Quelques origines de noms de lieux en Bretagne 

Le nom de la Bretagne vient des peuples britons qui l'habitèrent, ainsi que la Grande-Bretagne.
On distingue en Bretagne l'Armor ou Arvor (are mor, près de la mer) de l'Argoat (are goat, près des forêts, c'est-à-dire l'intérieur des terres)

La Haute Bretagne ou Breizh Uhel, pays de langue gallo, était divisée en cinq évêchés: Rennes, Nantes, Dol-de-Bretagne, Saint-Malo et Saint-Brieuc;
la Basse Bretagne ou Breizh Izel, appelée aussi Bretagne bretonnante car on y parlait breton, était divisée en quatre évêchés: Léon, Cornouaille, Tréguier et Vannes.
Ces neuf évêchés sont représentés sur le drapeau breton par les neuf bandes noires et blanches.

Les noms bretonnants sont postérieurs au IV° siècle, date à laquelle des immigrants originaires de l'île de Bretagne (la Grande-Bretagne actuelle) sont venus en Armorique pour fonder des colonies militaires.
La limite de la zone bretonnante suit le cours des rivières Gouët et Oust, puis la ligne des marais de la Vilaine à la Loire. Toute cette zone est marquée de bornes gallo-romaines.

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atte (cabane en planches)

oscal (chardon, en vieux breton)
Elle s'appelait Oscaloc en 1184

Apollon Bélénos (dieu gaulois)

bot (habitation, en vieux breton) + patronyme Iudual, qui signifie "prince valeureux".
Elle portait déjà ce nom en 1249.

bol (bouleau)

blus (loup, en vieux breton) + gueli (clan, en vieux breton)

caer (forteresse, en vieux breton) + nom de famille signifiant "or brillant".

cauno (grotte)

Coriosolites, puis Fanum Martis, ancienne capitale des Coriosolites, transférée ensuite à Aletum.
Elle est citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Tours à Carhaix.

Divonantos, de devos (divin) + nanto (vallée creuse avec rivière) ou ana (marécage)
Cette dernière explication est la plus plausible, car il existait en plein coeur de Dinan plusieurs prairies marécageuses. De plus, de nombreuses références à Sainte Anne viennent étayer cette thèse.

probablement construite sur l'emplacement d'un ancien temple à la déesse Anna, protectrice des vivants, des morts et des lieux humides.

même explication.

lui aussi se rapporte à Anna.

Reginea, citée sur la table de Peutinger.

Commanderie templière

vicus routier gallo-romain de la voie Rennes-Carhaix, à l'emplacement d'un gué sur le Doré à son confluent avec le Blavet.

hen (vieux, en vieux breton) + klez (talus, fossé), en vieux breton)

Vetus Civitas

lann (ermitage, en vieux breton) + patronyme de saint Balao, saint moine du V° siècle.

probablement construite sur l'emplacement d'un ancien temple à la déesse Anna, protectrice des vivants, des morts et des lieux humides.

L'absence de "Sainte" dans le nom de la rue renforce encore cette hypothèse

Son nom vient d'une légion de 5000 soldats romains dont le camp se trouvait sur le plateau à l'ouest du bourg, gardant la voie romaine Corseul-Rennes et son gué sur la Rance.

vicus routier gallo-romain de la voie Rennes-Carhaix, vient de l'anthroponyme latin Matrinius + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme).
Le vicus a été localisé à Vieux-Bourg-Saint-Nicolas.

vient de ardu (hauteur), comme les Ardennes.

Mediolanum, de mediolanon (lieu sacré)

motte

ros (colline au bord d'un village, mot breton)

de ploe (territoire d'un clan, en vieux breton)
Ancienne commanderie templière à Notre-Dame-du-Temple, au bout de la baie de la Frênaye

ples (clôture de branches entrelacées dans des haies)

ploe (territoire d'un clan, en vieux breton) + patronyme ou nom de famille Guihen

kever (terre labourée en commun par les serfs d'un même seigneur)
Cette origine de nom de lieu est courante en Cornouailles anglaise et au Pays de Galles; le mot signifie aujourd'hui arpent, mesure de surface agraire.

vicus routier gallo-romain de la voie Rennes-Carhaix à son carrefour avec la route de la presqu'île de Penmarc'h à Saint-Brieuc.

