Quelques origines de noms de lieux en Poitou-Charentes 

Le nom du Poitou vient du nom de ses habitants de la période celtique, les Pictons, habitants de la région entourant Poitiers.
Le pays des Charentes, Angoumois, Saintonge et Aunis, était autrefois appelé les Terres Froides, opposé aux Terres Chaudes du centre de la Saintonge.

C'est volontairement et pour des raisons de rapprochement linguistique que j'ai traité le département de la Vendée avec la région Poitou-Charentes, alors qu'il se trouve en réalité dans la région Pays de Loire.

---

reste probables d'une nécropole celtique, voie romaine

Ecolisma ou Icolisma, capitale d'une tribu de la confédération des Santons, puis ville gallo-romaine, siège de l'évêché d'Engolismensis dès le III° siècle, sur la Charente et Anguienne
Les habitants s'appellent les Angoumois ou Angoumoisins.

vient de ham (foyer, hameau d'une seule famille), faubourg et port d'Angoulême sur la Charente

Abbaye bénédictine dite "de la Vallée" ou "des faubourg", autrefois l'une des plus importantes du sud-ouest de la France, créée au milieu du VI° siècle par le moine ermite Cybard ou Eparchius, qui fut canonisé peu de temps après sa mort et reste l'un des protecteurs de la ville d'Angoulême.
L'abbaye a essaimé, et de nombreuses églises de la région portent ce nom.

arx (sommet arrondi)

voie romaine et camp romain destiné à la protéger

anthroponyme Bonos + ialos (clairière)

braco (terre humide et fertile)

restes de thermes gallo-romains

ville gauloise puis gallo-romaine

villa gallo-romaine et aqueduc qui menait l'eau du Palais à la ville

cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire) + nom de personne germanique ou franque Frollo, probablement l'un des fondateurs de l'abbaye Saint-Pierre-de-Cellefrouin.

restes d'un camp fortifié gaulois ou romain

cultura (champs cultivés, mot latin désignant des cultures vivrières)

cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire); siège d'un prieuré appartenant à l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe.

d'un nom de personne (peut-être Ecolius) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

chal (pente ou creux abrité du vent)

Sarrum, vicus au croisement de deux voies romaines allant à Angoulême, l'une venant de Blaye, l'autre allant de Cognac à Nontron et au massif Central.
Présence templière

cass (chêne) + ialos (clairière)

Cassinomagos sur la Table de Peutinger, de cassanea (chênaie) + magos (marché agricole), ville lémovice.
Ruines antiques de la partie gallo-romaine de la ville, de thermes romains, d'un temple octogonal dit "Montélu", d'un amphithéâtre au lieu-dit la Lena, vestiges d'aqueduc, cimetière gallo-romain et deux tombes gauloises, etc.

vicus cultuel gallo-romain situé à la limite du territoire lémovice.
Ce qu'on appelle les "Caves de Longeas" est probablement un ancien palais ou un temple.

restes d'un camp fortifié gaulois ou romain

Condate, de cond (confluent) + atte (cabane en planches), sur la Charente

nécropole gallo-romaine

comb (vallée sèche)

cond (confluent) + ate (agglomération de maisons en bois)

cond (confluent), sur la Vienne et la Goire

de deruptus (abrupt)

eburos (if) + duno (ville)

fler (enclos de haies épineuses)

Goths (peuple germanique)

grava (éboulis de petits cailloux)

Agernaco, nom d'un prieuré appartenant à l'abbaye de saint-Cybard datant du VIII° siècle.

Sur la Charente, des sarcophages d'une nécropole ont été découverts lors de la construction de la gare un peu à l'extérieur du village.

vicus cultuel gallo-romain, port sur la Charente depuis au moins l'époque gallo-romaine, siège au Moyen-Age d'un prieuré appartenant à l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe.

mon (colline pointue)

maro (grand) + ialos (clairière)

nanto (vallée creuse avec rivière) + clarus (clair)

ritus (gué) + ialos (clairière cultivée)

Grande abbaye fondée à partir d'un ermitage où vécut vers 600 le moine bordelais saint Amant après quelques années passées à Saint-Cybard et qui ne prit de l'importance qu'à partir du XI° siècle.
A l'époque, la forêt de Boixe s'étendait jusqu'à La Terne et Vars, au-delà de la Charente jusqu'à la forêt de Tusson, et se confondait avec l'extrêmité de celle du massif de la Braconne.
Le nom de Boixe vient de bosc (forêt).

Elle doit son nom à ce que son église primitive, à l'origine du village actuel, était un prieuré appartenant à l'abbaye de Saint-Cybard.
Le prieuré tirait l'essentiel de ses revenus de la forêt des Bouchauds.

Sermanicomagus ou Germanicomagus sur la Table de Peutinger, vicus cultuel gallo-romain dont il reste le théâtre.
Le nom de la forêt vient de bosc (forêt).

mora (marécage)
* Cf. saints

Siroialo

turcos (sanglier)

vallis (vallée, mot latin)

vern (aulne)

prieuré appartenant à l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe

Le nom peut venir de vadum (gué, mot latin)

du nom des Vandales (peuple germain) + ialos (clairière cultivée); ensuite siège d'un prieuré appartenant à l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe

vas (gué) + ialos (clairière cultivée)

vient de braco (terre humide et fertile)
La forêt de la Braconne est un massif forestier qui longe la vallée du Bandiat jusqu'à son confluent avec la Tardoire. Il est creusé de profondes fosses remplies d'eau qui proviennent d'un grand lac souterrain.
La source de la Touvre jaillit du côté opposé à la vallée du Bandiat.

Région qui entoure Angoulême.

Agonniacum, de Agonnius (nom de personne gauloise, probablement un sobriquet formé sur agin, rocher, hauteur) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Enneziacum, de Ennezius (nom de personne) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

source à bassin gallo-romain

site à sel de type briquetage au lieu-dit Chalon, qui vient de sal (salé)

Argentoialum, de argento (argent) + ialos (clairière cultivée)

peut venir de aritz (chêne, mot basque).
L'île fut sous domination vasconne jusqu'au VIII° siècle.

fier (échancrure profonde du rivage, mot gallo qui a la même origine que fjord)
Il est appelé mer du Fier d'Ars sur la carte de Cassini.

artos (ours)

Au lieu-dit les Terres-Douces, qui indique bien l'emplacement d'une ligne d'argile rouge, site de potiers situé près d'un site à sel de type briquetage

are (près de) + vern (aulne)
Les dunes de sable mouvantes de la presqu'île d'Arvert ont fait dire à certains que "les montagnes marchent en Arvert". Aujourd'hui, des plantations de pins ont freiné le mouvement des dunes vers l'intérieur des terres.
Comme dans les Landes, c'est le recul de la forêt primitive qui a provoqué l'avancée des dunes.
Au début du Moyen-Age, on ne va "en Arvert" qu'en bateau; c'est une île au milieu des marais de l'embouchure de la Seudre.

Asinaria (lieu où l'on élève des ânes)

Occiacum, de Occius (nom de personne gauloise) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Alnedonnacum, de Alnedonius (nom de personne gallo-romaine, nom ou sobriquet formé sur aln, aulne), vicus cultuel gallo-romain situé au lieu-dit le Bureau, station sur la voie romaine allant de Bordeaux à Autun citée dans l'itinéraire d'Antonin sous le nom d'Aunedonacum et sur la table de Peutinger sous le nom de Avedonnaco.
Des sépultures gallo-romaines y ont été découvertes en 1959.
Une voie romaine reliait Aulnay à aux Eduts.

mans (petit domaine rural enclos), qui a donné également le nom local de "maine", ici avec agglutination de l'article.

anthroponyme Auguste + duno (ville des artisans)
Une motte féodale y a été fouillée en 1901.

aballo (pommier)

balnea (bains, mot latin)

balan (genêt)

basilica (grand édifice public gallo-romain à destination religieuse ou civile)

Bellum Videre, littéralement "la belle vue", qui désigne une vue étendue, nom médiéval d'un domaine fondé par les Templiers et repris ensuite par l'ordre de Malte

ber ou brennos (baron, chef de guerre) + closus (clos), désigne un domaine de dimensions modestes entouré de murs

Brennacum, de ber ou brennos (baron, chef de guerre)

Buniacum, de Bunius (nom de personne gauloise) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Blandiacum, de Blandius (nom de personne gauloise) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Blandiacum, de Blandius (nom de personne gauloise) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Bracedunum

brogilo (petit bois entouré d'un mur)

site à sel de type briquetage implanté sur un pré salé
La cote 3m correspond à l'ancienne côte

braco (terre humide et fertile), sur le Briou

briva (pont)

Cf. Hiers-Brouage.

briga (forteresse)
Situé aujourd'hui à une quinzaine de kilomètres de la mer en plein marais, Broue était jusque vers 1715 un port de mer et comportait un chantier naval pour des bateaux de fort tonnage dans le golfe des Santons.
La tour de Broue, autrefois amer de la navigation côtière, domine aujourd'hui la prairie marécageuse.

promontoire rocheux situé en rebord du pays de marais, au bord du golfe des Santons.

broccia (taillis épineux)

"le champ de la douleur", probablement un champ de bataille des Aquitains contre les Sarrasins ou les Normands.

ancienne île située dans le golfe des Pictons.

