Quelques origines de noms de lieux en Languedoc-Roussillon 

Aude [11], Gard [30], Hérault [34], Lozère [48], Pyrénées-Orientales [66], menu

         Aude

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Siège à partir du XIV° siècle de l'évêché d'Electensis créé après le démembrement de ceux de Limoux et de Narbonne
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Bize-Minervois
site préhistorique d'une certaine importance, sur la Cesse.
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Eburomagus, ville gauloise, de eburos (if) + magos (marché agricole), station citée sur la table de Peutinger sur la voie romaine allant de Narbonne à Bordeaux.
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Liviana, colonie romaine, station citée sur la table de Peutinger sur la voie romaine allant de Narbonne à Bordeaux.
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Carcasso, ville gauloise, vient de kar (gros rocher) + cassi (guerrier), ville des Tectosages, siège à partir du VI° siècle de l'évêché de Carcassonensis.
Le rocher est habité depuis au moins le VI° siècle avant notre ère. L'oppidum occupait l'emplacement actuel de la Cité entourée de remparts, bordée de l'Aude. La forteresse gauloise proprement dite occupait l'emplacement actuel du château comtal, qui a d'ailleurs été construit avec ses pierres.
Certaines des tours de l'enceinte de la Cité (les tours du Moulin du Connétable, de Vieulas, de la Chapelle, Pinte, Visigothe, des Prisons, de Castéra, de Plo, de Davejean, du Moulin d'Avar partiellement) et plusieurs courtines sont construites sur des bases gauloises ou romaines, souvent avec les anciennes pierres du rempart antique. On reconnaît cette partie la plus ancienne à la tout petite taille de l'appareil de pierres utilisé, avec de petites briques intercalées.
Certaines autres (les tours de Samson tout entière, du Moulin d'Avar partiellement), et une courtine, sont wisigothes, reconstruites par ces derniers après des destructions dues aux guerres.
La porte Narbonnaise, la tour du Trésau, la porte Saint-Nazaire, la barbacane du château, datent de l'époque de Saint Louis, et sont reconnaissables à l'utilisation de pierres dites à bossage ou saillantes.
La cité fut occupée par la suite successivement par les Romains dès 122 avant notre ère, puis par les Francs, par les Wisigoths et par les Sarrasins. Elle était au VI° siècle la porte défendant l'entrée de la Septimanie.
La voie domitienne passait à ses pieds. Elle est citée sur la table de Peutinger sur la voie romaine allant de Narbonne à Bordeaux. Elle était une étape importante de la route de l'étain terrestre.
La cité fut laissée à l'abandon au début du XIX° siècle; la sauvegarde et la restauration, sous l'égide de Viollet-le-Duc et de Mérimée, intervint au milieu du XIX° siècle.
La ville basse est à l'origine une bastide du XIII° siècle.
La ville moderne s'est étendue vers la vallée, atteignant le confluent de petites rivières qui ont été par la suite canalisées pour former le cours local du canal du Midi.
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Sostomagus, de magos (marché agricole); elle domine depuis le XVII° siècle le canal du Midi.
Les habitants s'appellent les Chauriens.
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caun (grotte)
Ce sont des carrières de marbre rouge qui ont donné leur nom à la ville.
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caun (grotte)
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Caux-et-Sauzens
Ad Caedros
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Commanderie templière
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kuk (hauteur en forme de meule).
Le redoublement du mot indique un pluriel.
Autre possibilité : anthroponyme gaulois Cucculus
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fitta (borne faite d'une pierre dressée ou fichée), située à la limite (finis, frontière gallo-romaine) entre les pays Narbonnais et Roussillon
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fler (enclos de haies épineuses) ou d'un nom de personne Florus + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)
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Fonters-du-Razès
font (fontaine) + Hers, à la source de l'Hers-Mort.
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Ile dans une baie de l'ancien golfe de Narbonne que l'ensablement a divisé en plusieurs étangs aujourd'hui fermés par un cordon littoral.
L'étang de Gruissan est l'ancienne entrée ou grau du port de Narbonne.
On a retrouvé dans l'étang des épaves de bateaux gallo-romains contenant des céramiques du I° siècle avant notre ère retrouvées dans un parfait état de conservation.
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Illhes (Les)
ili (groupe d'habitations), mot ligure ou celtibère
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jukk (hauteur)
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de luk (blanc), à cause de la couleur de sa falaise; à rapprocher du mot grec leukos, qui a le même sens.
cap Leucate
Candidum [Promontorium] sur les itinéraires maritimes romains.
A l'époque où la côte languedocienne était partagée entre Grecs (Phocéens) et Phéniciens, avant la conquête romaine, l'étang était encore un golfe ouvert, comme l'étang de Lapalme, autrefois golfe de la Franqui.