Siège à partir du IX° siècle de l'évêché de Briocensis
Présence d'une ancienne commanderie templière
Le pays de Saint-Brieuc est l'ancienne province de Penthièvre.
Un manoir, ancien hôtel de Maillé, porte le nom de Quiquengrogne.

caer (forteresse, en vieux breton) + nay (enclos de haies épineuses, en vieux breton, équivalent du fler gaulois); le mot "saint" n'apparaît qu'au XII° siècle lors d'une forte vague de christianisation

Présence d'une ancienne commanderie templière

som (tranquille)

tato (père, en vieux breton) + hen (vieux, en vieux breton)

tosca (taillis, buisson)

de treb (succursale de paroisse, en vieux breton) + nom de personne
Présence templière

treb (succursale de paroisse, en vieux breton) + nom de personne ou de saint, siège à partir du IX° siècle de l'évêché de Trecorensis, devenu ensuite le Trégor.

treb (succursale de paroisse, en vieux breton) + nom de saint Levan, moine cornique

treb (succursale de paroisse, en vieux breton) + sent (sacré, en vieux breton)

treb (succursale de paroisse, en vieux breton) + patronyme Meron

treb (succursale de paroisse, en vieux breton) + patronyme Gaffo

villa dei + patronyme Gwencalo, signifiant "Coeur sacré".
Le nom de Vildé indique sans aucun doute une fondation templière

Présence templière, à Lanouée

Le département où "finissent les terres" (in Finibus Terrae, en breton Penn ar Bed) correspond à peu de chose près à l'immense territoire des Osismes.

habitat attesté dès le VII° siècle avant notre ère
implantation d'un camp romain au bord de la voie romaine de Penfeld à Posmoguer

Brivate, port des Osismes, de briva (pont), l'un des emplacement possibles de Gesocribate, citée sur la table de Peutinger.
On n'a pas formellement identifié l'emplacement de Gesocribate, l'un des plus grands ports romains de Gaule. Il pourrait se situer à l'Aber Wrac'h, à Brest ou entre Portsall et Le Conquet, autre grand port romain.
Le port et celui du Conquet furent dévastés par les Normands à la fin du IX° siècle.
Le développement de la ville et surtout du port commencent sous Richelieu; puis elle est fortifiée par Vauban; enfin Colbert y crée les prémices d'une école navale qui naîtra réellement au cours du XIX° siècle.
Elle est bombardée et rasée pendant la Seconde Guerre mondiale, reconstruite aussitôt après.

kam (hauteur arrondie)

Vorgium Osismiorum, capitale de la civitas et du pagus des Osismes, citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Clermont à Carhaix.
La capitale fut transférée à Brest au III° siècle de notre ère, mais la fin de l'influence de Carhaix date du découpage des départements en 1790.

Vorganium, port gallo-romain de Cornouaille.
En gallo, un conk est un port de rade, et carneau est l'adjectif se rapportant au nom Cornouaille.
L'ilôt primitif, au fond de la baie de la Forêt, a porté jusqu'au X° siècle un simple village de pêcheurs protégé par une palissade.
La ville close que l'on connaît aujourd'hui date du XIV° siècle.

Elle porte aussi le nom de baie de la Forêt, du nom de la Forêt-Fouesnant, mais qui rappelle également l'existence d'une forêt primitive noyée, et qui indique une origine récente de la baie.

Staliscanus Portus, port romain décrit par Claude Ptolémée, et peut-être l'emplacement de Gesocribate. A l'origine se trouvait certainement un port des Osismes.
Son nom actuel signifie conk de Léon.
Le port et celui de Brest furent dévastés par les Normands à la fin du IX° siècle.

Elle se trouve au fond de la baie de la Forêt et lui a donné son nom.
Présence d'une commanderie templière

port de Cornouaille, l'un des plus important ports de pêche français depuis le XV° siècle, il faisait autrefois partie du territoire de Plomeur dont il ne s'est séparé qu'en 1880.
L'existence d'un port dans la baie est certain depuis le néolithique, probablement près des rochers du Men Meur où se trouvent des restes mégalithiques.

