtre et thermes gallo-romains

villa gallo-romaine

villa gallo-romaine avec thermes

Calagorris Convenarum, ville des Convenae, station sur une voie romaine allant de Dax à Toulouse citée dans l'itinéraire d'Antonin.

oppidum gaulois

villa gallo-romaine avec mosaïque

villa gallo-romaine

ser (montagne allongée) + medio (milieu), oppidum gaulois

villa gallo-romaine

Fines, de finis (frontière gallo-romaine), station citée sur la table de Peutinger sur la voie romaine allant de Narbonne à Bordeaux.

Tolosa, sur la Garonne, l'Hers et le Touch, capitale des Tolosates, et peut-être aussi des Volques Tectosages, auxquels les Tolosates appartenaient, de tol (source).
La ville existait déjà en 154 avant notre ère au moment de la constitution de la Gaule Narbonnaise.
Elle est citée sur la table de Peutinger sur la voie romaine allant de Narbonne à Bordeaux.
Siège à partir du III° siècle de l'évêché de Tolosanensis, archevêché en 1317, ce qui eut pour conséquence le démembrement de l'évêché au profit de Pamiers, Lombez, Montauban, Saint Papoul, Vabres et Lavaur.
La prospérité de la ville avant la conquête romaine venait d'offrandes faites par des pélerins aux eaux d'un lac sacré; il a été absorbé par le canal du Midi.

villa gallo-romaine

villa gallo-romaine

ancienne cité de potiers du I° siècle avant notre ère, entre le plateau qui sépare le Touch de la Garonne et la forêt de Lardenne, de ardu (hauteur)

oppidum gaulois

Vallis Capraria, proche de Saint-Bertrand-de-Comminges, villa gallo-romaine dont les statues et les pierres sculptées ont été réutilisées dans l'église du village

villa gallo-romaine

varenna (garenne)

vallis (vallée, mot latin)

ville gallo-romaine

vern (aulne)

Le nom peut venir de vadum (gué, mot latin), car le gué existe incontestablement

bastide du XIII° siècle sur l'Hers-Mort et le canal du Midi.

oppidum gaulois de Castelviel

Elimberris puis Elimberrum Ausciorum, de awk (rivière), également capitale des Auscii, ville celtibère, sur le Gers, station sur la voie romaine allant d'Agen à Saint-Bertrand-de-Comminges, citée dans l'itinéraire d'Antonin, siège à partir du IV° siècle de l'évêché d'Auxitanansis.
Le nom de Elimberis doit être rapproché de celui de Elne, celui d'Auxitanansis de celui de l'Occitanie.
Elle fut ensuite capitale de Novempopulanie, puis de la Gascogne.
Elle est citée sur la table de Peutinger sous le nom d'Eliberre sur la voie romaine allant de Toulouse à Bordeaux.
Une salle romaine est toujours visible à la Préfecture, qui est l'ancien archevêché du XVIII° siècle.
Les habitants s'appellent les Auscitains.

bart (hallier)

basilica (grand édifice public gallo-romain à destination religieuse ou civile)

bec (pointe d'un confluent, le lieu où les eaux se mêlent)

vern (aulne)

cassanea (chênaie)

cassanea (chênaie)

Condate, vient de cond (confluent, de la Baïse et de la Gèle), ou d'un nom de personne gauloise Condos + magos (plaine ou marché agricole), siège à de l'évêché de Condomiensis créé en 1317 après le démembrement de celui d'Agen.

krav (cailloutis)

Tasta, puis Elusa, capitale des Elusates, puis première capitale de Novempopulanie.
Elle est citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Toulouse à Bordeaux sous le nom d'Elusa ou de Clusa, cette dernière due sans doute à une mauvaise recopie.

A trois kilomètres de la ville, ce qu'on appelle aujourd'hui l'oppidum d'Esberous est en réalité une ancienne ville ou station romaine comme en témoigne le nom du lieu-dit, La Cieutat (de civitas, cité)

fler (enclos de haies épineuses), en Lomagne.

Goths (peuple germanique)

Casinomagos, bastide fondée en 1322, probablement à l'emplacement d'un village déjà existant. Une station portant ce nom est citée sur la table de Peutinger sur la voie romaine allant de Toulouse à Bordeaux.