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Lézignan-Corbières
Usuerna, station citée sur la table de Peutinger sur la voie romaine allant de Narbonne à Bordeaux.
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Mayronnes (Les)
Matrae (déesses gauloises des sources).
Ce nom désigne généralement des sources multiples d'une rivière
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Narbo (dieu gaulois, vient de ner, source jaillissante), capitale de Volques Tectosages, sur l'Aude, déjà une ville opulente à l'époque de la conquête romaine.
Hécatée de Millet la cite déjà au VI° siècle avant notre ère.
La colonie romaine, fondée en 118 avant notre ère par Domitius, le constructeur de la voie Domitienne sous le nom de Narbo Martiis, porta ensuite le nom de Colonia Julia Paterna Narbo ou Martius Decumanorum en l'honneur des vétérans de la dixième légion. Elle est d'ailleurs citée sur l'itinéraire d'Antonin et sur la table de Peutinger sous le nom de Narbone Martio.
Ce fut l'une des villes les plus belles et les plus riches de l'Empire. Elle donna son nom à toute la région Narbonnaise.
Siège à partir du III° siècle de l'évêché de Narbonensis, elle fut le siège du primat des Gaules avant Lyon, puis fut brièvement conquise par les Wisigoths puis les Arabes et passe ensuite aux comtes de Toulouse.
C'est une grenouille en marbre sculptée sur un bénitier à l'entrée de la cathédrale de Narbonne qui est à l'origine de l'expression imagée grenouille de bénitier.
étang de Bages et de Sigean
Rubressus lacus
Port gaulois rival du port grec de Massilia avant la conquête romaine, Narbonne fut un port maritime jusqu'au XIV° siècle. Narbonne était alors située au bord de la mer, sur un golfe peu profond aujourd'hui comblé sur près de 8 kilomètres de profondeur et devenu l'étang de Bages et de Sigean. Les trois étangs de Bages et de Sigean, de l'Ayrolle et de Gruissan formaient alors un golfe unique, seulement fermé de deux îles, Sainte-Lucie et Gruissan.
Les Romains avaient détourné et canalisé le cours d'un bras de l'Aude, la Robine, pour tenter d'endiguer l'ensablement de l'étang de Bages. Le golfe se ferma après la rupture du barrage romain de Sallèles sur l'Aude au XIV° siècle qui coupa l'approvisionnement du canal de la Robine. La Robine fut aménagée au XVII° siècle par l'architecte Antoine Niquet et Vauban pour compléter le dispositif de régulation des eaux u canal du Midi
montagne de la Clape
clap (amas de rochers)
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La terminaison en -ens indique dans l'Aude des occupations wisigothes datant de la fin du V° siècle.
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Rennes-le-Château
Présence templière
Les fouilles de l'abbé Saulnier autour des souterrains du château et sa bizarre richesse ont entretenu le mystère d'un prétendu trésor des Templiers dont l'hypothétique existence a attiré de nombreux aventuriers.
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Saint-Martin-le-Vieil
Vieil peut venir de vadum (gué, mot latin)
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ancien évêché du Sancti Papuli du XIV° au XVIII° siècle après le démembrement de celui de Toulouse
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Pauliacum
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Salles-sur-l'Hers
de cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire) ou de sal (grand bâtiment à pièce unique, mot germanique), bastide fondée en 1250 par Alphonse de Poitiers.
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ser (montagne allongée)
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Seianum, d'un nom de personne romaine, Seius.
Le port romain de Sigean recevait des galères venant d'Afrique du Nord.
L'oppidum de Pech de Mano, de pic (montagne pointue), se trouve à quelques kilomètres de la ville, au-dessus de l'étang de Bages.
étang de Bages et de Sigean
Rubressus lacus
Cf. port de Narbonne.
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treb (bourg, village, agglomération, paroisse au début de la christianisation), sur l'Aude et le canal du Midi.
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vero (élevé)+ duno (ville des artisans)

         Gard

30
Aquae Mortuae, forteresse et port créés par Saint Louis au XIII° siècle en pleine Camargue pour donner au royaume de France un accès à la Méditerranée dans l'optique de la croisade d'Egypte. C'est de là-même qu'il embarqua pour Tunis, où il mourut de la peste.
Le terrain fut acheté aux moines de l'abbaye de Psalmody. Saint Louis fit édifier la tour de Constance et la ville. La forteresse et les remparts furent complétés par son fils, Philippe le Hardi, sur le plan des bastides provençales.
Le port était relié à la mer par un réseau de chenaux. Il semble bien en effet que la mer n'ait jamais atteint les remparts. Le véritable port maritime se trouvait au Grau-du-Roi.