Vorganium, port des Osismes.
Le nom actuel vient de lan (ermitage, chapelle) + nom de personne

mediolanon (plaine sacrée)

morl (colline, monticule)
Le promontoire rocheux qui porte aujourd'hui le château a été occupé successivement par un oppidum, par un ouvrage de défense gallo-romain, puis par un château des comtes de Tréguier, vers l'an 1000, autour duquel s'organisa progressivement une bourgade de pêcheurs.
Elle appartint ensuite aux comtes de Léon.

penis (sommet en forme de tête, ici pointe rocheuse) + mark (cheval)
Un raz de marée consécutif à un effondrement en pleine mer détruisit la ville de Penmarc'h au XVI° siècle.
L'étymologie est donnée par Marcel Proust dans Sodome et Gomorrhe.

Gabaeum promontorium

Présence templière

de ploe (territoire d'un clan, en vieux breton, mot qui vient de la même racine que plèbe, communauté) + meur (grand, mot breton)

de bud (le fortuné, mot breton), elle a fait l'objet d'un culte avant d'être christianisée.
Plusieurs autres fontaines de Plomeur ont révélé des traces de cultes païens aux eaux guérisseuses christianisés par les chapelles: Langougou dédiée à Saint Gougou et Saint Thunuel, Saint-Côme dont la fontaine monumentale compte plusieurs bassins et qui fit l'objet d'un pardon, Lestreminou dédiée à Saint Menou. Toutes ces fontaines soignaient des maux d'enfants.

de ploe (territoire d'un clan, en vieux breton, mot qui vient de la même racine que plèbe, communauté) + kerneau (de Cornouaille)

Du nom d'un pont appartenant à l'abbé de Loctudy sur la rivière de Pont-l'Abbé, seigneurie très puissante dès le XIII° siècle. Le site était occupé à l'époque gallo-romaine. Jusqu'en 1789 Pont-l'Abbé dépendait de Loctudy.

la vieille ville en breton, désigne en Cornouaille des habitations gallo-romaines

comboros (barrage sur un confluent), sur l'Odet et le Steir, siège à partir du V° siècle de l'évêché de Corisopitensis.
Là se trouvait peut-être l'une des ville mythiques des Coriosolites, Coriosospito.
L'armée romaine y construit une ville de garnison au I° siècle avant notre ère, Aquilonia.
En 1960, elle a absorbé ses proches voisines d'Ergué-Armel, Kerfeunteun et Penhars pour former le "Grand Quimper".
Les faïenceries de Quimper se sont installées au XVIII° siècle autour d'un banc de l'Odet.
Présence templière.

colline boisée située en plein coeur de la ville

comboros (barrage sur un confluent) + rivière Ellé, ancien nom de la Laita.

Le climat y est extrêmement doux. C'est le pays des artichauts.

ritus (gué) + ialos (clairière)

Abbaye abritant les restes de Saint Mathieu, évangélisateur de la Bretagne.
Le port de Saint-Mathieu était autrefois comparable à celui du Conquet, mais situé sur la pointe alors que le Conquet se trouve à l'entrée d'un aber.

Point occidental extrême de la Bretagne continentale, la pointe porte en breton le nom de Penn Ar Bed.
Le phare a été construit en 1835.

Lugdunum, de Lug (dieu gaulois) + duno (ville fortifiée), siège à partir du V° siècle de l'évêché de Leonensis.
Le nom actuel vient de Paul Aurélien, évangélisateur du Léon.

Présence templière

seno (vieux) + nemeton (clairière ou bois sacré)

Uxisma, île des Osismes, déjà décrite par Pythéas. Elle est séparée du Pen Ar Bed par le chenal du Four.

Sena insula, en breton Enez-Sigun, de senos (vieux), citée par Pomponius Mela.
Elle se trouve dans le prolongement de la Cornouaille.

Comme l'île de Groix, les Glénans sont les restes de la côte préhistorique effondrée.

Cornubia, nom de l'évêché de Quimper.
A elle seule, la Cornouaille regroupe plus d'un tiers de toute la pâche française.