Ictium

bar (hauteur, colline)

bart (hallier) avec agglutination de l'article

bart (hallier) avec agglutination de l'article

lann (lande); il y en a 2 dans le Gers, dont un en Lomagne.

Lactora, capitale des Lactorates, ville gallo-romaine, station sur la voie romaine allant d'Agen à Saint-Bertrand-de-Comminges, capitale de la Lomagne.
Elle est citée dans l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger.
Siège à partir du VI° siècle de l'évêché de Lecturensis, elle est le lieu du martyre de Saint Clair, très honoré en Aquitaine et dans tout le sud-ouest.
La fontaine Houndélie, ou Font-d'Élie, a un bassin gallo-romain.
Capitale du pastel et de la guède, Lectoure est réputée pour ses bleus.

iège de l'évêché de Lomberiensis créé en 1317 après le démembrement de celui de Toulouse

marga (argile)

Ad Sextum

mediolanon (plaine sacrée)

Saviniago
Restes d'une importante villa gallo-romaine avec thermes, comprenant des bâtiments de plusieurs époques, et couvrant plus de 2 hectares. Elle fut découverte, au sens moderne du terme, vers 1868, fouillée en 1911 et depuis les années 60. L'emplacement de la villa était toujours occupé à l'époque mérovingienne.
Le dépôt de fouilles fait l'essentiel du musée de Montréal-du-Gers.

Bastide, du nom de la ville d'Italie

ples (haie faisant clôture)

ratu (plateau)

Poutges vient de pod ou puig (butte)

Vanesia

mora (marécage)
* Cf. saints

Belsino, station sur la voie romaine allant d'Agen à Saint-Bertrand-de-Comminges, citée dans l'itinéraire d'Antonin.

Sartali(a), station citée sur la table de Peutinger sur la voie romaine allant de Narbonne à Bordeaux, ville de Lomagne.

sego (fort) + duno (ville des artisans)

taxos (blaireau, tanière de blaireau)

til (tilleul)

Tutela (déesse tutélaire, de tol, source)

vicus (faubourg hors les murs ou ville non enclose)

Besinum, station citée sur la table de Peutinger sur la voie romaine allant de Toulouse à Bordeaux.

Région à cheval sur les départements du Gers et du Tarn-et-Garonne, ancienne seigneurie.
Son nom peut venir de olmis (orme)

station thermale.
Les sources sulfatées sodiques des Miers sont connues et exploitées depuis l'antiquité

altus (haut) + duro (colline fortifiée, oppidum)

Probablement de bol (bouleau)

Criscencio

Des grottes ont révélé des restes préhistoriques, comme la fameuse grotte de Pech-Merle
C'était un important centre religieux des périodes aurignacienne et magdalénienne.

puig (sommet pointu) + morl (colline)

Divona, capitale des Cadurques, située dans un méandre du Lot, puis peut-être Cadurcis (Cf. Catus), ancienne capitale du Quercy, siège à partir du III° siècle de l'évêché de Caturcensis.
Elle est citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant d'Agen à Bordeaux sous le nom de Bibona qui est une mauvaise recopie de Divona.
La ville était déjà connue dans l'antiquité pour ses oies grasses et surtout ses tissus de lin, qui étaient déjà exportés à Rome à l'époque de la conquête.
En raison de son opulence, la ville fut pillée ou détruite de nombreuses fois: par les Wisigoths en 471, les Francs en 513, puis par les Vandales, les Sarrasins et les Normands au début du Moyen-Age, et une dernière fois par les Anglais au cours de la Guerre de Cent Ans.
Les habitants s'appellent les Cadurciens.

ou fontaine des Chartreux, rivière souterraine jaillissant de sous un rocher en surplomb, elle est particulièrement limpide. Son nom vient de Divona (déesse gauloise des sources).
Elle tombe en cascades abondantes dans le Lot en période de débit important. Elle approvisionne aujourd'hui encore la ville en eau potable. Le bassin, décrit par Ausone, est gallo-romain.

vestige de thermes romains

cal (rocher)

Canniaco

Oppidum gaulois qui a autrefois été identifié avec l'Uxellodunum de la guerre des Gaules. Aujourd'hui cette identification est improbable, car il ne reste aucune trace de siège de cet oppidum.
Parmi les autres emplacements possibles de cet oppidum : Murcens, Uzerche ou le pic d'Issolu.

cass (chêne)

Anglares

Entre Cahors et Catus se trouvait la capitale du pagus Cadurcensis, capitale des Cadurques, dont la localisation n'est pas certaine.
Le château féodal est construit sur une motte peut-être gauloise.
Catus est en Bouriane.