Par les canaux, Aigues-Mortes était accessible depuis Arles et le Rhône en coche d'eau.
30
Alestum ou Alesium, de alisa (falaise)
La ville s'appelait autrefois Alais.
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Fumades (les)
sources déjà exploitées à l'époque gallo-romaine
30
Andusia, ville gauloise
mont Saint-Julien
Jupiter Jovis (dieu romain)
Il porte les vestiges d'une vaste forteresse féodale
* Cf. saints
30
Arelate, puis colonie de vétérans de la sixième légion sous le nom de Colonia Julia Paterna Arelatensis Sextanorum
Festus Avenius, vers 360 de notre ère, la décrit sous le nom de Thélinê, comptoir grec du VI° au IV° siècles avant notre ère, période où, le commerce des Grecs s'affaiblissant jusqu'à disparaître, elle reprend son nom indigène d'Arelate.
Jules César y fait construire douze navires, car la ville était connue pour ses embarcations spéciales permettant de descendre le Vieux Rhône.
Strabon la cite comme un grand marché (emporion), et Pline l'Ancien comme une colonie.
Le poète Ausone lui dédie un poème, "Gallula Roma Arelas..." (Arles, petite Rome des Gaules).
Elle est citée sur la Table de Peutinger sous le nom de Arelato.
30
aspera (rocailleux)
30
alburnus (viorne)
30
Aquae Calidae, nom gallo-romain
Orsan
sur un plateau sous la dent de Signac, camp dit de Jules César qui est peut-être en réalité un oppidum gaulois ou un ouvrage de défense gallo-romain.
30
Ugernum, capitale du pagus Argenteus, devenu l'Argence.
Elle est citée sur la Table de Peutinger et sur les gobelets de Vicarello sous le nom de Ugerno.
30
restes d'un aqueduc romain
30
Brouzet-lès-Alès
Brigetia, de briga (forteresse)
30
brucaria (bruyère)
30
kan (colline)
30
kan (colline)
30
cass (chêne) + ialos (clairière cultivée)
30
restes d'un aqueduc romain
30
clap (amas de rochers)
30
comb (vallée sèche)
30
comb (vallée sèche) ou plutôt cond (confluent), au confluent du Rhône et du Gardon.
Les Romains pompaient l'eau du Rhône à Comps pour l'amener à Nîmes par un aqueduc de 24 kilomètres.
30
croso (trou, vallon profond); il y en a 2.
30
Divona (déesse gauloise, de devos, divin)
Deux oppida, celui de Marbacum, appelé aujourd'hui Castelviel, et du Castélas, dominent les gorges du Gardon.
30
vient de dubro (eau courante)
Elle se trouve près de la source de la Dourbie, au début des gorges qu'elle a creusée dans le granit cévenol.
30
awa (eau), station thermale
Arenas (les)
arena (sable, mot latin)
grottes où se réfugièrent des huguenots pendant la guerre des Camisards
30
garric (chêne kermès)
30
restes d'un oppidum
30
sur la Cèze
30
Grau-du-Roi (le)
Le port, sur le grau de la Grande Roubine, ancien petit bras du Rhône, était le plus important entre Marseille et Port-Vendres jusqu'à ce que Sète prenne de l'importance.
Les travaux de construction des canaux qui ont permis la construction du port se sont étalés de 1585 à 1725, c'est-à-dire du règne d'Henri IV à celui de Louis XV, par les consuls de Nîmes.
30
lanon (vue étendue sur une plaine) + ialos (clairière cultivée)
30
Laudunum, ville gauloise puis gallo-romaine
Le plateau dit du camp de César porte en réalité les restes d'un oppidum.
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uxello (haut, élevé)
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maro (grand) + ialos (clairière cultivée)
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sur le Gardon de Mialet
grotte de Trabuc
30
Amiglavum, nom gallo-romain
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le château est construit sur les subtructions d'une forteresse romaine
30
oppidum gaulois au hameau de Vié-Cioutat (Vetus Civitas, nom du village gallo-romain)
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Nages-et-Solorgues
nava (vallée)
A Nages, ce sont cinq oppida superposés, de l'époque néolithique à la conquête romaine, qui ont été découverts. Le dernier portait le nom de Saravonicus, nom également du ruisseau.
30
vient de cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire)
30
Nemausos, puis Colonia Nemausensis, de Nemausos (dieu gaulois, de nemeton, bois sacré), siège à partir du IV° siècle de l'évêché de Nemausensis.
La ville, colonie romaine et non cité gallo-romaine, a été construite juste en-dessous de la colline qui portait l'oppidum des Volques Arecomices. L'oppidum avait été établi au-dessus du griffon de la source de la fontaine, source vauclusienne irrégulière issue des points d'eaux du Mont Cavalier. La fontaine était consacrée au dieu gaulois Nemausos (de nemeton, bois sacré) qui a donné son nom à la ville.