Nom de l'évêché de Saint-Pol, l'un des huit bailliages de Bretagne, pays au climat doux grâce au Gulf Stream, dont la spécialité est le maraîchage depuis le XVIII° siècle.
Son nom vient du nom gallo-romain du pays entourant Saint-Pol, Ad Legionem, comme le Leon espagnol.

de men (montagne); il se trouve au fond de la baie de Douarnenez dans le prolongement des Montagnes Noires.

albus (blanc) + yd (lieu habité)

aballo (pommier)

bed (canal, bief)

bed (canal, bief)

bova (boyau, défilé)

braco (terre humide et fertile)

Kantia, vient de kant (rocher)

cassanea (chênaie)

cleta (palissade)

Présence d'une commanderie templière

Cornutum, de corn (pointe)

dol (marécage), siège à partir du V° siècle de l'évêché de Dolensis.
site à sel de type briquetage dans le marais de Dol

Rocher de granit situé au milieu du marais de Dol, ancien fond comblé de la baie du mont Saint-Michel.
C'est une digue construite au XII° siècle qui a transformé en plaine humide le fond de la baie.

menhir

spina (haie d'épines)

finis (frontière de pagus gallo-romain)

fler (enclos de haies épineuses)

de fous (fossé).

Présence templière

vicus routier gallo-romain de la voie Rennes-Carhaix en forme de village-rue, vient peut-être de finis (frontière gallo-romaine).
Iffendic offre la situation exceptionnelle d'un vicus qui ne s'est pas développé au carrefour même, mais sur la plus importante des voies, à l'intérieur d'un noeud routier de trois voies d'une certaine importance, dans la vallée du Meu, qui constituait probablement la frontière entre le territoire des Redons et celui des Coriosolites.

lanon (vue sur une plaine) + -icos (diminutif)

nom de domaine gallo-romain Lupiniacum, d'un nom de personne romaine Lupinius + suffixe -iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme)

macer (mur d'enceinte)

montis (colline pointue) + dol (marécage)

noa (vallon encaissé dont le fond est un étang) ou naud (terre humide); les deux mots ont la même racine

La forêt de Paimpont est ce qui reste de la grande forêt de Brocéliande, haut lieu des légendes bretonnes

Redones, oppidum et capitale des Redons, port fluvial sur la Vilaine, et Rotomagus, leur cité agricole.
Rotomagus vient de rosa (qui désigne une agglomération de travailleurs itinérants et leur ouvrage) + magos (marché)

Condate Redones, de cond (confluent) + atte (cabane en planches), oppidum des Redons, mais non leur capitale, siège à partir du V° siècle de l'évêché de Redonensis.
Présence templière.

Simple ermitage des sages Aaron et Malo (Machlaw, moine gallois réfugié de Saintonge à Aletum) au VI° siècle, elle fut le siège peu après de l'évêché de Macloviensis qui a pris la place de celui d'Aletensis au XII° siècle. C'est au X° siècle, pour échapper aux invasions normandes, que les habitants d'Aletum commençèrent à migrer sur l'îlot rocheux d'Aaron où avait vécu l'ermite Malo et qui se trouvait à quelques kilomètres de leur ville. Saint-Malo est devenue une vraie ville au XII° siècle seulement avec la construction et la consécration de sa cathédrale.
Le développement maritime du port date du XIII° siècle.
Surcouf, Jacques Cartier, Duguay-Trouin, Broussais, Chateaubriand, entre autres, y sont nés.
Anne de Bretagne fit graver sur deux tours de l'ancienne forteresse les mots suivants:
"Qui qu'en grogne, / Ainsi sera, / Car tel est mon plaisir". Un bateau équipé à Saint-Malo a également porté ce nom.

Aletum, vient de alisa (falaise), siège à partir du IV° siècle de l'évêché d'Aletensis, transféré par la suite à Saint Malo.

salix (saule)

tar (falaise)

Sipia, citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Tours à Rennes.