Cavaniaco

Cornucio

Cassiaco, de cass (chêne)

cond (confluent) + atte (cabane en planches)

cond (confluent), sur les rivières Lot et Célé.

Grottes habitées au magdalénien, ornées de gravures de rennes et de cerfs, une fontaine sacrée gauloise avec poteries votives gauloises, romaines, mérovingiennes et médiévales où se pratiquait encore juste avant la guerre de 1939-45 un culte païen superstitieux.

La ville n'est pas antérieure à un monastère créé en 755 par Pépin le Bref

Flaviaco, colonie romaine

gorcia (haie)

Gurdo, de gord (rocher à pic, falaise)
Capitale de la Bouriane.

calma (hauteur dénudée) avec agglutination de l'article

Grottes au pied du Puech de Lacave dans lesquelles on a retrouvé entre autres un ossuaire gaulois de 12 squelettes, placés là avec des poteries.

alba (colline de pâturage) + ink (rocher, caillou) avec agglutination de l'article

Leucetio (dieu gaulois)

limo (orme)

Leucetios (dieu gaulois)

Camino

oppidum gaulois situé sur une butte barrant un méandre du Lot.
La motte gauloise et la construction gallo-romaine à double enceinte ont été élevées sur un habitat néolithique dont on a retrouvé de nombreux débris, mêlés à des vestiges gaulois et gallo-romains.

Marcelliago, de mark (marches, territoire frontalier)
grotte des Brasconnies ou du Cuzoul, habitations troglodytes gauloises

Mercurius

Matrae (déesses gauloises)

montis (colline pointue) + kuk (hauteur en forme de meule)

Oppidum gaulois dominant la vallée du Vers qui a autrefois été identifié avec l'Uxellodunum de la guerre des Gaules. Aujourd'hui cette identification est improbable, mais il existait incontestablement un oppidum qui a été assiégé et ruiné par les armées romaines.
Cet oppidum, situé dans le vallon du Vers, affluent du Lot, a conservé presque intactes ses murailles de pierres juxtaposées sans ciment de 6200 m de développement.
La motte n'a apparemment pas été utilisée par la suite.

fontaine sacrée gauloise

Parnaco

Ercitoialo

Prisciago

La ville fut créée selon la légende par saint Amadour, disciple de Zachée le Publicain, parti de Soulac, au I° siècle de notre ère.
Grottes préhistorique (grotte des Merveilles) et gauloises (au roc de Mandaval).

Veroli

camp gaulois dit "des Césarines"

Centre d'une région riche en trésors archéologiques préhistoriques et historiques, comme la grotte de Pech-Merle, les trouvailles de Sainte-Eulalie, etc.

mora (marécage)
* Cf. saints

L'un des emplacements possibles de l'oppidum d'Uxellodunum, de uxello (haut, élevé) + duno (oppidum, forteresse, colline fortifiée)

Auciago

Sicinaco

taxus (if)

uxello (haut, élevé)

Varadetum, station citée sur la table de Peutinger sur la voie romaine allant d'Agen à Cahors.

Variaco

uxello (élevé) + duno (ville)
Le plateau du puy d'Issolud, qui domine les villes de Saint-Denis-lès-Martel et de Vayrac, est un oppidum gaulois qui a autrefois été identifié avec l'Uxellodunum de la guerre des Gaules. Aujourd'hui cette identification est contestée, mais il existait incontestablement un oppidum qui a été assiégé et ruiné par les armées romaines.
Des recherches entreprises en 2000-2001 sur la motte semblent redonner crédit à l'identification d'Uxellodunum avec le puy d'Issolud.

sur le Vers, vient de vern (aulne)
A Vers et à Laroque-des-Arcs, on peut encore voir les restes d'un aqueduc romain qui amenait l'eau du Vers et de la Font Polémie à Cahors.

pays des Cadurques, capitale : Cahors. Le nom de la région vient du nom du peuple.