Comme Autun, elle était destinée à être une vitrine de Rome dans la Gaule occupée et en cours de romanisation.
Elle est citée sur les gobelets de Vicarello et dans l'itinéraire d'Antonin sous le nom de Nemauso.
Au Moyen-Age, les arènes ont servi de forteresse et de lieu de refuge pour la population en cas de conflits. Les pierres viennent des carrières de Barutel.
Selon Strabon, on comptait pas moins de vingt-quatre oppida dans les alentours proches de la ville actuelle.
Elle est citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant d'Italie en Espagne par la côte sous le nom de Nenniso.
Maison Carrée
Ce temple, dédié à deux petits-fils d'Auguste, était un Capitole, c'est-à-dire un temple à Jupiter. Il portait jusqu'au début du XX° siècle le nom de Capduel, déformation en provençal de Capitole. Colbert avait imaginé un instant de la démonter pierre par pierre afin de la transporter à Versailles pour le plaisir du roi Louis XIV.
tour Magne
Cette tour, la plus grande de l'enceinte romaine, d'où son nom (du latin magnus, grand), est visible à des kilomètres à la ronde. Les Romains la construisirent sur le point culminant de l'oppidum des Volques Arecomices.
30
Bastide, du nom de la ville espagnole de Pampelune
30
Ambrussum, oppidum gaulois, station de la voie domitienne citée dans l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger.
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podium (motte, vient de pic, sommet pointu), très beau château du XIV° siècle
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pont du Gard
Il s'agit du reste le plus spectaculaire d'un vaste aqueduc romain du I° ou du II° siècle de notre ère qui amenait l'eau des collines à Nîmes.
Les eaux étaient pompées à la fontaine d'Eure, près d'Uzès et acheminé vers Nîmes par un aqueduc de 41 kilomètres dont le pont du Gard est la partie la mieux conservée.
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Roque-sur-Cèze (la)
rocca (rocher)
pont romain dont douze arches existent encore, sur la Cèze
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rocca (forteresse) + duro (colline fortifiée, oppidum)
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Saint-Bonnet-du-Gard
vient peut-être de Belenos (dieu gaulois, l'une des identifications gauloises à Apollon)
L'église a été construite avec les restes d'un aqueduc qui appartenait au même système d'adduction d'eau vers Nîmes que le pont du Gard.
Mardieul
restes d'un oppidum gaulois
signal de Saint-Bonnet
30
Là se trouvait probablement l'emplacement de la ville grecque d'Héraclée. Elle portait le nom de Villa Flaviana à la fin de l'époque gallo-romaine.
Le nom de Saint-Gilles vient de la présence de l'ermitage du saint, puis de l'abbaye qu'il fit construire au VII° siècle sous la protection d'un roi wisigoth.
Grecs et Phéniciens remontaient jusque Saint-Gilles et au-delà le petit Rhône et les différents bras aujourd'hui ensablés.
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Saintes-Maries-de-la-Mer
En provençal appelée Li Santo, les Saintes, cette importante ville religieuse, lieu d'un prodigieux pélerinage gitan à la sainte noire Sara et aux quatre Maries, recouvre un lieu de culte païen beaucoup plus ancien.
Les Saintes-Maries doivent leur nom à la présence en ce lieu de Sainte Marie-Madeleine, Sainte Marie de Béthanie et Sainte Marthe, accompagnées de Saint Lazare, de Marie Jacobé et Marie Salomé et de la servante Sara, débarquées de Palestine. Les reliques furent en réalité "inventées", c'est-à-dire découvertes, au XII° siècle.
30
mora (marécage)
* Cf. saints
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oppidum de Mus
30
seg (colline en forme d'éperon)
L'oppidum portait le nom de Statumae, à la source du ruisseau qui portait le même nom.
30
tavos (paisible)
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treb (bourg)
30
Ad Octavo, désigne probablement une colonie romaine du premier siècle avant notre ère, sous le règne d'Octave, mais également huitième station sur la voie Domitienne.
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Ucetia, de ug (hauteur), siège à partir du V° siècle de l'évêché d'Uticensis
30
val (forteresse avec rempart en bois) + briga (forteresse)
30
val (forteresse avec rempart en bois) + briga (forteresse)
30
Virinnae, oppidum gaulois, à Védrines; Virinnae était également le nom du ruisseau.
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Venedubriga, de vedena ou ven (montagne, hauteur inaccessible) + briga (forteresse)
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Vigan (le)
Avicanto puis Avanticum, ville gallo-romaine, sur la rivière Arre, siège à partir du VI° siècle de l'évêché d'Arisitensis, démembré au VII° siècle au profit de celui de Nîmes.