Castrum Julii au milieu du Moyen-Age, port romain de l'Aunis, fut fortifiée par Charlemagne.
Châtellaillon était la mythique capitale de l'ancien pagus Aliniensis qui a donné son nom à l'Aunis.
La ville de Montmeillan, complètement anéantie, et l'ancienne ville de Châtellaillon, qui se trouvaient sur la pointe de Châtellaillon, ont été englouties par le flot vers 1430. En 1660, les sept tours qui restaient de l'enceinte de la vieille ville de Châtellaillon s'effondrèrent avec la falaise.

Là se trouvait le mediolanon (lieu sacré) du pagus Aliniensis.

d'un nom de famille

site à sel de type briquetage implanté sur le marais
Le site occupe une petite butte de 70 mètres de haut formée par les restes du briquetage; sur la butte se trouvent des maisons et un jardin

caput (tête, extrêmité, mot latin)

ancienne base arrière des Vikings sur la Charente

scarva (chanvre, filasse)

Cavius, d'un nom de personne gallo-romaine

Deux étymologies s'opposent ici : soit le nom vient d'un anthroponyme latin Claudius + magos (plaine ou marché agricole), soit, comme le Clion de Loire-Atlantique, il vient de glen (vallée avec ruisseau).

Cunaco ou Condate, sur la Table Théodosienne, au coeur du pays des Champagnes (Champagne, Grande Champagne, Champagne de Cognac, Champagne d'Archiac), sur la Charente.

Continiacum, de Continius (nom de personne gauloise) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

corma (sorbier), ville ou vicus gallo-romain

Colonica, qui désigne un domaine de colons romains

curtius (ferme fortifiée ou close) + cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire), qui indique un domaine agricole attaché à une abbaye

carv (caillou)

Crixiacum, de Crixios (nom de personne gauloise, sobriquet indiquant des cheveux frisés) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Dominus Petrus, c'est-à-dire Saint-Pierre.
Cf. Domèvre-en-Haye.

Datoialum, de devos (divin) ou d'un nom de personne gauloise Datos + ialos (clairière cultivée)

dol (marécage)

site à sel de type briquetage au lieu-dit les Chaumes de Varaize, dans le fond de l'étroit marais des Jamelles

d'un nom de personne + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)
Ce fut un domaine des Templiers

site à sel de type briquetage au lieu-dit la Brèze

ancienne île au milieu des marais de la Seudre, comme Arvert, dont elle est tout proche. Il en est de même pour l'île de Nôle et l'île Marteau.

La fontaine est la source, très abondante, de l'Antenne

Calendiniacum, de Calendius (nom de personne gauloise) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)
La seigneurie a été transférée de la Vienne par Jean de Montberon, seigneur de Fontaine

Fontanellum, la petite source

folia (feuillée)

Le site est occupé depuis la plus haute antiquité. L'occupation permanente est certaine depuis la construction du château à l'époque carolingienne. Le donjon fut entouré de fortifications par Vauban pour renforcer la protection de Rochefort.
Son port vit en 1815 Napoléon s'embarquer pour l'île d'Aix, puis l'île de Sainte-Hélène.

L'île d'Aix et l'île-Madame sont les restes de deux promontoires, aujourd'hui en pleine mer, qui étaient autrefois accolés à la terre à l'embouchure de la Charente.
Jusqu'en 1660, date d'une forte tempête qui emporta aussi la falaise de Châtellaillon, l'île d'Aix était rattachée au continent à marée basse.
L'île d'Aix a été fortifiée par Vauban pour protéger la navigation entre la mer et la Charente jusqu'au port de Rochefort. Napoléon y fut retenu quelque temps avant de s'embarquer pour Sainte-Hélène.

Elle est située au bord du grand marais de Rochefort.

site à sel de type briquetage sur une presqu'île de l'ancien rivage

site à sel de type briquetage au lieu-dit le Fourchis, au bord de la falaise qui constituait l'ancien rivage maritime avant le colmatage du marais

site à sel de type briquetage. Ce site, le plus ancien site à sel des Charentes, est en bonne partie recouvert et endommagé par le bri du marais.

bourna (source)

Algiacum, de Algius (nom de personne gauloise) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)
Elle était autrefois appelée Augec.

Gothorum Villa, du nom des Goths (peuple germanique) qui y fondèrent une colonie agricole

de gentilice (colonie agricole formée d'une famille d'étrangers après les invasions barbares) + grand

Agentum

La commune de Hiers, sur une ancienne île du golfe des Santons, était le siège d'une châtellenie dont le seigneur, Jacques de Pons, fit construire les premières fortifications de Brouage en 1555.

briga (forteresse) + -icos (suffixe diminutif)
Ville fortifiée à la Renaissance, renforcée par Vauban, admirée de Mercator, port de mer autrefois amiral, à la fois port de guerre et de commerce du sel, elle était située au fond du golfe des Santons. Sa déchéance date de l'abandon des marais salants sous Louis XIV.
Brouage était probablement le grand port des Santons, relié à Saintes par la Charente.
C'est de Brouage que, sous Louis XIII, Samuel de Champlain, natif de la ville, s'embarqua pour plusieurs voyages vers le futur Canada, où il fonda la ville de Québec.

Limité au nord par la presqu'île de Moëze et au sud par la flèche de la presqu'île de Marennes qui le sépare du marais de la Seudre, le marais de Brouage a fermé assez récemment, après le XVII° siècle, l'accès à la mer du port de Brouage. L'envasement de la côte entre l'estuaire de la Charente et celui de la Seudre en l'absence d'un vrai cours d'eau, commencé il y a plus de deux mille ans, est lié à un fort courant marin entre l'île d'Oléron et le continent, appelé Coureau d'Oléron.
Le marais de Brouage est la partie centrale du golfe des Santons.

Ulmus, ville gallo-romaine, de ulmus (orme)

garric (chêne kermès)

garric (chêne kermès) + Audouin (nom de personne franque)

lanon (vue sur une plaine)

lann (lande)
Dans l'église de Landes se trouvent des fresques remarquables du XIV° siècle.

site à sel de type briquetage au lieu-dit la Petite Bourgne

bourna (source)

liga (boue, limon)
sites à sel de type briquetage aux lieux-dits le Treuil et Ludène, au bord de la falaise qui constituait l'ancien rivage maritime avant le colmatage du marais

luta (boue)

Loliacum, de Lolius (nom de personne gallo-romaine) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Luciniacum, de Lucinius (nom de personne gallo-romaine) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

uxello (haut, élevé) avec agglutination de l'article

Maculf (nom de personne nordique) + villa (domaine rural gallo-romain)

ancien port situé au rebord du golfe des Pictons, vient de mora (marécage), au confluent de la Sèvre Niortaise et de la Vendée.
Elle fut ruinée par les Normands en 830.
Au X° siècle, comme à Nuaillé, des barrages y sont construits pour capturer le poisson, ce qui indique qu'à cette époque l'asséchement du marais y est déjà fort avancé, au moins en été. Le marais des Alouettes, entre Marans et Vouillé, a été desséché par les travailleurs et les moines de trois abbayes de la région au cours du XII° siècle.