Région de l'est du département du Lot

artos (ours)

aspera (rocailleux)

Maroialicum, de maro (grand) + ialos (clairière cultivée), puis Vicus Aquensis à l'époque romaine, sur les rivières Adour, Anou et Nasse.
Le nom actuel vient de balnea (bains, mot latin).
38 sources étaient connues des Romains; elles furent ensuite ignorées jusqu'au XV° siècle.
La fontaine de Rieunel a un bassin antique.
Les habitants s'appellent les Bigourdans.

Sparianum
Le nom de Louron vient de lautron (thermes)

Plusieurs montagnes des environs portent le nom de Pène, qui vient de penis (sommet, tête)

bart (hallier)

bun (petite colline arrondie)

cambo (courbe d'une rivière)

Aquae Convenarum, station thermale des Convenae, station sur une voie romaine allant de Dax à Toulouse citée dans l'itinéraire d'Antonin.
Son nom moderne vient de caput (hauteur arrondie en forme de tête) + vern (aulne).

finis (frontière de pagus gallo-romain)

fitta (borne faite d'une pierre fichée et dressée)

ili (groupe d'habitations)

fitta (borne faite d'une pierre fichée et dressée) avec agglutination de l'article

lann (lande) ; il y en a 2.

lann (lande)

lann (lande) + medios (milieu)

Novioduno, de novio (nouveau) + duno (oppidum, forteresse, colline fortifiée)

nesta (rivière)

nesta (rivière)

petra (pierre) + fitta (borne faite d'une pierre fichée)

restes d'un camp romain

rico (sillon)

Bigorra Castrum

Sexciacum

Taroduno, ville commerçante, Begora, oppidum, Tarva, ville religieuse, de tarvos (taureau), ancienne capitale du comté de Bigorre, siège à partir du V° siècle de l'évêché de Tarbiensis.

til (tilleul)

vicus routier gallo-romain
restes d'un oppidum sur une hauteur dominant la ville

vient prabablement de vadum (gué, mot latin), car le gué existe incontestablement sur l'Adour

vient prabablement de vadum (gué, mot latin), car le gué existe incontestablement sur l'Aure

vient prabablement de vadum (gué, mot latin), car le gué existe incontestablement sur le Louron

gava (torrent de montagne)

dolmen dit le "palet de Dieu" et menhir dit le "palet du Diable"

Albiga, vient de alba (colline de pâturage), capitale des Albigenses, puis successivement Albia, Albiga Civitas et Albiensum entre la conquête romaine et le Moyen-Age, sur le Tarn, siège à partir du IV° siècle de l'évêché d'Albiensis, archevêché en 1676.
Au XII° et au XIII° siècles, Albi fut le centre du manichéisme, mouvement religieux soutenu par Raymond VII, comte de Toulouse. La Croisade contre les Albigeois fut prêchée par le Pape Innocent III en 1208; elle fut dirigée par Simon de Montfort et s'acheva en 1229 par le traité de Paris par lequel Albi était rattaché à la Couronne de France.

du nom des Alains (peuple germanique) qui fondèrent là une colonie agricole.

amba (petite rivière)

Bastide, du nom de son fondateur Robert d'Artois

Bastide, du nom de la ville de l'Oise

vas (gué) ou bol (bouleau)

bourna (source)

Bastide, du nom de son fondateur Simon Brisetête, comte de Carcassonne

Bastide, du nom de la ville d'Espagne

Granoialo, peut-être du nom d'Apollon Grannus + ialos (clairière)

Cambone, de cambo (courbe d'une rivière)

kar (gros rocher)

calma (hauteur dénudée, de cal, colline + maa, nu)

castrum (forteresse), sur les rivières Agout et Durenque, siège de l'évêché de Castrensis créé en 1317 après le démembrement de celui d'Albi.

vient du nom des Goths (peuple germanique), probablement une villa agricole

comb (vallée sèche) + fano (temple)

Bastide créée en 1222 par Raymond VII, comte de Toulouse.
Son nom vient de celui de la ville espagnole de Cordoue, francisé ou plutôt occitanisé.