Puechagut
de puig (sommet pointu) + awa (eau), source fraîche et abondante et maison forestière
30
Anciennement Bourg-Saint-André, du nom d'un monastère bénédictin du VI° siècle situé sur le mont Andaon, elle fut reconstruite en bastide sous Philippe le Bel et devint alors Villeneuve.
Elle était reliée à Avignon par le pont Saint-Benezet, le fameux pont d'Avignon.
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de Camars (déesse ligure)
Cette grande île plate et marécageuse située entre les deux bras du Rhône est entaillée de canaux et d'une multitude d'étangs. C'est un paradis pour les oiseaux des marais salés.
Depuis l'Antiquité, le littoral, sablonneux, fait des alluvions du Rhône, a avancé de plus de 10 kilomètres entre les Saintes-Maries-de-la-Mer et le golfe de Fos, comblant une baie peu profonde qui est peu à peu devenu la Camargue humide. Ce qu'il en reste forme les étangs de Vaccarès, fermé puis réouvert au cours des siècles, ceux situés entre Vaccarès et la mer, et le golfe de Beauduc.
étang de Vaccarès
ancien lac fermé
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garric (chêne kermès)

         Hérault

34
Agatha, ville phocéenne, c'est-à-dire grecque, puis colonie romaine; il y eut aussi un oppidum dominant l'Hérault, siège à partir de la fin du V° siècle de l'évêché d'Agathensis.
La fontaine de la Belle Agathoise en garde le nom antique.
Le cap d'Agde et la petite montagne d'Agde, qui porte également le nom de pic Saint-Loup, sont les restes d'un ancien volcan isolé.
Brescou
L'îlot volcanique porte un fort et un phare. Dès l'antiquité, il a joué un rôle dans la défense de la rade.
34
oppidum gaulois dominant l'Hérault.
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awa (eau)
Truscas
truc (gouffre)
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Balaruc-les-Bains
Baladunum, de Belenos (dieu gaulois, l'une des identifications gauloises à Apollon) + duno (ville des artisans), dans l'étang de Thau ville romaine à thermes.
Des trois sources, Ancienne, de l'Abysse et Bidon, seule la première semble avoir été exploitée à l'époque gallo-romaine. La source de l'Abysse est sous-marine.
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oppidum gaulois dominant l'Hérault
34
Baeterrae, nom d'origine ligure, celtibère ou vasconne, puis Colonia Julia Victrix Septimanorum Baeterrae, sur la rivière Orb, ville des Volques Beterri, station sur la voie domitienne, siège à partir du V° siècle de l'évêché de Biterrensis.
Elle est citée sur les gobelets de Vicarello sous le nom de Baeterras, sur l'itinéraire d'Antonin sous le nom de Beterras, et sur la table de Peutinger sous le nom de Beterris.
Les habitants s'appellent les Biterrois.
Colonie de vétérans de la septième légion Septimanorum), elle a donné son nom à la région de Septimanie.
Fontserranes
de font (fontaine)
Les sept écluses de Fontserranes, disposées en escalier sur moins de 1 kilomètre, marquent la fin du tracé de bord de mer du canal du Midi et son entrée dans le pays intérieur.
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busc (bosquet)
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ville gallo-romaine
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Polygium, port grec devenu romain cité au IV° siècle par Festus Avenius, sur l'étang de Thau.
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Capraria, de gapra (chèvre), oppidum gaulois dominant la Boyne.
34
restes d'un pont romain, au-dessus du canal du Midi.
34
oppidum gaulois de Sextantio, dominant le Lez, station de la voie domitienne citée dans l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger.
Substantion
Sextantio, siège éphémère d'un évêché au cours du VIII° siècle
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cal (rocher)
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vient de cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire) + nova (neuf)
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clap (amas de rochers)
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Clappe (La)
clap (amas de rochers)
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Clermont-l'Hérault
Ramasse (la)
oppidum gaulois dominant la Lergue.
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comb (vallée sèche) + ialos (clairière cultivée)
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comb (vallée sèche)
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cal (rocher) + briga (forteresse)
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corn (pointe) + icos (suffixe diminutif)
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corn (pointe)
34
corn (pointe)
34
croso (trou, vallon profond)
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Dio-et-Valquières
Debas ou Diano
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finis (frontière gallo-romaine)
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fous (fossé)
34
Forum Domitii, colonie romaine ou vicus routier gallo-romain sur la voie Domitienne, citée dans l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger.
Frontiana, qui a donné son nom tardif à la ville, est en réalité une colonie romaine située à l'emplacement de Loupian.
34
Aganticum, ville gallo-romaine
34
garric (chêne kermès)
34
Latara, port celtibère puis gaulois.