Située à l'embouchure de la Seudre, face à l'île d'Oléron, vient de mora (marécage).
Comme Arvert, située de l'autre côté de l'estuaire, Marennes était autrefois une île du marais.
Comme à Arcachon, on cultivait l'huître dans l'estuaire de la Seudre dès l'époque gallo-romaine, comme l'atteste Ausone.

lindon (étang)

kai (quai, digue)
La Cayenne, port de Marennes, est un ancien embarcadère pour la Tremblade, le seul point de passage autrefois entre la rive gauche et la rive droite de la Seudre en aval du Gua de l'Eguille.

mata (buisson)

vient de mata (buisson), colline calcaire au milieu des marais de Saint-Augustin et de Bréjat, en Arvert

site à sel de type briquetage; la couleur rouge est celle des fragments de terre cuite utilisés pour cuire et évaporer la saumure

station balnéaire des Mathes, sur la pointe de la Coubre.

Maceracum, de Macerius (nom de personne gallo-romaine, sobriquet signifiant le Maigre) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

meta (borne)

Les falaises sont creusées de grottes; le village a gardé l'architecture saintongeaise typique.
Les falaises de Meschers constituent depuis la préhistoire un habitat troglodytes qui est encore utilisé de nos jours. Les grottes ont abrité des protestants sous les guerres de religion.

mené (maison de famille du chef)

La presqu'île forme l'extrêmité nord du marais de Brouage.

montis (colline pointue)

Mons Andronis, castrum gallo-romain

montis (colline, mot latin) + pastell (pastel plante)

vient de morn (colline) ou d'une déformation de "morne agne" (morte eau).

restes d'une ville thermale gallo-romaine à Vieille-Mortagne

Elle est située au bord du grand marais de Rochefort.

site à sel de type briquetage; les élévations de terrain qui ont donné leur nom au lieu sont les entassements de briquetages utilisés au fil des âges

site à sel de type briquetage situé dans une baie de l'ancien rivage appelée la Garenne, de varenna (garenne)

site à sel de type briquetage associé à un site de potiers

site à sel de type briquetage implanté sur le marais alors qu'il était déjà colmaté

site à sel de type briquetage implanté sur un pré salé ou schorre

site à sel de type briquetage de l'époque gauloise situé sur le marais. Son nom vient d'un mot celte, trez (sable, grève), mot assez rare et très localisé dans le Bas Poitou et en Bretagne.
Le jardin qui l'occupe est rendu possible sur la terre argileuse du marais grâce à la nature particulière de la terre salée. Un jardin situé sur un marais désigne immanquablement un site à sel de type briquetage; la terre a été enrichie en cendre de bois, ce qui favorise la fabrication naturelle de potasse et de phosphates et permet la culture.

Lentilliacum, de Lentilius (nom de personne gallo-romaine) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Neriacum, de Nerius (nom de personne gauloise formé sur ner, source jaillissante) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme), sur la Nie

Novius Vicus, le bourg neuf, de vicus (faubourg hors les murs ou ville non enclose)
La nécropole de Neuvicq a révélé des centaines de sarcophages mérovingiens

Naioialo, de noa (vallon encaissé dont le fond est un étang) + ialos (clairière cultivée), selon Auguste Longnon qui, rapporté dans les annales de la société d'archéologie de Saintes, y note la présence d'une villa gallo-romaine du IV° siècle et d'une fontaine liée à la légende de Saint Martin, la Font Saint-Martin. L'existence d'un véritable bourg date probablement des grands défrichements du XI° siècle.

Novaliacum, de Novalius (nom de personne gallo-romaine) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme).
Elle était située au bord du golfe des Pictons.
Au X° siècle, comme à Marans, des barrages y sont construits pour capturer le poisson, ce qui indique qu'à cette époque l'asséchement du marais y est déjà fort avancé.

Pauliacum, de Paulius (nom de personne romaine) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Patriniacum, de Patrinius (nom de personne gallo-romaine) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

tosca (taillis, buisson)

Situé à l'embouchure actuelle de la Charente.

L'île d'Aix et l'île-Madame sont les restes de deux promontoires, aujourd'hui en pleine mer, qui étaient autrefois accolés à la terre à l'embouchure de la Charente
Sur la carte de Cassini, on la voit encore presque rattachée à Port des Barques par un chemin traversant l'estran.
Site à sel de type briquetage implanté sur une flèche littorale

Le nom du banc de roches qui prolonge l'île Madame parallèlement à l'île d'Oléron et à la pointe de Fouras, séparant le bassin de la Charente de celui de la Seudre, vient probablement de pal (pieu, barre allongée), plutôt que de palud (marais salé), invraisemblable pour une barre rocheuse.

site à sel de type briquetage sur l'estran, sur une prairie salée naturelle

Porciacum, de Porcius (nom de personne gauloise) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Primiacum, de Primius (nom de personne gallo-romaine) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

podium (motte, vient de pic, sommet pointu) + Rolland (nom d'une famille qui a laissé son nom à d'autres toponymes dans la région)

grand port militaire français

Au nord de Rochefort et de la basse Charente, le marais a comblé l'ancien estuaire de la Gères. Il était encore totalement en eau au milieu du IV° siècle; son envasement s'est fait progressivement entre le IV° et le XIV° siècle. Il prolonge le fond de la baie d'Yves et s'étend jusqu'à la presqu'île de Fouras qui est une ancienne île du marais de Rochefort. Il est traversé par les canaux de Charras et de Genouillé. Ce marais comporte plusieurs anciennes îles, l'Illeau, l'île d'Albe, l'île Jaulin, où l'on a exploité le sel depuis la préhistoire.

Rupella, nom médiéval.
La ville semble ne pas être antérieure au IX° siècle, mais il existait certainement auparavant un village de pêcheurs et un fortin sur le territoire de Châtellaillon.
Importante présence templière, d'une grande puissance territoriale, marquée par une maison magistrale relevant du grand prieur d'Aquitaine et datant des tout débuts de l'Ordre.

vient de caput (tête, extrêmité, mot latin); elle s'appelait autrefois Chef-de-Bois. Son nom vient de ses falaises.

Port créé de toutes pièces en 1880 pour seconder celui de la Rochelle, devenu trop petit.

Rubrae Maceriae, de ruber (rouge, mot latin) + macer (mur d'enceinte) , village gallo-romain ou médiéval à fortification de briques d'argile rouge

Novioregum, port des Santons, sur une conche sablonneuse du rivage de la Gironde, station sur la voie romaine allant de Bordeaux à Autun citée dans l'itinéraire d'Antonin, Rugianum à l'époque carolingienne.
La ville et le port furent détruits par les Wisigoths puis les Normands.

conca (anse en forme de coquillage)

site à sel de type briquetage, au lieu-dit du Bois Souchot, autrefois situé en bordure du golfe des Santons.
Il est recouvert en partie par le bri du marais, ce qui prouve que la mer n'avait pas encore atteint son niveau actuel à la fin de l'exploitation du site.
* Cf. saints

La station est de création relativement récente, construite entre la conche de Suzac et celle de Royan

grua (terre inculte)

Angeriacum, de Angerios (nom de personne gauloise) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Mars (dieu romain)
* Cf. saints

mora (marécage)
* Cf. saints

conca (anse en forme de coquillage)

Le château a été décrit par Pierre Loti sous le nom de château de la Belle au Bois Dormant.
Dans le parc du château se trouvent des grottes qui ont abrité successivement des habitats préhistorique et gaulois, ainsi qu'une villa et une nécropole gallo-romaines.

bol (bouleau)

La tour de Pire-Longe est probablement un reste de basilique ou de temple gallo-romain. Son nom vient de per (roche dressée) + longue.

Mediolanum Santones, de mediolanon (lieu sacré), lieu de culte des Santons, sur la Charente, capitale de la Saintonge.
La riche ville gauloise fut ensuite une florissante ville gallo-romaine dont il reste de nombreuses ruines. C'était une station très importante et un gros carrefour de routes à l'endroit où un pont de pierre permettait à la voie romaine allant de Bordeaux à Autun de traverser la Charente. La ville gallo-romaine se trouvait sur la rive gauche. Elle est citée dans l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger.
Des arches du pont, largement transformé au Moyen-Age, étaient toujours debout peu avant la Révolution, et Viollet-le-Duc en a dessiné le dernier fragment visible et extrapolé l'ensemble dans son entier. Après un premier projet juste avant la Révolution qui n'aboutit pas en raison des évènements, ce qui en reste est rasé au milieu du XIX° siècle pour construire un nouveau pont plus large, mieux adapté au trafic moderne.
Elle fut le siège dès le III° siècle de l'évêché de Xanctonensis.

fontaine à bassin gallo-romain

sal (grande demeure, mot germanique)

vient de tol (source), camp romain

ancienne île située au milieu des marais de la Seudre

Cessiacum, de Cessius (nom de personne gallo-romaine) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)
Egalement orthographié Sié.