Présence d'une commanderie templière

La "petite mer", car telle est l'étymologie de son nom, est de formation relativement récente.
Le golfe du Morbihan est l'estuaire commun de la rivière d'Auray, de celle de Noyalo et de celle de Vannes, augmenté du Plessis et du Vincin, dont la plaine marécageuse s'est effondrée sous l'action de la mer et dans le même mouvement qui soulève encore aujourd'hui la côte du Poitou, formant la hausse du bri.
César appelle îles Vénétiques les très nombreuses îles du golfe du Morbihan.
Le golfe est fermé au sud par la presqu'île de Rhuys, qui porte Saint-Gildas-de-Rhuys, Arzon et Sarzeau.

ou île de la Chèvre, elle renferme de nombreux vestiges préhistoriques et anciens

amba (petite rivière)

Présence d'une commanderie templière dominant l'estuaire de la Vilaine

are (près de) + duno (ville)

L'importance du pardon, pélerinage à Sainte Anne, patronne de la Bretagne, atteste de l'ancienneté du lieu de culte.
Les habitants s'appellent les Alréens.

La ferme du Prieuré est un ancien établissement templier agricole

Présence templière

ber (baron, chef de guerre)

(Aquae) Sulis, station thermale sur le Blavet, très réputée à l'époque gallo-romaine pour la qualité de ses soins

L'église Saint-Jean-du-Temple rappelle la présence d'un établissement templier

Présence d'une ancienne commanderie templière.

corn (pointe)

ester (rocher)

Fjord

fagna (hêtre)

grua (terre inculte)
Comme les Glénans, l'île de Groix appartient aux restes de la côte préhistorique effondrée.

Blavia, de blabo (bleu), important port fluvial sur le Blavet dont elle porte le nom.

Vindana Portus, le port des Vénètes, situé sur le prolongement vers la mer de la route de Rennes à Vannes. Il pourrait également être situé à Port-Louis.
Le nom actuel vient de loc (lieu consacré, de lucus) + nom de sainte

Ville sans origine ancienne, fondée à la fin du XVII° siècle par la Compagnie des Indes sur des terrains incultes à l'embouchure commune du Scorff et du Blavet. Son nom vient de ce qu'elle était destinée au commerce avec l'Orient.
Colbert, qui se rendait bien compte de la qualité de la rade, fit rapidement des mouillages du Scorff un grand port militaire, au détriment de la Compagnie des Indes qui dut se replier plus à l'ouest dans la rade. Colbert mit en place l'arsenal, y fit construire des navires et y installa des bassins de radoub.
Lorsque la Compagnie, ruinée par les échecs français en Inde, dut abandonner ses équipements, c'est l'armée française qui s'y installa. Le port de commerce se trouve aujourd'hui dans l'anse de Faouëdic.

mello (hauteur, plateau) + rand (frontière)

mediolanon (plaine sacrée)

de ploe (territoire d'un clan, en vieux breton), ville principale et paroisse de Belle-Ile-en-Mer, forteresse fortifiée par Vauban

Sula, nom gallo-romain, citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Clermont à Carhaix, sur le Blavet.
Le nom de Pontivy vient de la fondation de la ville actuelle par le moine Ivy.

les eaux sacrées de la fontaine guérissaient de la surdité.

Emplacement probable du grand port romain de Vindana Portus, peut-être situé à Locmariaquer.

vicus routier et maritime sur la route de Vannes à Locmariaquer, le port, considéré comme autochtone au temps de la conquête romaine, semble avoir toujours eu une certaine importance.

Présence templière

La presqu'île a certainement été explorée par Pythéas.
Présence d'une commanderie templière à l'extrêmité de la presqu'île

Duretia, sur la Vilaine, ville de triple frontière entre les Redons, les Vénètes et les Coriosolites.
Point important de la route de Nantes à Vannes, elle est appelée Dureria, comme la Vilaine qui la traverse, sur la Table de Peutinger.

Darioritum Venetorum, de ritus (gué), ville des Vénètes (comme Venise), sur une petite langue de terre à 3 km de la ville moderne, siège à partir du IV° siècle de l'évêché de Venetensis.
Elle est citée sur la table de Peutinger comme station sur la voie romaine allant de Clermont à Carhaix.

L'île qui porte ce quartier de Vannes a été rattachée à la terre par endiguement d'une chaussée carrossable au XIX° siècle.

Vindilis Insula, nom que l'on retrouve jusqu'au XI° siècle au moins dans le nom de Guédel qu'elle porte alors sur les itinéraires maritimes et sur la charte du duc Geoffroy II.

Siata Insula

plateau dénudé d'une soixantaine de kilomètres de long et deux à trois de large