34
Luteva, vient de luta (boue), capitale des Volques, peuple originaire d'Italie et probablement non celte, puis Colonia Julia Claudia Luteva, ville romaine, sur les rivières Lergue et Souloudres, siège du III° au IV° siècle de l'évêché de Lodovensis.
Elle est citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant d'Agen à Bordeaux.
34
Frontiana, colonie romaine proche de Mesua et de Forum Domitii.
34
meg (montagne)
34
Ce petit port de l'étang de Thau porte le nom de "petit Marseille" qui semble indiquer son origine phocéenne.
34
Melgorium, ville gallo-romaine, capitale du comté de Melgueil, sur une île de l'un des étangs des Volques qui n'est pas l'étang de l'Or.
34
Mesua, de mes (montagne, mot ligure), ville gallo-romaine, sur l'étang de Thau, dont Pomponius Mela parlait comme d'une île située face à Frontiana.
34
montis (colline pointue) + yd (groupe d'habitations); oppidum gaulois dominant l'Hérault.
34
Forum Domitii, colonie romaine sur la voie Domitienne
34
montis (colline pointue) + olla (marmite, creuset)
34
déformation de "mont des Oliviers"
La ville semble avoir pour origine une abbaye fondée sous Charlemagne
34
montis (colline, mot latin) + pastell (pastel - plante)
Altimirium, oppidum gaulois puis forteresse gauloise
La ville doit son nom aux murs cyclopéens de l'oppidum. Altimirium fut détruite par Charles Martel en 737.
34
Nissan-lez-Ensérune
vient de niss (puits)
Ensérune
oppidum gaulois, capitale des Elyséens, situé en surplomb au-dessus de la voie Domitienne.
Le plateau de l'oppidum, en forme de triangle allongé, domine les vallées de l'Orb et de l'Aude.
Il est aujourd'hui traversé de part en part par le tunnel de Malpas, sur le canal du Midi.
34
olla (creuset, marmite)
Le nom semble provenir de la forme en bassins du lit du Jaur au niveau du pont fortifié du XI° siècle, peut-être d'origine romaine, au pied du promontoire sur lequel s'étage la ville.
34
La butte de Pérols fut une île de l'un des étangs des Volques.
Source de gaz carbonique.
34
Piscenae, oppidum gaulois dominant l'Hérault, puis colonie romaine, où séjourna Pline.
34
ples (clôture de branches entrelacées dans des haies).
Oppidum gaulois à Saint-Gervais.
34
Saint-Guilhem-le-Désert
du nom d'une abbaye de bénédictins fondée en 804 par Guillaume (Guilhem en langue d'oc), duc d'Aquitaine, petit-fils de Charles Martel.
La ville, fortifiée autour de l'abbaye, a gardé ses remparts du XI° siècle
34
Saint-Maurice vient de mora (marécage); Navacelles vient de cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire)
* Cf. saints
34
Saint-Pons-de-Thomières
Siège de l'évêché de Thomeriarum créé en 1318 après le démembrement de celui de Narbonne.
Le lieu était occupé dès l'époque préhistorique, et il a gardé les traces d'habitats gaulois ou celtibères.
34
Le rocher des Vierges ou des Deux-Vierges est un oppidum gaulois dominant la Lergue.
* Cf. saints
34
Araura ou Cessero, oppidum gaulois dominant l'Hérault, station sur la voie domitienne citée dans l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger sous le nom de Cesserone.
* Cf. saints
34
seg (colline en forme d'éperon) : c'est le nom de la montagne, le Montis Settius des Romains, d'où une fontaine captée alimente la ville.
L'établissement gallo-romain, religieux et probablement d'assez petite taille, devait être construit sur le mont autour de cette fontaine.
Le port actuel date du dernier tiers du XVII° siècle, construit par Pierre-Paul Riquet pour compléter le grand projet du canal du Midi. Il se trouve à l'emplacement de l'ancien grau naturel de l'étang de Thau.
La ville s'appelait autrefois Cette.
mont Saint-Clair
Montis Settius
étang de Thau
Il s'appelait autrefois Taphron (fossé, mot grec).
A l'époque où les marins phocéens en firent l'un de leurs abris entre la côte provençale et les ports des Albères, le bassin devait encore être encore partiellement ouvert et former un golfe barré d'îles de sable.
Le cordon littoral, également appelé isthme des Onglous, a été considérablement élargi par ensablement du fait de l'endiguement réalisé au XIX° siècle pour construire la ligne de chemin de fer.
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Présence d'un temple à Vénus qui a donné son nom à la ville, ce qui indique qu'elle devait être une colonie romaine tout près de la voie Domitienne.