Soloniacum, de Solonius (nom de personne gallo-romaine) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Ancienne île du golfe des Santons, elle fut le siège d'une châtellenie de Saintonge qui englobait sept paroisses situées entre la Charente et la mer, dont Moëze.
Lorque le grand marais de Rochefort formait encore deux baies dans lesquelles se jetaient la Charente et la Boutonne, le côteau de Soubise à Saint-Nazaire-sur-Charente, relief de la presqu'île de Moëze, fermait le sud des baies, les séparant du marais de Brouage.
Sur la carte de Mercator, qui date du XVI° siècle, c'est à Soubise que commence l'estuaire de la Charente. Le dernier méandre du cours de la rivière entre Soubise et Port-des-Barques s'est accentué sous l'effet de l'ensablement qui s'est accéléré avec l'abandon sous Louis XIV de l'entretien des marais salants, dès lors envahis par l'eau douce.
La position stratégique du château de Soubise, situé sur le point culminant du côteau dominant l'embouchure de la Charente, en fit un enjeu capital de la conquête entre partis anglais et français lors de la guerre de Cent ans, puis à nouveau entre partis catholique et protestant lors des guerres de religion.
Au XVI° siècle, les seigneurs de Soubise, apparentés aux Parthenay, s'unirent aux Rohan pour former l'une des plus grandes familles nobles d'épée françaises.
En l'absence de pont, le passage de la Charente se faisait en bac, moyennant un péage dû au prince de Soubise.

Sur la Gères

Tamnum, port gallo-romain de Saintonge, probablement l'une des grandes villes des Santons, surmonté d'une falaise portant la belle église romane Sainte-Radegonde (de ritus, gué) qui servait d'amer pour la navigation sur la Gironde.
C'était une station sur la voie romaine allant de Bordeaux à Autun, citée dans l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger.
La côte a beaucoup changé depuis l'époque gallo-romaine; le port devait se trouver au fond d'un golfe plus profond qu'aujourd'hui situé entre les villes actuelles de Barzan et de Talmont.

vient de fano (temple à colonnade); les ruines du temple ont d'ailleurs été découvertes et fouillées au moulin. Le vicus cultuel qui se trouvait là pourrait être le Tamnum de la Table de Peutinger et de l'itinéraire d'Antonin.

ancienne île située dans le golfe des Pictons.

site à sel de type briquetage, le plus vaste des Charentes, dans le marais de Saint-Augustin.
Situé au lieu-dit la Pointe de Fauche, il date du Premier Age du Fer ou du Hallstatt.

Taronantos, de Taros (nom de personne gauloise) + nanto (vallée creuse avec rivière)

vicus cultuel gallo-romain au lieu-dit les Arènes, de arena (sable, mot latin)

tol (source)

Tonnacum, de Tonnus (nom de personne gallo-romaine) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme), port fluvial sur la Charente.

site à sel de type briquetage au lieu-dit les Bosses; les élévations de terrain qui ont donné leur nom au lieu sont les entassements de briquetages utilisés au fil des âges

Tauriciacum, de Tauricius (nom de personne) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

tosca (taillis, buisson)
Périgny, autrefois Périgné, est un nom de domaine Patriniacum, de Patricius (nom de personne romaine) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Son nom vient d'un défrichement de trembles (tremulus en latin) .

Varezia, de vis (vallée creuse) + aar (rivière)

vern (aulne)

vern (aulne)

Verniacum, de Vernius (nom de personne) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Villa Dei, désigne un domaine agricole appartenant aux Templiers
Le village était une annexe de la commanderie d'Ensigné

Villa Morini, la villa (domaine rural gallo-romain) d'un dénommé Morin, ou d'un homme du peuple morin

Ville nouvelle du Moyen-Age, qui doit son existence à de nouveaux défrichements forestiers
La comtesse n'est pas identifiée

Ville nouvelle du Moyen-Age, qui doit son existence à de nouveaux défrichements forestiers

villare (domaine rural gallo-romain tardif) + cultura (champs cultivés, mot latin désignant des cultures vivrières)
Elle s'est appelée Villiers-le-Larron jusqu'à la Révolution

Bucciacum, de Buccius (nom de personne gauloise) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

site à sel de type briquetage au lieu-dit la Platière, situé sur une flèche littorale

La baie d'Yves est le pertuis qui fait passage entre le marais et la mer. Elle correspond au comblement progressif de l'estuaire de la Gères, formant le marais de Rochefort.

Autrefois la plus petite province de France, elle était bordée par le Poitou et la Saintonge, et issue du pagus Aliniensis gallo-romain. Elle fut rattachée à la France en 1372.
Ses capitales furent respectivement Châtelaillon puis La Rochelle.

Ancienne province de France, elle avait Saintes pour capitale.
En 1685, un groupe de deux cents huguenots saintongeais émigrèrent en Afrique du Sud; ils sont à l'origine d'un certain nombre de tournures particulières du néerlandais parlé par les Boers traduites directement de leur patois.

Arica Insula, décrite dans les itinéraires de commerce des Lémovices.
L'île est faite de deux massifs de rochers séparés par un cordon d'alluvions, le Martray.

Santonum [promontorium], du nom des Santons.

Ulario Insula, citée par Pline et Sidoine Apollinaire qui y séjournèrent tous les deux.
Elle est séparée de la presqu'île d'Arvert et de l'estuaire de la Seudre par le redoutable pertuis de Maumusson, appelé aussi coureau d'Oléron, qui s'est peut-être agrandi depuis l'époque gallo-romaine, puisqu'il était qualifié de simple fossé par les chroniqueurs du début du Moyen-Age.

Comme le golfe des Pictons est l'ancien delta de la Sèvre Niortaise, la mer ou golfe des Santons est l'ancien delta de la Charente et de la Seudre, profond d'une dizaine de kilomètres.
Le golfe s'est progressivement transformé en marais et en prairies humides par un processus naturel et avec l'aide de la fixation artificielle des dunes par la plantation d'arbustes. La partie centrale constitue le marais de Brouage.

puits gallo-romain d'où jaillissent des torrents d'eau en hiver

are (près de) + duno (ville)

argento (argent) + magos (marché agricole), station sur la voie romaine allant de Bordeaux à Autun citée dans l'itinéraire d'Antonin.

albus (blanc) + yd (lieu habité)

albus (blanc) + yd (lieu habité)

aballo (pommier)

vient de balnea (bains, mot latin), attesté au IX° siècle.
Le site était déjà occupé au paléolithique. Une citadelle y fut érigée à l'époque gallo-romaine, sur le promontoire entre la vallée de la Sèvre Niortaise et celle des Accourants. Agrandie sous Charlemagne, elle fut détruite comme beaucoup d'autres sous Richelieu.
La richesse de la ville au Moyen-Age venait de ses fontaines et de ses minoteries.

forteresse importante de l'Aunis

Bracium, d'un nom de personne gauloise gaulois Briccios ou de braco (terre humide et fertile) + duro (colline fortifiée, oppidum); la ville s'est appelée Bercorium au début du Moyen-Age

brogilo (bois servant de réserve de chasse au chef de village)

braco (terre humide et fertile)

brogilo (petit bois entouré d'un mur) + ialos (clairière cultivée)

briga (forteresse)

Brigosia, de briga (forteresse)

vient de cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire), ancienne étape du pélerinage vers Compostelle, où Clovis vient se recueillir après la bataille de Vouillé.

Ainsi nommée car elle est à la source de la Boutonne

tumulus

La forêt de Chizé est un massif forestier qui borde la Boutonne, reste de l'ancienne vaste forêt d'Aunis.

comboros (barrage sur un confluent) + ennu (gaulois)

Elle fut ruinée par les Normands en 830.