kuk (hauteur en forme de meule)

Bastide, du nom de la ville égyptienne de Damiette

durno (éperon en forme de poing)

Fesciago

Galliaco

garric (chêne kermès)

jukk (hauteur)

Bastide du XIII° siècle, du nom de son fondateur Gui de Lévis, compagnon de Simon de Montfort

cauno (grotte) avec agglutination de l'article

grava (éboulis de petits cailloux)

Troclara

Lautrego, de lautron (thermes)

Moringus

Vaurum, ville gallo-romaine, dominant la rivière Agout, profondément encaissée, siège de l'évêché de Vaurensis créé en 1317 après le démembrement de celui de Toulouse
La ville, ayant pris parti pour les Albigeois, fut saccagée par Simon de Montfort.

Marinio

Marenavas

Marciaco, de mark (marches, territoire frontalier)

Marcialio, de mark (marches, territoire frontalier)

Semelingas

Maleto

Murato

nava (vallée)

penis (sommet, tête)

Petregontio

Rapistagnum, nom tardif

Blacinaco

Caborinio

locus (lieu habité)
* Cf. saints

locus (lieu habité) + lav (amas de rochers)
* Cf. saints

La motte féodale a été élevée sur une motte gauloise.
Retranchements romains.
* Cf. saints

Cerviano

Elle a pour origine une abbaye fondée au VIII° siècle par Pépin le Bref

tan (chêne)

clap (amas de rochers)

vabero (ruisseau)

Buxio

Bastide, du nom de la ville d'Espagne

Le nom peut venir de vadum (gué, mot latin)

Le nom peut venir de vadum (gué, mot latin), sur la Vère

Bastide, du nom de la ville d'Italie

Satiago

seg (colline en forme d'éperon) + briga (forteresse)

Alta Villa, puis Castrum Altivilaris

bart (hallier)

Bassiacum

Présence templière à Labastide du Temple

comb (vallée sèche) + nom de personne germain Rogier

Cosa, au lieu-dit Albias

kuk (hauteur en forme de meule) + montis (colline pointue), en Lomagne

kuk (hauteur en forme de meule)

Dometiaco

dun (colline)

Vandales (peuple germanique)

Goths (peuple germanique) + villa

bart (hallier) avec agglutination de l'article

cauno (grotte) avec agglutination de l'article

fitta (borne faite d'une pierre fichée), en Lomagne

Carces

Lepediaco

Moisiacum, nom d'une station d'étape ou mansio sur une voie romaine longeant le Tarn peu avant son confluent avec la Garonne aux confins des territoires cadurques, nitiobrige et tectosage.
La légende veut que Clovis y fit établir un monastère pour mille moines, mais l'établissement n'est certain qu'au VII° siècle. Du XI° au XVI° siècles, celui-ci se mit à relever de Cluny.
L'abbatiale Saint-Pierre, chef-d'oeuvre de l'art roman, et le cloître sont la marque de la richesse de l'abbaye.
Les vignobles, le vin et les fruits, comme le célèbre chasselas de Moissac, ont fait la réputation de la ville. Cette réputation s'appuie à la fois sur la qualité des primeurs produites et sur leur transport vers les grandes villes, rendu possible grâce aux canaux et à la batellerie sur le Tarn et le canal latéral.

Taxarias, de taxos (blaireau)
Le nom actuel vient de cassanea (chênaie)

La ville est d'abord citée comme un établissement de moines venus vers 820 de l'abbaye Saint-Théobard de Montauriol; la ville moderne est issue d'une bastide fondée en 1144, sur les rivières Tarn, Tescou, Lagarrigue.
Siège de l'évêché de Montisalbani créé en 1317 après le démembrement de celui de Toulouse.

Fines, de finis (frontière gallo-romaine)

nom de personne gauloise Orgos + ialos (clairière cultivée)

Cocurnaco

Jovineanicas, de Jupiter Jovis (dieu romain)

Teufales, de Taïfales (peuple germanique)

Bastide, du nom de la ville d'Espagne

Bastide, du nom de la ville d'Espagne

varenna (garenne)

vero (élevé)+ duno (ville des artisans)