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Vic-la-Gardiole
vicus (ville gallo-romaine non enclose ou faubourg hors les murs) + ward (garde), fortertesse mérovingienne
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Villeneuve-lès-Maguelonne
Maguelonne
Magalo, port gaulois
Aujourd'hui simple butte entre deux étangs marécageux, Maguelonne fut, du V° au VIII° siècle, puis du XI° au XVIII° siècle, le siège de l'évêché de Magalonensis, dont la ville et le riche port furent engloutis progressivement après le VIII° siècle. Son influence diminua considérablement au VIII° siècle au profit successivement de Substantion de Villeneuve et enfin de Montpellier.
La ville passe pour avoir accueilli Sainte-Marie-Madeleine se rendant aux Saintes-Maries-de-la-Mer avec Lazare, Marthe et Marie de Béthanie, les deux autres saintes Maries.
Il y a un autre Maguelonne près des Saintes-Maries-de-la-Mer.
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Villetelle
oppidum gaulois d'Ambrussum, dominant le Vidourle.
Franchissant le Vidourle, on peut encore voir deux piles d'un ancien pont romain.
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de kar (gros rocher)
Belvédère détaché du massif de l'Espinouse.
Plo des Brus
camp romain
Le chemin du Diable est le reste d'une voie romaine qui y accédait.

         Lozère

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vient peut-être de lausa (pierre plate); sa forme est celle d'un long plateau élevé surmonté de petits sommets.
Ses deux principaux sommets sont le sommet de Finiels et le pic Cassini.
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Bagnols-les-Bains
Les eaux, connues des Romains, l'étaient également de Sidoine Apollinaire.
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bol (rocher à pic)
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d'un nom de personne + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme), sur le Lot.
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briga (forteresse)
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cassanea (chênaie)
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d'un nom de personne + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme), sur le Lot.
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kuk (hauteur en forme de meule).
Le redoublement du mot indique un pluriel
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Cuq (Le)
kuk (hauteur en forme de meule)
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Florius (nom de personne romaine) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)
Les gorges du Tarn commencent là. On trouve de nombreux habitats troglodytes datant des périodes préceltique et gauloise tout au long des gorges, comme la grotte des Fadarelles, au fond du cirque des Baumes (de balma, grotte).
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Gredo[num], ville gauloise, puis, des siècles plus tard, siège de l'administration du Gévaudan royal.
Truc de Grèzes
truc (gouffre)
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Hermaux (Les)
herm (désert, mauvaise terre mise en jachère)
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Anderitum Gabalorum, puis Civitas Gabalorum, capitale des Gabales, siège à partir du III° siècle de l'évêché de Gabalensis, transféré à Mende au X° siècle.
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lanon (vue étendue sur une plaine) + ialos (clairière cultivée)
Les restes d'une ville gallo-romaine et d'un mausolée sont encore visibles.
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Malène (La)
mala (montagne)
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Maroialo, de maro (grand) + ialos (clairière cultivée).
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Mimate, de mon (montagne), siège à partir du X° siècle de l'évêché de Mimatensis créé après la déchéance de celui de Javols.
La ville actuelle fut fondée au V° siècle sur le tombeau de saint Privat, au bord du Lot. C'était la capitale du Gevaudan.
Mont Mimat
Mimatensis Mons
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Puech-Crémat-Bas
Ad Silanum, station citée sur la table de Peutinger sur la voie romaine allant de Lyon à Rodez.
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petra (pierre) + fitta (borne faite d'une pierre fichée)
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penis (sommet en forme de tête).
Le redoublement du mot indique un pluriel.
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Helarius Mons
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Saint-Bonnet-de-Montauroux
Condres
Condate, de cond (confluent) + atte (cabane), oppidum gaulois
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Saint-Laurent-de-Trèves
Trèves vient probablement de treb (bourg)
Trevidon
Trevidos, de tres (trois) + vidu (bois, matériau)
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mora (marécage)
* Cf. saints
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Elle doit son nom à un monastère construit au VI° siècle pour accueillir la fille de Clotaire II, guérie de la lèpre par les eaux de la fontaine de Burle.
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de vabero (ruisseau), sur le Tarnon.
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Selon Strabon, elles portaient le nom de Mont Cemmène, à moins que ce ne soit le Massif central tout entier qui soit ainsi appelé.
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penis (montagne, tête) + dora (torrent)
C'est un grand cirque à falaises monumentales situé dans les gorges du Tarn.
La baume de Pougnadoires est une grande grotte dans ce cirque.

         Pyrénées-Orientales

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Amélie-les-Bains s'est appelée Bains d'Arles, puis Bains-sur-Tech, puis Fort-les-Bains avant de prendre son nom actuel au XIX° siècle en l'honneur de la reine Amélie, épouse de Louis-Philippe.