Situé à l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine de Codreio dont subsista longtemps une ferme, puis d'une forteresse peut-être mérovingienne dominant la Sèvre Niortaise, Codreio, le château actuel date du XIII°siècle.

Uxellodunum, de uxello (élevé) + duno (ville); le château féodal a dû prendre la place d'une forteresse primitive.
Le village était surnommé "la petite Genève".

ainsi nommée car elle bouillonne, la Fontaine Bouillante jaillit dans le lit même de la Sèvre Niortaise qui de ruisseau devient alors une vraie rivière.

vicus cultuel gallo-romain

Subdunum

Gurgiacum

gronna (lieu marécageux, source boueuse, champ de sources)

d'un nom de personne + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme; c'est le premier château Renaissance du Poitou.

restes d'une nécropole gallo-romaine

Grande île entre deux bras de la Sèvre Niortaise.

Matrae (déesses gauloises)

forteresse gauloise ou gallo-romaine, sur laquelle ont été successivement construits un château fort puis un château Renaissance.
Elle était située au bord du golfe des Pictons.

vient de mello (hauteur, plateau)
Mines de plomb argentifère déjà exploitées à l'époque gallo-romaine.
Le pays de Melle était réputé pour ses ânes et ses baudets.

Ce n'est pas une motte, mais un monastère (môtier) fondé au VI° siècle par Saint Héraye, ministre de Théodebert, au bord de la Sèvre Niortaise.
Elle était réputée pour ses moulins à blé.

nanto (vallée creuse avec rivière) + ialos (clairière)

Novioritum, de novio (nouveau) + ritus (gué), port de cabotage côtier des Pictons, situé au fond de leur golfe, elle était située à l'époque de Claude Ptolémée à l'embouchure de la Sèvre Niortaise.
Niort était un port de mer jusqu'au XVIII° siècle. Elle se trouve aujourd'hui à plus de quarante kilomètres de la mer.

petra (pierre) + fitta (borne faite d'une pierre fichée)

Rauranum, de ratu (plateau fortifié, forteresse) + magos (plaine ou marché agricole), station sur la voie romaine allant de Bordeaux à Autun citée dans l'itinéraire d'Antonin et sur la Table de Peutinger.

Vultaconum

L'église, qui date du IX° siècle, a été bâtie sur le tombeau du saint.

La ville a pour origine un monastère fondé vers 460 au bord de la Sèvre Niortaise et dont Saint Maixent d'Agde fut abbé.

Toarec ou Toarcis, ville gauloise

til (tilleul)

vern (aulne)

vern (aulne)

vas (gué) + ialos (clairière)
Le marais des Alouettes, entre Marans et Vouillé, a été desséché par les travailleurs et les moines de trois abbayes de la région au cours du XII° siècle. L'achenal principal porte le nom de canal des Cinq Abbés;

La Vendée doit de porter le nom d'une rivière aussi modeste au fait qu'elle traversait la ville alors la plus importante du département, Fontenay-le-Comte, et qu'elle traversait les trois parties principales du département, Bocage, Plaine et Marais.

Situé dans l'embouchure du Lay, le port huîtrier est protégé de la mer par une dune naturelle, ancienne île maritime rattachée peu à peu au continent. Côté terre, une digue a été érigée par les moines hollandais lors des travaux de la ceinture du marais poitevin. L'île sur laquelle s'appuie la digue s'appelait la Dive, de divos (sacré).
La baie de l'Aiguillon est tout ce qui reste de mer du golfe des Pictons.

Asiniacum ou Agesinates, du nom d'un peuple celte mentionné par Pline l'Ancien comme ayant farouchement résisté à l'occupant romain.

Ancien port de mer en bordure du golfe des Pictons, ses habitants sont les Anglois ou Anglais.

ancien port de mer en bordure du golfe des Pictons.
A côté de la tour de Moricq, qui date du XIV° siècle, la petite tour de la Tonnelle est probablement de construction gallo-romaine, et servait peut-être à faire des signaux vers la mer.

Asper Mons (montagne escarpée), ville médiévale construite autour d'une forteresse; le château Renaissance date de 1530 et fut démantelé sur ordre de Richelieu.

Albiniacum, d'un anthroponyme latrin Albinius + yd (lieu habité), qui a donné -acum (suffixe d'appartenance), plutôt que albus (blanc)

Verrerie gallo-romaine du II° siècle

Auzaium, petite ville d'origine celtique où des fouilles ont révélé des ateliers de potiers gaulois

Aprilis, ville de colonisation romaine
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.
La fontaine Saint Gré est certainement un ancien lieu de culte gaulois.

basilica (grand édifice public gallo-romain à destination religieuse ou civile)

lann (landes)
Mégalithes

bellus fagus (le beau hêtre)

Ampennum, ville gallo-romaine, puis abbaye fondée par Saint Philibert depuis celle de Noirmoutier, ancien port de mer au bord de la baie de Bourgneuf.
Tumulus gaulois

Autour d'Avrillé, et en particulier au Bernard, de nombreux mégalithes, dolmens, lichavens, galgals et allées couvertes attestent de l'ancienneté des cultes païens pratiqués là. Le plus célèbre de ces pierres est le dolmen de la Frébouchère.
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.
Au Bernard se trouvait également une nécropole et un sanctuaire gallo-romains.

Becciacum, vicus gaulois, d'un nom de personne gauloise (peut-être Bessios) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

Autrefois appelée l'île d'Orée, l'île de Bouin se trouve aujourd'hui dans le marais de Machecoul, au sud de la baie de Bourgneuf. Elle était séparée de la terre ferme par un bras de mer qui n'est plus aujourd'hui que l'étier du Dain qui écoule vers la mer les eaux du Falleron. L'île fut entièrement submergée par la mer lors d'une tempête en 1567, ce qui se dit bougné en patois, d'où son nom.
Bouin fut à nouveau touchée par un important raz de marée en 1940.
L'île de Bouin est peut-être l'île des Samnites citée par Strabon comme se trouvant à l'embouchure de la Loire, mais il s'agit plus probablement de Noirmoutier.

restes de fours de verriers du II° siècle

Bolonia, de bona (rempart) ou plus probablement du nom de sa rivière, la Boulogne

bourna (source)

bourna (source) + -icos (suffixe diminutif)

peut-être du nom d'un capitaine de vaisseau du IV° siècle.
Le lieu a été habité de façon certaine dès le néolithique, comme peuvent en témoigner le dolmen de la Pierre Levée au hameau des Soubises et la Pierre Rouge, monolithe isolé.
Lieu du château de Beaumarchais, que l'on ne visite pas.

brogilo (bois servant de réserve de chasse au chef de village)

Cezaium, d'un nom de personne + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

ancienne île située dans le golfe des Pictons.

Présence d'une verrerie antique à la Verrerie-sur-l'Yon.

cavae (vallée, mot latin)

casa (maison, mot latin) + nom de personne germanique

cal (rocher) + ink (rocher, caillou), ancien port de mer au bord de la baie de Bourgneuf.
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.
Présence templière

ancienne île située dans le golfe des Pictons.
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

cassanea (chênaie)

Elle doit son nom à ses seigneurs, les Castanei ou Chastenier, dont l'un devint célèbre post mortem, victime du fameux coup de Jarnac.

Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

gabia (boyau, souterrain, cave) + fa (hêtre), oppidum gaulois, aujourd'hui occupé par un lac
Le site a été occupé dès le néolithique, comme l'attestent le dolmen de la Pierre qui Vire et les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

cleta (palissade)

Selon la légende, le nom viendrait de "Quid mihi quaeris" (que me voulez-vous)
Le site a été occupé au néolithique; il en reste un menhir, un dolmen et des restes de foyers et d'ossements.
Le château de Commequiers garde de ses origines gauloises sa forme rare, octogonale, à huit tours égales. Alors que dans les forteresses d'origine gauloise ou gallo-romaine ne subsistent la plupart du temps que quelques rares fragments d'opus encastrés dans la muraille, à Commequiers c'est plus d'un mètre de mur gallo-romain qui est encore visible, et cela sur l'ensemble de l'enceinte. On le reconnaît à la forme irrégulière des pierres utilisées et aux tessons et petites pierres qui remplacent tout mortier. Le puits et des entrées de souterrains sont également gallo-romains.
Les adjonctions et le rehaussement des tours datent de l'époque mérovingienne puis du XI° siècle.
Le château fut démantelé sur ordre de Richelieu. Le plan d'eau qui l'entoure ne date, lui, que du XIX° siècle.
Menhir de la Palissonnière, accompagné de deux dolmens appelés les Pierres Folles

couper + cass (chêne)
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

Autrefois Curon, de cura bona (la bonne rade)
L'un des grands ports du golfe des Pictons, situé au bord du marais poitevin, se trouve aujourd'hui à plus de dix kilomètres de la mer. Elle garde les traces d'une motte gallo-romaine.
A la Grenouillère, restes d'une villa gallo-romaine

ancienne île située dans le golfe des Pictons.
Des restes d'habitations lacustres, faites de planchers de branchages posés sur pilotis au-dessus du marais, y ont été découverts.
Elle fut ruinée par les Normands en 830.

spina (haie d'épines)

font (fontaine)
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex et en bronze qui y ont été découverts.
Pendant la guerre de Cent ans, achenaux et bots du marais n'étant plus entretenus correctement, les faubourgs de Fontenay furent inondés plusieurs fois.

de Frotmund (nom de personne franque)

cairn (tas de pierres) + awa (eau)
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.
Le château fut démantelé sur ordre de Richelieu.

de Her (ancien nom de l'île)

Arbatilico, nom gallo-romain

Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

herm (désert, mauvaise terre mise en jachère)
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

ancienne île située dans le golfe des Pictons, au bord de la Vendée.
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.
Entre le XII° et le XVII° siècle, c'est-à-dire entre les premiers bots et les travaux des Hollandais, l'Ile d'Elle marque la limite entre le marais asséché qui forme le fond de la baie et le marais mouillé, encore sauvage, qui n'est asséché que l'été. La partie mouillée du marais est fortement exploitée: outre le poisson et la sauvagine, elle donne des roseaux pour couvrir les bourrines et du bois.

Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

lann (lande)

Lucio, village de pêcheurs au fond du golfe des Pictons; port de pêche et de commerce, les bateaux remontèrent au port jusqu'en 1930. Elle est aujourd'hui située au bord du marais poitevin.
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts. Son nom figure pour la première fois sur une monnaie frappée sous Auguste.
Un monastère bénédictin y fut fondé par Saint Philibert, et détruit par les Normands au IX° siècle. Relevée au XII° siècle, la ville devint l'évêché de Lucionencis en 1317 par démembrement de celui de Poitiers.
Richelieu, qui y fut évêque de 1606 à 1623, appelait Luçon "l'évêché le plus crotté de France".

lucus (lieu sacré)

Malleacum (mauvaises eaux, en bas latin), au confluent de la Sèvre Niortaise et des deux Autizes, ancienne île située dans le golfe des Pictons.
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

Insula Malleacensis (l'île surgie des mauvaises eaux), ancienne île au coeur du marais poitevin, ville fondée au X° siècle autour de l'abbaye pour lui fournir des travailleurs.
L'abbaye Saint-Pierre de Maillezais, dont il ne reste que les ruines de la grandiose église abbatiale, qui fut également cathédrale, fut construite entre le X° et le XI° siècle par l'abbé Théodolin sur ordre de Guillaume Fier-à-Bras sur une île calcaire du golfe des Pictons.
Elle fut le siège d'un évêché de 1317 à 1618, Malleacensis, créé lors du démembrement de celui de Poitiers. date où elle perdit ce titre au profit de la Rochelle.
Rabelais y fut moine, secrétaire et médecin après son expulsion de Fontenay-le-Comte; il fit de Saint-Pierre de Maillezais le modèle de l'abbaye de Thélème de ses livres.
Le poète Agrippa d'Aubigné, oncle de Madame de Maintenon, en fut le gouverneur.

maro (grand) + ialos (clairière), au confluent du Marillet, de la Smagne et du Lay.
Mareuil était le passage obligé entre le sud et l'Anjou en évitant le bocage, où il était facile de se perdre, et le marais, extrêmement dangereux. Là se séparaient la route des Sauniers, qui allait vers les Olonnes, et le Chemin Vert qui allait vers Jard.
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.
Restes également d'un gaba (souterrain) gaulois.

Sainte Radégonde vient de ritus (gué)

dolmen christianisé

mas (maison)
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

vient de morar (débris de rocher) + ven (hauteur qui domine le paysage), sur le promontoire escarpé appelé les Deux-Eaux qui surplombe le confluent de la Vendée et de la Mère

Dans la forêt de Mervent, la présence de sable, source de silice, et de grandes quantités de bois, a favorisé le développement dès la période gallo-romaine au II° siècle de fours à verrerie.

mené (maison de famille du chef)

motte

Mozolium, de mod (boue) + locus (lieu habité)

peut-être d'un anthroponyme germanique Nahalar
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.
On y a également trouvé des restes de poteries gallo-romaines et d'un site à sel semblable aux briquetages de l'est de la Gaule; le site fut probablement l'un des grands lieux de production de poteries de l'ouest de la Gaule.
Nalliers est aujourd'hui au bord du marais poitevin.

Ce gisement d'argile affleurant au bord du golfe des Pictons, déjà exploitée à la préhistoire, est à l'origine de l'activité de poterie de la ville.
Des restes d'habitations lacustres, faites de planchers de branchages posés sur pilotis au-dessus d'une zone humide, y ont été découverts, ainsi que des habitations en dur, rondes, dotées d'un four, ce qui était rare, mais il s'agit vraisamblablement des habitations des potiers. Il fait partie du bri du marais poitevin.
On écrit aussi Isleau-les-Vases.

nanto (vallée creuse avec rivière) + ialos (clairière)
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.
Aliénor d'Aquitaine y est née en 1122.

Her ou Herio, noms gaulois de l'île, puis Samnitum insula, nom inscrit dans les itinéraires romains et cité par Strabon.
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.
Le nom moderne de l'île vient d'un monastère noir, appelé à l'origine "monastère d'Her", d'où partit Saint Philibert pour construire l'abbaye de Beauvoir-sur-Mer.
L'abbaye fut ravagée par les Normands vers 830, lors d'un raid remontant le cours de l'Autize et de la Sèvre Niortaise où furent également pillées Marans, Damvix, Coulon, Magné et Niort.
Noirmoutier était rattachée au continent jusqu'à une époque relativement récente.

de vas (gué), passage long de quatre kilomètres permettant de passer du rivage à l'île de Noirmoutier à marée basse.
Le nom ancien et maritime était le Pé, de podium (butte)

Pictonum [promontorium], du nom des Pictons.
Elle formait l'île de Monts jusqu'au XVII° siècle.

La côte de Monts, aujourd'hui un long littoral de dunes, est un compromis entre le très ancien rivage, à près de six kilomètres en mer, et dont l'île d'Yeu est l'extrême promontoire, et le rivage qui a succédé à son effondrement, qui passait à Soullans. La côte sableuse est faite des débris de l'effondrement de l'ancien rivage. L'ancienne mer forme l'une des parties du marais breton.
Elle est également appelée la Barre.
La Barre-de-Monts et Saint-Jean-de-Monts sont aujourd'hui des stations balnéaires réputées.
Au hameau des Verreries-de-Saint-Jean, restes de fours de verriers du II° et du III° siècles.

Olumna, appelée peut-être par erreur dans certains textes médiévaux Salonna, de sal (sel) + asione (pays)
Le pays des Olonnes était autrefois une île, située à l'embouchure de la Vertonne et de l'Auzance. Elle s'étendait de la dune de la forêt d'Olonne jusquà l'anse de Cayola, et englobait toute la zone de marais actuelle. Le bras de mer résiduel est le nouveau cours de la Vertonne.
L'île d'Olonne est habitée depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.
Le château de la Pierre-Levée doit son nom à un menhir.
Des Olonnes à Poitiers et Limoges, la route des Sauniers menait le sel, denrée rare et précieuse, des rivages vers l'intérieur des terres.