On y a retrouvé des vestiges de thermes gallo-romains, comme des pavages dans des piscines.
Palalda
restes d'un oppidum gaulois.
Le château a été construit sur les ruines d'une forteresse gallo-romaine.
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Arles-sur-Tech
ar (vallée en forme de plaine) + el (rivière dans une plaine, et cette plaine)
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ban (pointe) + ialos (clairière cultivée), repris à l'époque gallo-romaine par rapprochement avec balnoleum (bains, lieu de villégiature).
Puig del Mas
podium (motte, vient de pic, sommet pointu) + mas (maison en dur, de macer, mur d'enceinte)
Le village a été construit autour du Mas Guillaume, château-fort du X° siècle.
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bol (rocher à pic) + kar (gros rocher)
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Boule-d'Amont
bol (rocher à pic)
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Boulou (le)
Ad Centuriones Aquae Calidae (eaux chaudes), citée dans l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger sous le nom d'Ad Centuriones.
Proche de là se trouvait une station sur la voie domitienne, citée dans l'itinéraire d'Antonin sous le nom de Ad Stabulum.
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cal (rocher)
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cass (chêne)
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du nom des Ceretans + bar (hauteur, colline), ou de kar (gros rocher).
Le fait que l'on prononce la première lettre S et non K rend la seconde explication peu probable.
cap Cerbère
Cervaria [Promontorium]
Carroig (tour de)
kar (gros rocher) + rocca (rocher)
Située sur un extraordinaire promontoire rocheux, elle a été décrite dès 55 avant notre ère comme appartenant aux Ceretans.
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Ville des Ceretans, qui lui ont donné leur nom.
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Cauco Illiberis, de cauno (grotte) + ili (groupe d'habitations), port d'Elne
Le nom recouvrait peut-être avant la conquête romaine l'ensemble des deux ports voisins de Collioure et Port-Vendres, tous deux situés dans des anses bien protégées et séparés par une simple pointe, à moins que Port-Vendres n'ait été construit par les Romains pour contrer le port indigène de Collioure.
Les fortifications magnifiques et le fort Saint-Elme ont été construits par Pierre IV d'Aragon.
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Illiberis, puis Castra Helenae en l'honneur de la mère de l'empereur Constantin. Le nom de Illiberis doit être rapproché de celui de Auch.
La ville fut le siège de l'évêché d'Elnensis de 571 à 1602, date à laquelle l'évêché passa à Perpignan.
Elle est citée sur la table de Peutinger comme station de la voie domitienne.
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Ille-sur-la-Têt
ili (groupe d'habitations)
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jukk (hauteur)
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mata (buisson) + mala (montagne)
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Castel-Roussillon
Ruscino, sur la Têt, capitale de pagus au temps de l'empire des Gaules, a donné son nom au Roussillon.
Située sur un diverticulum de la voie domitienne, elle est citée dans l'itinéraire d'Antonin sous le nom de Ruscio et sur la table de Peutinger sous le nom de Ruscione.
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Portus Veneris [Pyreneae], colonie et port romain
Cf. Collioure
Cap Béar
bar (hauteur, colline)
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Combusta, sur un diverticulum de la voie domitienne, citée dans l'itinéraire d'Antonin.
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Salses-le-Château
Salsulae Fons (les fontaines salées), forteresse gallo-romaine et station sur la voie domitienne, à l'endroit où elle quitte les Corbières pour longer le littoral, citée sous le nom de Salsulis dans l'itinéraire d'Antonin et par Pomponius Mela.
étang de Salses et de Leucate
L'étang est dominé par les Corbières et longé par la voie Domitienne. Plusieurs ports, dont celui de l'anse de Paurel, ancien Portus Aurelianus, du nom d'un empereur du III° siècle, se trouvaient dans l'étang, profitant à la fois d'une bonne anse, de l'accessibilité donnée par la voie romaine, et des bons bois venant des collines pour construire des bateaux.
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ser (montagne allongée) + longus (allongé)
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trans (à travers) + ser (montagne allongée)
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vern (aulne)
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Albères (les)
alp (pâturage de montagne) + bar (hauteur, colline)
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Summus [Pyreneaeus], de pertusius (passage), citée dans l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger.
Le fait que le nom du col soit d'origine romaine indique bien qu'il s'agit d'un lieu important. En effet, c'est là que se trouvait le point de passage des Pyrénées de la voie Domitienne, qui traversait la Narbonnaise pour se rendre en Espagne
Cf. col du Somport
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Aussi appelée Salenque, la plaine de terres salées (d'où son nom) occupe l'emplacement d'un ancien étang qui s'éendait entre les embouchures de l'Agly et de la Têt.
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Seul région du département des Pyrénées-Orientales qui soit de langue ocitane et non catalane