Lieu du château des seigneurs d'Olonne.
L'église Saint-Hilaire a été construite sur les ruines de la chapelle castrale.
Nombreux mégalithes, dont certains sont partiellement enfouis.

port d'Olonne, situé dans l'estuaire de l'Auzance.
Le port des Sables commença à croître sous l'occupation anglaise, au XIV° siècle. Libéré sous Louis XI, en 1472, il prit de l'importance après l'ensablement de Talmont-Saint-Hilaire.

calma (hauteur dénudée)
C'est la partie la plus anciennement habitée de l'île. Les Romains y établirent une forteresse.

de orbis terminus (le bout du monde). L'abbaye se dressait face à la mer au bout du Château-d'Olonne. Ce qui reste des bâtiments date du XI° siècle.

olca (terre labourable)

ulm (orme)

palud (marais salé)

Podium Saltus, de podium (hauteur)
Elle s'est appelée Puy-Sault
* Cf. saints

lucus (lieu sacré), oppidum gaulois et nécropole gallo-romaine

Petracum (gué pavé)
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

Pommeria, de pomus (fruit, et non pomme, mot latin)

puteus (puits, mot latin)
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

ou Crapeau, colline la plus élevée de la Plaine

podium (colline, tertre, mot latin) + fagno (hêtre)

ancienne île située dans le golfe des Pictons.

Cranica, ancienne île lorsque le rivage de la côte de Monts passait à Soullans, c'est un petit monticule qui se hausse à peine au-dessus des dunes et des marais salants qui occupent l'ancienne mer.

Saint-Hilaire est la paroisse de l'île; son église se trouve à son point culminant. Saint Hilaire est le principal évangélisateur de la région.

Ville créée par Napoléon Ier pour supplanter Fontenay-le-Comte qui se rebellait contre lui.
Elle s'est d'abord appelée Napoléon-Vendée sous les deux Empires, puis Bourbon-Vendée sous la Restauration.

lucus (lieu sacré), débris épars de mégalithes au milieu d'une forêt

Situé sur une voie romaine allant de Durinum à Beauvoir, au passage d'un gué sur l'Ognon, son nom vient d'un mot celte, trez (sable, grève)

ancien port du golfe des Pictons situé au bord d'une falaise.

ancienne île située dans le golfe des Pictons.
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

Du nom de Sainte Gemma, sainte galicienne décapitée en 109, dont les reliques passèrent par Sainte-Gemme

Durinum, ville gallo-romaine, vient de durum (colline fortifiée), sur un promontoire dominant le confluent de la grande et de la petite Maine, probablement l'une des plus grandes villes des Pictons.
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.
Jules César en fit le siège après avoir vaincu les Vénètes; vainqueur, il y passa quelques temps, comme il allait ensuite le faire au mont Beuvray.

Prinçay vient du nom du propriétaire d'une villa gallo-romaine
* Cf. saints

Elle est faite de la réunion de deux villages, Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-sur-Vie, situés chacun de part et d'autre de l'estuaire commun de la Vie et du Jaunay qui forme un beau port naturel.
Croix-sur-Vie est le port de pêche; Saint-Gilles la station balnéaire.

mora (marécage) + noa (vallon encaissé dont le fond est un étang)
* Cf. saints

Abbaye fondée au VII° siècle, issue de Noirmoutier, ancienne île dans le golfe des Pictons, c'était un port renommé jusqu'au XVII° siècle.
L'abbaye portait le nom de "In Eremo", c'est-à-dire dans le désert. Ses moines étaient appelés les michelins.
* Cf. saints
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

sanctuaire gallo-romain à Mercure sur l'un des petits sommets de la Plaine.
Comme en beaucoup de lieux, le culte de Saint-Michel a supplanté lors de l'évangélisation celui de Mercure; les attributs guerriers de l'un se sont retrouvés dans l'autre.

tumulus appelé le Château
Saint-Nicolas et Saint-Martin-de-Brem, entourant le hameau de Brem, ont été formées à partir des hameaux qui formaient autrefois le pays de Bran, important lieu de contact entre les activités de la mer et celles sur terre, le commerce de l'eau et les routes terrestres.

Vieux peut venir de vadum (gué, mot latin), mais il peut aussi se rapporter à Saint-Pierre-de-Maillezais dont elle est proche.
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

Theodericiacum, de Théodoric (nom de chef franc) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)
atelier de monnaies franc

ancienne île située dans le golfe des Pictons, de ritus (gué).

A Puymaufrais, une voie romaine allant de Durinum à Fontenay passait le Lay sur un pont romain en dur appelé le Grand Pont

Becciacum
Des restes d'habitations lacustres, faites de planchers de branchages posés sur pilotis au-dessus d'une zone humide, y ont été découverts après de fortes tempêtes en 1859.
Mégalithes, dont un dolmen appelé Pallet de Gargantua
Au-delà de Saint-Vincent et de Jard, la ville de Belesbat aurait été engloutie par les flots au moment de la conquête romaine, ne laissant qu'une plage au pied de la falaise. Là se trouve la maison où Clémenceau se retira.

Ancienne île dans le golfe que formait autrefois le marais breton dont les moulins ont servi à assécher les polders proches de Challans.

Elle se trouvait autrefois sur le rivage de la côte de Monts. Le menhir de la Pierre Levée se trouvait autrefois au bord de la mer.

tala (terre argileuse) + montis (colline pointue); Saint Hilaire est l'un des principaux évangélisateurs de la Vendée au IV° siècle.
Autrefois puissant port de mer du bord du golfe des Pictons, Talmont était également sur terre le passage obligé entre le sud et la Bretagne en évitant le bocage, où il était facile de se perdre, et le marais, extrêmement dangereux.
Après que son accès à la mer se soit réduit à un simple étier, Talmont fut une base retirée protégée des incursions maritimes tout en étant assez proche de la mer pour profiter de ses ressources.
Le château, reconstruit par Richard Coeur de Lion au XII° siècle sur une forteresse gallo-romaine du V° siècle, protégeait la route. Il fut démantelé sur ordre de Richelieu.
Nombreux mégalithes.

de petra (pierre), le Payré et l'anse du Payré sont tout ce qui reste de l'ancien port de Talmont, sur la petite rivière de Talmont.

Du nom d'une légion romaine faite de soldats originaires du Caucase, les Teiphales, qui tinrent garnison dans le camp établi par Jules César. La légende fit des Teiphales des "géants scythes de sept pieds de haut".
La ville se trouve sur un promontoire dominant le confluent de la Sèvre Nantaise et de la Crume.
Résidence de Gilles de Rais, celui-ci ne l'habita en réalité que sporadiquement, mais le château est resté dans la légende comme celui de Barbe-Bleue.

Son nom peut venir d'un mot celte, trez (sable, grève)

Son nom peut venir d'un mot celte, trez (sable, grève), ou de treb (succursale de paroisse, en vieux breton)
Elle porta le nom de De Tredecim Sextariis (les treize mesures de blé) sur des cartes faites par les michelins

ancienne île située dans le golfe des Pictons.
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.

Varacos, ville gauloise.
Le lieu est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.
Tumulus dit du Brandeau

ancienne île située dans le golfe des Pictons.
Le lieu appelé Gué est habité depuis le néolithique, comme le prouvent les nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts.
On y a trouvé les restes d'un ancien phare gallo-romain.

ancienne île située dans le golfe des Pictons, vient de vicus (faubourg hors les murs ou ville non enclose).

vas (gué) + ialos (clairière), ancienne île située dans le golfe des Pictons.

Xanton vient de cintu (excellent) + onna (source, petite rivière); Chassenon vient de cassanea (chêneraie)
Dolmen avec rigole sacrificielle pour recueillir le sang des victimes.

herm (désert, mauvaise terre mise en jachère)

alp (pâturage)
D'abord Alpares, puis Aupareds.
Le processus de perte d'une syllabe tout entière, qui a fait au fil des siècles l'Aupareds devenir Pareds, est presque unique en France. Cf. Lys-Saint-Georges.

O[g]ia Insula, vient de Esus (dieu gaulois)
La présence de nombreux tumuli, menhirs et dolmens, ainsi que de nombreux restes d'outils en silex qui y ont été découverts, attestent de l'ancienneté de l'occupation de l'île. Par contre, on n'a trouvé aucune trace d'occupation romaine.
A l'époque de Pline, l'île d'Yeu faisait probablement partie des îles Vénétiques, long chapelet d'îlôts qui s'étendaient jusqu'à l'embouchure de la Loire. Pline indique que les îles appartiennent aux Vénètes et que les navires romains ne s'y aventurent guère tant la mer est mauvaise.
Géologiquement, l'île d'Yeu appartient au massif armoricain, et non au Poitou.

Le marais a été gagné sur la mer, plus précisément sur le golfe des Pictons, qui s'étendait autrefois jusqu'à Niort. Il correspond à l'ancien delta marécageux de la Sèvre Niortaise et de la Vendée.
Le marais a été asséché par l'homme à partir de l'époque gallo-romaine; les premiers travaux de fond eurent lieu au XII° et au XIII° siècle.
Le marais eut fort à souffrir de la guerre de Cent ans et des guerres de religion. Les digues et les fossés n'étant plus entretenus, la mer se déversa à nouveau dans le golfe, et de nombreuses inondations causèrent des dégâts très importants. Ce n'est qu'à partir du XVII° siècle, sous Henri IV, lorsqu'une certaine paix civile revint dans le royaume, que purent être entrepris les travaux de finalisation des Hollandais.
Le marais n'a pratiquement plus augmenté depuis le XVII° siècle, date à laquelle un ingénieur du roi Louis XIII appelé Siette acheva les travaux de la ceinture des Hollandais, commencés par un ingénieur et des moines hollandais.
La montée du sol, observée grâce au bri sur toute la côte d'Aunis et de Saintonge, a certainement joué un rôle important dans le comblement du golfe.
Niort, Luçon, Marans, Curzon, Saint-Benoist-sur-Mer, Talmont-Saint-Hilaire, Angles, Moricq, Coulon, sont d'anciens ports de mer en bordure du golfe.
Non portuaires, Mouzeuil-Saint-Martin, Nalliers, Fontaines, Benet, Arçay, Mauzé-sur-le-Mignon, Courçon, Nuaillé, Andilly étaient situées sur le rivage du golfe.
Charron, Taugon, Chaillé-les-Marais, Champagné-les-Marais, Damvix, L'Ile-d'Elle, Maillé, Maillezais, Puyravaud, Saint-Michel-en-l'Herm, Sainte-Radégonde-des-Noyers, Triaize, Velluire, Vix, Vouillé-les-Marais, Saint-Denis-du-Payré, sont d'anciennes îles dans le golfe.
Le canal des Cinq Abbés a été creusé grâce aux subsides données par cinq abbayes de la région en forçant à la corvée tous les habitants des villages appartenant à ces abbayes.
Les paysages du marais poitevin sont variés à l'extrême: marais desséché, marais mouillés et polders, maraîchage, jardins, pâturages à vaches, Venise Verte, sont autant de formes différentes que revêt le marais.
Les digues construites par l'homme après le XI° siècle s'appellent des bots; les fossés intérieurs des contrebots; les fossés extérieurs sont des achenaux.
L'extrêmité nord de la côte du golfe est la pointe du Grouin-du-Cou, longue dune désertique, de grua (terre inculte), prolongée en mer par le banc du Grouin-du-Cou.
Au sud, l'île de Ré fermait le golfe. La petite mer intérieure entre le golfe et l'île s'appelle le Pertuis Breton.
Les petites maisons maraîchines au toit de roseau s'appellent des bourrines.
Retour  

Comme le marais poitevin, il a été asséché par les Hollandais sous Louis XIII.

Région relativement plate, sans arbres, qui sépare le Marais du Bocage.

Région vallonnée parsemée de haies qui s'oppose au Marais et à la Plaine.

vicus gallo-romain

Alauna (dieu gaulois)

aln (aulne)

aballo (pommier)

site gallo-romain
Présence templière

Fines, station sur la voie romaine allant de Bordeaux à Autun située comme son nom l'indique à la frontière entre les Lémovices et les Bituriges, citée dans l'itinéraire d'Antonin.

anthroponyme Bonos + ialos (clairière)

briga (forteresse)

brucaria (bruyère)

bu (forêt) + ser (montagne allongée)

Oppidum des Pictons, sur un promontoire formant éperon au confluent de la Vienne et du Clain.
C'est tout près de là que, selon la légende, Charles Martel arrêta les Arabes en 753.

cern (cernage, défrichement circulaire dans un bois de résineux)

chal (pente ou creux abrité du vent)

Florius (nom de personne romaine, probablement un légionnaire réformé) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)
C'est là que jaillit la source de Fleury qui alimente en eau la ville de Poitiers; elle était déjà capturée par les Romains comme l'atteste l'aqueduc dont on peut encore voir les traces.

Carrofum sous Charlemagne

cass (chêne) + ialos (clairière)

sur la Vienne, cinq châteaux féodaux sur le promontoire rocheux
Maison templière appelée le Logis des Templiers

Exidualum, vicus cultuel gallo-romain en territoire picton.

sur la Charente

La grotte de Chaffaud abritait un atelier préhistorique d'armes en silex. A côté, au tumulus du Gros-Guignon a été découverte en 1884 la tombe d'un chef gaulois inhumé avec son char.

cleta (palissade)

fler (défense faite de haies épineuses)

awa (torrent) + rand (frontière entre deux peuples ou deux pagus)

restes d'un établissement romain

Locociacum

Laucoduno, ville commerçante, Lugdunum, ville religieuse, noms gaulois, puis Julioduno, nom donné à la ville marchande peu de temps après la conquête romaine en l'honneur de Jules César, vient de Laucos (dieu gaulois) + duno (ville)
Lugdunum désigne des sanctuaires au tout puissant dieu Lug.

tour dite de Mélusine au château, rasée en 1622.
La forteresse elle-même avait été démantelée en 1575.

source dont l'émissaire, le Bourceron, se jette dans la Vonne

restes d'une villa gallo-romaine; la ville portait d'ailleurs autrefois le nom de Mairé-le-Gaulier, de gaulois

vicus cultuel gallo-romain en territoire picton.

ner (source jaillissante)

orcos (porc sauvage)

ples (haie faisant clôture)

Lemonum [Pictonum], capitale des Pictons ou Pictaves, sur le Clain et la Boivre, située sur la voie romaine allant de Bordeaux à Autun citée dans l'itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger.
Elle fut le siège à partir du III° siècle de l'évêché de Pictavensis.
Les arcs de Parigny sont les restes de l'aqueduc romain qui amenait à la ville l'eau des sources de Fontaine-le-Comte, du Cimeau et de la Renière. L'eau de la source de Fleury, très abondante, située à 20 kilomètres environ de la ville, a été capturée également par les Romains au I° ou au II° siècle de notre ère
A la promenade des Cours, restes d'un grand établissement romain.
L'église Saint-Hilaire-Le-Grand a été construite sur un édifice gallo-romain.

restes d'un grand établissement thermal romain.

construit vers 320 en forme de temple gallo-romain à cella ( petite salle ronde d'un sanctuaire) et piscine centrale.

dolmen de cinq pierres dressées (aujourd'hui, elles ne sont plus que trois) autour duquel se tenaient les foires à la Saint Luc

Masamas, vicus cultuel gallo-romain situé à la limite du territoire picton.

mora (marécage)
* Cf. saints

Sanciacum, de Sancius (nom de personne) + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

grand vicus cultuel gallo-romain de plus de 16 hectares en territoire picton. La ville comprenait des thermes, un amphithéâtre et un théâtre de 8000 places, et plusieurs temples, dans une boucle de la Vonne

varenna (garenne)

vallis (vallée, mot latin)

vendo (blanc) + briga (forteresse)

vicus gallo-romain situé à la limite du territoire des Bituriges Cubi.

vern (aulne)

Voglada, de vas (gué) + ialos (clairière)

de vas (gué), à un triple confluent entre le Clain, la Dive et la Bouleure.

restes de l'aqueduc de la source de Fleury

vient de vast (désert, terrain inculte)
Elle était traversée, entre autres, par une voie romaine allant de Poitiers à Nantes et appelée chemin des Chaussées qui passait sur les hauteurs en évitant les ruisseaux, et par une autre voie appelée Ferré de César qui allait de Poitiers à Saintes.

Le seuil du Poitou, entre les vallées du Clain et de la Charente, marque le passage de langue d'oïl à langue d'oc.